Le Manque De Passion Et L Ennui

par l’épisode du bal à la Vaubyessard (chap 8). Nous sommes au sommet de la courbe : rêve et réalité se confondent pour Emma. La phase descendante et déceptive est marquée par le chap 9 où, de retour dans le quotidien de son ménage, Emma connaît un ennui plus profond et même des troubles nerveux. Deuxième partie Nous retrouvons dans cette partie les mêmes éléments de fond, mais les phases d’attente et de désillusion font l’objet d’un travail plus complexe. Les six premiers chapitres sont dominés

par l’épisode du bal à la Vaubyessard (chap 8). Nous sommes au sommet de la courbe : rêve et réalité se confondent pour Emma. La phase descendante et déceptive est marquée par le chap 9 où, de retour dans le quotidien de son ménage, Emma connaît un ennui plus profond et même des troubles nerveux. Deuxième partie Nous retrouvons dans cette partie les mêmes éléments de fond, mais les phases d’attente et de désillusion font l’objet d’un travail plus complexe. Les six premiers chapitres sont dominés par

prenant conscience de ses failles. Pascal s’appuie sur deux écoles de pensée philosophique qu’il considère comme « les deux grandes sectes dans le monde » : le stoïcisme et le scepticisme. Les stoïciens désirant parvenir à l’absence de trouble et de passion, ignorent l’ordre du monde ; ils nourrissent leur orgueil de leur capacité à maîtriser la souffrance (exemple d’Epictète qui surmonte la torture infligée par son maître). Les sceptiques se nourrissent de doutes, les confortant dans une paresse intellectuelle

séminaristes dont la conduite est plus adroite et plus efficace que la sienne. Il accumule les erreurs de stratégie dès les premiers jours, comme le lui déclare « un petit séminariste tout jeune natif de Verrières » : le choix de son confesseur, son manque d'humilité et son besoin de se distinguer vont en faire l'ennemi de tous. Lui qui se croit très habile va tomber dans le piège grossier de l'abbé de Frilair au moment des examens (chapitre 29). Incapable de masquer ses vrais sentiments et de dissimuler

quarante ans à se faire connaître soit assez fou pour aller s'ennuyer le reste de ses jours dans un désert, uniquement pour acquérir la réputation d'un misanthrope. Mais, Monsieur, quoique je haïsse souverainement l'injustice et la méchanceté, cette passion n'est pas assez dominante pour me déterminer seule à fuir la société des hommes, si j'avais en les quittant quelque grand sacrifice à faire. Non, mon motif est moins noble et plus près de moi. Je suis né avec un amour naturel pour la solitude qui

Césars, tous les bourreaux. Voilà le stoïcisme romain : sous les empereurs les cieux sont vides, les dieux sont partis, ou ils sont favorables aux scélérats ; l'homme de cœur se fera Dieu. Il tendra vers une vertu parfaite, âme inaccessible à toute passion, sévère, grave, inébranlable. C'est l'idéal qui semble hanter alors toutes les imaginations. En effet, selon le vers célèbre de Lucain : « Victrix causa Diis placuit, sed victa Catoni23. »[une traduction serait bienvenue] Caton est supérieur aux dieux

réussite provisoire, "Simuler cette indifférence m' était une épreuve, mais le procédé se révélait si efficace que j' avais le courage de continuer.", p. 146 - "Je ne doutais plus de son amour. Il ne me restait qu' à y répondre", p. 155 - E.:"Tu m' as manqué", p. 174 - "Pourquoi tu ne m' aimes plus ?", p. 176 mais bientôt Elena retourne à son petit jeu d' indifférence . "Et toi, Elena, tu m' aimes ? Elle me regarda, l' air poli et absent, ce qui constituait une réponse éloquente…", p. 181 -"son indifférence

témoignent en général d'un morbide extrême, à la nuance que ce dernier semble les attirer. Ce mouvement est une réponse, un contre-pied direct dans la direction des paradoxes et de l'inquiétude qui régissaient la fin du 19ème siècle, on y retrouve donc la passion de l'interdit, la transgression réflexe du tabou et un érotisme mortifère -le parallèle Amour/ Mort étant un sujet apprécié par les décadents. Précisons enfin que certains auteurs, dont celui que nous étudions ici-même, s'opposent également d'un point

| | |J'en attends peu de chose, et brûle de le voir.
 | |20 |J'ai de l'impatience, et je manque d'espoir.
 | | |Ce fils, ce cher objet de mes inquiétudes,
 | | |Qu'ont

rapport aux biens que l’on a pas ( on les ignore, on fait comme si l’on ne manquait de rien. 2 – Deuxième choix possible. Etre plus triste dans la vérité. a) Juste évaluation, « considération » des biens que l’on possède b) Savoir de ce qui nous manque. Deuxième moment. Le choix de Descartes : son engagement pour la vérité. 1 – L’hypothèse de la gaieté comme Souverain Bien ( justification possible du premier choix de vie. 2 – La décision cartésienne : la vérité constitue « une plus grande