Le Monstre Baudelaire

et mort, ton corps ne soit que roses. » Ronsard : sur la mort de Marie. De la même manière, le déni de la mort trouve un écho artistique dans l’ euphémisme : « La Parque t’a tuée et cendres tu reposes » ibidem ou encore les célèbres vers de Baudelaire : «  La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse. » La poésie sait se montrer pudique dans l’ évocation de la mort, à plus forte raison quand elle touche le poète de près. Victor Hugo déplorant

et de l’orgueil démesuré) Modernité du mythe (Milieu du XIXe, à nos jours) Baudelaire : Satan n’est pas un mythe mais une réalité quotidienne résultant de l’ennui qui afflige la société moderne. Fascination de Satan auprès des écrivains modernes qui créent des héros sataniques : Balzac (Vautrin) Lautréamont, Les chants de Maldoror, Stevenson, Dr. Jekyll et Mister Hyde) 3.3 Pérennité du mythe : avatars sataniques Baudelaire : un postulat vers Dieu, l’autre vers Satan (Bien vs Mal) Genêt, Gide, Bataille

place. Par ses poèmes on remarque parfois qu'il connaît des moments d'élévation en évoquant la beauté mais très vite le Spleen reprend le dessus. Baudelaire : 9 avril 1821 - 31 août 1867. Alors qu'il n'a que 6 ans son père va mourir. Alors commence pour lui une jeunesse difficile car sa mère se remarie avec le général Aupick qui représente pour Baudelaire une entrave à tout ce qu'il aime, plus particulièrement sa mère. Il mène une vie en opposition aux valeurs bourgeoises incarnées par sa mère et son

effet, c’est aussi abstrait avec les rêves, l’art. Le voyage peut être sentimental ou encore définitif avec la mort, c’est pour cela que nous avons choisi ce thème. Dans cette anthologie nous aborderons donc dix poèmes. Le premier a été écrit par Baudelaire et intitulé « l’Invitation au Voyage » est extrait de son recueil les Fleurs du Mal, l’auteur essaie d’inciter sa bien-aimée à le suivre dans son monde qui semble idéal. Ensuite nous verrons un poème d’Arthur Rimbaud, dans « Ma Bohème », il parle

THEMATIQUE     Si le titre "Spleen de Paris" fut souvent évoqué par Baudelaire, force est de constater que le thème du mal-être du poète n'est pas le thème dominant du recueil, Baudelaire parle aussi du mal-être des autres et, par ailleurs, cet état n'est pas spécifiquement parisien. Contrairement aux Fleurs du Mal, il y a une diversité thématique dans le recueil en prose et le moi du poète n'est plus le seul motif d'inspiration : Baudelaire se livre certes à une forme d'introspection, mais il tourne aussi

deuxième et troisième poème j’ai pris La Muse Malade et La Muse Vénale de Baudelaire tout simplement car la muse est un élément essentiel dans la poésie. Pour La Muse Malade j’ai attribué Méduse d’Arnold Böcklin car c’est en relation avec l’Olympe et donc les dieux et que sa représente le mal ; et pour la Muse Vénale j’ai opter pour La Muse italien de Piero Della Francesca . Comme quatrième poème un autre poème de Baudelaire Tout entière qui m’a beaucoup plus car le poète décrit la femme comme une

Sandro Botticelli (1480) _ « L’Arlésienne » de Vincent Van Gogh (1888) Les Huit Textes : _ « La Chevelure » de Charles Baudelaire (1857) _ Extrait de «La Femme de trente ans », Chapitre 1 (1831) de Honoré de Balzac. _ « Mon rêve familier » , Poèmes saturniens (1866) de Paul Verlaine. _ « Hymne à la Beauté », Extrait des Fleurs du Mal (1857 – 1861) de Charles Baudelaire. _ « La Maline » (1870) de Arthur Rimbaud _ « Le Front » (1536) de Maurice Scève, 1536 _ « Ô beaux yeux bruns, ô regards

l’agonie d’un de ses amis, un brillant universitaire et c’est l’occasion d’une anecdote qui exalte les pouvoirs de la poésie : dans l’enfer du camp, face à un mourant ravagé par la maladie, Semprun récite « L’invitation au voyage ». Le poème de Baudelaire emmène les prisonniers hors de la réalité mais au milieu de l’horreur, c’est aussi le surgissement de l’étincelle de la beauté qui rappelle les deux hommes à leur humanité. Au cœur de l’innommable, le texte poétique continue donc de faire résonner

selon les religions et les croyances. D'après la religion Chrétienne, il serait un archange déchu. Dans les religions abrahamiques, il représenterait le mal absolu sous sa forme la plus pure, ou du moins, serait son incarnation sous les traits d'un monstre très souvent hideux se rapportant aux créatures mystiques et imaginaires bien connues de tous, comme les Dragons, et les Satyres. Son physique, son nom, sa nature, sont donc très différents selon les croyances populaires de tous horizons. Cependant

contribuent à rendre le message clair et efficace. Ainsi, dans Mëlancholia, Victor Hugo multiplie les images pour faire prendre conscience au lecteur de l’horreur des conditions de travail des enfants. La machine à laquelle on les attelle devient « un monstre hideux qui mâche, on ne sait quoi dans l’ombre » et la métaphore remplace tout discours argumentatif. Paul Eluard, de même recours aux ressources de la poésie pour appeler les lecteurs à la résistance. Dans son poème liberté, Par le martèlement de