Le Matou

Texte 1 : « Croquis parisien » La lune plaquait ses teintes de zinc Par angles obtus. Des bouts de fumée en forme de cinq Sortaient drus et noirs des hauts toits pointus. Le ciel était gris. La bise pleurait Ainsi qu'un basson. Au loin, un matou frileux et discret Miaulait d'étrange et grêle façon. Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866. Zinc = métal brillant. Obtus = larges. Bise = vent. Basson = instrument. Grêle = aigu, peu intense. Texte 2 : « Promenade sentimentale » Le

dans cette ascension ? Y a-t-il un sens philosophique particulier qui donne à l’individu le désir de contempler les essences ? Que nenni ! Tous les êtres vivants sont appelés par le même désir, qui est un désir d’immortalité : chacun, qu’il soit le matou qui appelle sa chatte sur les toits au printemps ou Roméo sous le balcon de Juliette, désire enfanter pour se perpétuer (2). Seulement, certains découvrent que pour s’immortaliser il vaut mieux procréer des enfants de l’âme plutôt que des enfants

faire encore ? » montrent que cette femme n'a pas de repères, et doute de tout. En parallèle, La Folle pose elle aussi des questions troublantes « Mes os sont prêts, Irma? » ou encore « Et mon gésier ? ». Ce qu'elle demande est destiné à son chat « Le matou du quai de Tokyo le préfère a ta rate », ce qui indique qu'elle va demander au restaurant les restes de nourriture pour son animal, ce qui signifie qu'elle fait des choses qui sortent de la norme. Pour conclure, les textes de Racine, Giraudoux

Un chat mâle non castré est un « matou », terme à l’origine incertaine qui viendrait peut-être d’une dérivation de mite comme dans chattemite5. Le chat est aussi nommé familièrement « mistigri », mot-valise composé du préfixe miste, signifiant adroit, et de gris, la couleur6. En argot, un chat s’appelle un « greffier »7. Deux explications s’opposent, qui peut-être n’en font qu’une : d’une part, le jeu de mot sur griffe est évident ; d’autre part, la fourrure de certains chats noirs comporte une

boire, et le couple est entraîné progressivement vers la déchéance et la mort, sans la moindre compassion du voisinage : […] ils se régalaient de potins […]. La dégringolade de la Banban surtout les faisaient ronronner la journée entière, comme des matous qu’on caresse. Quelle dèche, quel décatissage, mes amis ! » (résumé du Robert des grands écrivains de la langue française) . Dans L'incipit de l’Assommoir, le personnage principal apparaît tout de suite comme un personnage triste car elle a des soupçons

atira na F C F C Am C G7 E mure ’ore nei, fa’a tefatefa G7 G7 Ete atua aroha mai ia matou (bis) C I te tavai manino, e parau teie C7 G7 I te tamai faahou raro, a tu’u F C G7 Aue au tino i te auta rahi e * Te ’ute ’ute nei te mau ’a’au G7 nunaa E mauiui rahi e C D7 C G7 E pure aroha i to’u * Tupa’i na mua mihi atu ai G7 Te atua i te ra’i 56 F G7 C (fin) Te atua aroha mai ia matou * C I teie ao i te hae ha’ara’a (bis) F G7 C (fin) I teie ao i te haeha’ara’a * E maru

« minet » ou à la « minette » qui « fait des mines », lorsque ce terme est appliqué à l’être humain, c’est un jeune homme ou une jeune fille qui s’efforce de plaire et se préoccupe beaucoup de son apparenceA 1. Un chat mâle non castré est un « matou », terme à l’origine incertaine qui viendrait peut-être d’une dérivation de mite comme dans chattemite5. Le chat est aussi nommé familièrement « mistigri », mot-valise composé du préfixe miste, signifiant adroit, et de gris, la couleur6. En argot

et de son amie Lalla Aicha est très significatif .La visite du sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb ne les a pas comblées de bénédiction de « baraka » mais elle s'est transformée en cauchemar ; puisque Sidi Mohammed a été la victime de l'attaque d'un « matou» d’un chat. En voilà une critique acerbe glissée par l'auteur afin de dénoncer le maraboutisme puisqu'on ne peut espérer la bénédiction et la protection d'un saint mort. Bien que les eaux aient coulé sous les ponts, notre société marocaine croit

immortels sur leurs petits bancs !… Il s’étire… Ah ! Il est aujourd’hui une chance pour que la paix s’installe sur le monde !… Il se pourlèche… Et Andromaque va avoir un fils ! Et les cuirassiers se baissent maintenant sur l’étrier pour caresser les matous dans les créneaux !… Il se met en marche ! ANDROMAQUE. — Tais-toi ! CASSANDRE. — Et il monte sans bruit les escaliers du palais. Il pousse du mufle les portes… Le voilà… Le voilà… LA VOIX D’HECTOR. — Andromaque ! ANDROMAQUE. — Tu mens !… C’est

petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Je n’ai pas fait d’études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n’a pour particularité notable que de sentir mauvais des pattes lorsqu’il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère d’efforts pour nous intégrer à la ronde de nos semblables. Comme je suis rarement aimable, quoique toujours polie