Le Mystere De La Passion Arnoul Greban

textes eux-mêmes mettent en scène des Dieux et surtout des hommes qui subissent la colère des Dieux. Il y a un côté sacrificiel et même rituel pour un Dieu. En même temps le théâtre est fait aussi pour un bénéfice sur l’homme, purger l’homme des passions en les jouant sur scène : la catharsis. Le théâtre est né d’un rituel religieux et donc d’abord de danse et de chant en rond, un rite autour d’un autel. Ensuite, il y a un public qui s’est ajouté autour, la création d’un « spectacle » regardé

inspirés par la légende du roi breton Arthur. Les villes commencent à édifier les cathédrales gothiques dont la décoration est destinée à instruire les illettrés. Autour du marché et des édifices religieux, se tiennent les jeux théâtraux, jeux de la Passion ou miracles comme le Miracle de Théophile. Littérature bourgeoise : à partir du XIIIe siècle, avec l'apparition des bourgs et de la bourgeoisie, se développe une littérature plus populaire, dite bourgeoise, d'inspiration comique et satirique ou empreinte

mépris de la fatigue, de la peur, du danger, et est irrémédiablement fidèle à son seigneur. Le chevalier vit pour la guerre ; il est fier de ses exploits guerriers ! L’Eglise essaie de détourner vers la Croisade l’énergie violente de ces hommes passionnés de combats. Les chansons de geste évoquent des guerres “saintes” contre les Infidèles (= les musulmans). Toute une communauté se reconnaît dans ces oeuvres qui exaltent les valeurs chevaleresques. Exemples : - la Chanson de Roland (1070)

Du Téméraire à l’Araigne : Commynes Chapitre 2 - Le théâtre : on prie, on rit La religion en scènes Sous les porches : « Le Jeu d’Adam » (entre 1160 et 1200) Sur les places : le Jeu de saint Nicolas (1200) Un grand son et lumière : le Mystère de la Passion Adam de la Halle et son théâtre populaire Sus aux bourgeois d’Arras : Le Jeu de la feuillée L’ancêtre de l’opéra-comique : Le Jeu de Robin et Marion De bien bonnes farces ! Le cuvier et son rôlet Maître Pathelin et son « Bêêêe » Chapitre

l’enquête Du Téméraire à l’Araigne : Commynes Chapitre 2 - Le théâtre : on prie, on rit La religion en scènes Sous les porches : « Le Jeu d’Adam » (entre 1160 et 1200) Sur les places : le Jeu de saint Nicolas (1200) Un grand son et lumière : le Mystère de la Passion Adam de la Halle et son théâtre populaire Sus aux bourgeois d’Arras : Le Jeu de la feuillée L’ancêtre de l’opéra-comique : Le Jeu de Robin et Marion De bien bonnes farces ! Le cuvier et son rôlet Maître Pathelin et son « Bêêêe » Chapitre 3

..............................................................................................99 La piété punie, la foi démentie : une impossible théologie ? ..............................103 CHAPITRE 4 – MELPOMÈNE ET VÉNUS : LA TRAGÉDIE DE LA PASSION AMOUREUSE.............107 Chants amoureux, chants tragiques.....................................................................109 Quand la parole cesse d’être performative : craintes et soupçons......................115 La victoire du pathos

autorités régulières. Garanti par des privilèges solennels et professé par la masse de la nation, il devenait à son tour exclusif et intolérant. On lui restait fidèle par tradition et par orgueil national ; mais il n’était plus capable d’alimenter la passion religieuse qui avait soulevé les premières générations hussites. Les prêtres, appauvris, tombés sous la tutelle seigneuriale, difficilement recrutés, et, depuis la mort de Jean de Rokyçany et des premiers évêques reconnus par le concile de Bâle, en

bourgeois following when it was taken up in the thirteenth century by northern confréries and towns which organized poetry competitions and staged plays. Theatre outgrew its liturgical beginnings and, in addition to the miracle and passion plays performed by the Confrérie de la Passion, offered secular morality plays, farces and soties to a wide social mix. Its diffusion In the pre-book age, the written word was preserved by scribes and clercs inside and outside the monastic establishments where most