Le Morne-Rouge

de nous montrer que l'alambic devient un objet très important ou tous les regards sont portés sur lui. Sa description le rend aussi plus importante "le grand alambic de cuivre rouge". Le narrateur utilise l'adjectif grand pour montrer la force et le sort qu'elle peut produire sur les gens. Et la précision de la couleur rouge rappelle l'enfer, car peut-être, qu'en le buvant, cet appareil va mener ses victimes dans un chemin ou la fin est mortelle. Ensuite la description détaillée commence: elle fait

plutôt d’eau de vie autrement dit d’alcool. Enfin, on remarque qu’il y a chez elle une certaine fascination pour l’alambic : « (l.47 à 50) […] elle eut la curiosité d’aller regarder, au fond, derrière la barrière de chêne, le grand alambic de cuivre rouge, qui fonctionnait sous le vitrage clair de la petite cour ; et le zingueur, qui l’avait suivie, lui explique comment ça marchait […] ». Ici, l’alambic a une connotation diabolique et inquiétante. Cette machine cependant lui inspire un sentiment de

retourné. A l'avant-scène à gauche, recouvertes d'un vieux drap, deux poubelles l'une contre l'autre. Au centre, recouvert d'un vieux drap, assis dans un fauteuil à roulettes, Hamm. Immobile à côté du fauteuil, Clov le regarde. Teint très rouge. Il va se mettre sous la fenêtre à gauche. Démarche raide et vacillante. Il regarde la fenêtre à gauche, 14 la tête rejetée en arrière. Il tourne la tête, regarde la fenêtre à droite. Il va se mettre sous la f fenêtre à droite. Il regarde

l'admiration.     La jeune femme, fort amusée, se leva et passa dans sa chambre, puis revint au bout de quelques minutes, en peignoir blanc.     Le médecin la fit étendre sur un canapé, puis, tirant de sa poche un crayon à trois becs, un noir, un rouge, un bleu, il commença à ausculter et percuter sa nouvelle cliente en criblant le peignoir de petits traits de couleur notant chaque observation.     Elle ressemblait, après un quart d'heure de ce travail, à une carte de géographie indiquant les continents

se leva. Coupeau qui approuvait vivement ses souhaits, était déjà debout, s’inquiétant de l’heure. Mais ils ne sortirent pas tout de suite ; elle eut la curiosité d’aller regarder, au fond, derrière la barrière de chêne, le grand alambic de cuivre rouge, qui fonctionnait sous le vitrage clair de la petite cour ; et le zingueur, qui l’avait suivie, lui expliqua comment ça marchait, indiquant du doigt les différentes pièces de l’appareil, montrant l’énorme cornue d’où tombait un filet limpide d’alcool

En se dirigeant vers son manège, le forain arborait, depuis quelque temps, un air morne, une moue renfrognée, désabusée, qui coïncidait mal avec sa face ronde, ses petits yeux rieurs sous des sourcils, en broussaille, sa moustache en touffe, sa joviale calvitie. Sa femme avait toujours travaillé avec lui. Ils étaient très heureux , ces deux là, des inséparables! Tous les forains enviaient leur complicité. Juste un petit nuage dans ce bonheur idyllique, ils n’avaient pas réussi à avoir d’enfant

sincèrement amoureux d’elle, et tente de la séduire. Ils échangent donc des propos sur leurs anciennes histoires, et leurs souhaits dans la vie, au sein d’un bar qui se nomme l'Assommoir. Tout au long du texte, il est question d’un grand alambic de cuivre rouge, ainsi que de sa description, qui est plutôt terrifiante, et intimidante. En mettant en commun la situation actuelle de Gervaise, et de Coupeau quoi qu’il paraisse optimiste, laisse entrevoir que ses personnages sont voués à un destin tragique, celui

lui explique le fonctionnement. La taille imposante la surprend, ainsi que la forme « étrange » de ses récipients, et l’enroulement « sans fin » de ses tuyaux. Dès le premier regard, il possède quelque chose d’inquiétant, avec sa couleur de « cuivre rouge » (couleur du sang, de la violence, du diable). Le contraste entre la cornue « énorme » et le « filet limpide » qui en tombe intrigue. C’est bien une « cuisine du diable », qui s’accomplit dans cette étrange machine. Cependant, elle semble déjà exercer

LE REALISME DE DEGAS 1834-1917 1) Le personnage féminin au centre du tableau a le regard triste, absent, l’air morne. Elle exprime mélancolie, tristesse et solitude. 2) Sa tristesse provient de sa solitude mais également de l’alcool. En effet, l’absinthe, alcool très fort et très toxique est à l’origine de l’abattement de cette femme. 3) Sa solitude est mise en valeur par le personnage masculin à côté d’elle. Ils sont deux êtres seuls, posés côte à côte et qui donnent le sentiment

guillotine, qui frappe tous ceux qui s'élèvent aurait peut-être voulu de moi. 3 Tel était l'homme sur le compte duquel s'engagea la conversation suivante quand il fut sorti de la tente. -- Je parierais, s'écria le lieutenant Henri en essuyant sa botte rouge, sur laquelle le chien avait laissé en passant une large tache de boue, je parierais que le capitaine ne donnerait pas la patte cassée de son chien pour ces dix paniers de madère que nous entrevîmes l'autre jour dans le grand fourgon du général. --