Le Navire Poeme Baroque

devoir me déguiser me mit la tête à l’envers. Je tâche à m’expliquer ce délire. Quoi ! se peut-il qu’une dépersonnalisation puisse déjà promettre une telle félicité ? À cet âge déjà ? Non : le plaisir plutôt d’être en couleur, d’être brillant, d’être baroque, de jouer à paraître qui l’on n’est pas… Ma joie fut infiniment rafraîchie lorsque j’entendis Mme Jardinier déclarer que, quant à Julien, elle le mettrait en pâtissier. – 73 – « Ce qui importe, pour ces enfants, expliquait-elle à ma mère (et

L'époque et le tempérament du créateur se concentrent dans l'objet d'art (qui peut être aussi bien un bâtiment, une pyramide par exemple ou un édifice signé Jean Nouvel, qu'une peinture de Picasso, une symphonie de Mozart, un livre de Victor Hugo, un poème de Rimbaud, une photographie de Cartier-Bresson, etc.). L'objet, quant à lui, ne prend son sens qu'avec la culture, le tempérament et le caractère du personnage appréciant le travail. D'où la nécessité d'un amateur artiste. On ne naît pas amateur,

solennel; le pensif et flegmatique Allemand; lécossais à la mine résolue, aux vêtements bariolés de jaune; lAfricain à peau débène. — Une marchandise de contrebande, comme on dit maintenant. — Tous les éléments dun monde miniature sagitaient dans létroit navire, et avec eux, passions, projets, haines, amours, vice, vertus. Sur lavant se tenaient deux individus paraissant tout particulièrement sensibles aux beautés du glorieux paysage déployé sous leurs yeux. Le premier était un jeune homme de haute taille

son contexte. B. L'objet modelé par les institutions Retour à la table des matières La même convergence se manifeste d'un bout à l'autre de l'industrie : l'audace vient aux petits ; elle vient aussi aux débuts. Comparez le foisonnement baroque des premiers âges de l'aviation, ces machines volantes incroyables tendues de toile et de corde à piano (les premiers ouvriers qualifiés de l'aviation étaient des facteurs de pianos) avec le conformisme des avions actuels, flèches volantes à réaction

-  -  ;!N         K ? : 2 *    *           + *      ) D’un tel vouloir le serf point ne desire La liberté, ou son prot le navire, Comme j’atens, helas, de jour en jour De toy, Ami, le gracieus retour (…) 199   -       +  ) Comme oses tu ainsi abuser celle Qui de tout tems t’a esté si fidelle ? 200     L  ) En me changeant

tragédies d’inspiration antique, mais l’agitation et l’inquiétude de l’époque (guerres de Religion, mort des derniers Valois, Henri II, Henri III, Charles IX) influent sur les intrigues : on joue des tragédies qui se terminent dans le sang. Le théâtre baroque ne se soucie pas de règles ni de convenances, favorisant plutôt l’imagination et le merveilleux. Le goût de l’action extrême (scènes de violence, viols, meurtres…) et du surnaturel (oracles, apparitions, songes) le caractérisent. Les premières

tragédies d’inspiration antique, mais l’agitation et l’inquiétude de l’époque (guerres de Religion, mort des derniers Valois, Henri II, Henri III, Charles IX) influent sur les intrigues : on joue des tragédies qui se terminent dans le sang. Le théâtre baroque ne se soucie pas de règles ni de convenances, favorisant plutôt l’imagination et le merveilleux. Le goût de l’action extrême (scènes de violence, viols, meurtres…) et du surnaturel (oracles, apparitions, songes) le caractérisent. Les premières pièces

temps à lire pintar, pintor, pintura peindre, peintre, peinture pirrarse por (fam) être fou de poder oníríco pouvoir onirique poesía, poema poésie, poème poeta, poetisa poète, poétesse presenciar un espectáculo assister à un spectacle puesta en escena mise en scène reservar localidades réserver des places retablo barroco retable baroque sacar entradas en la taquilla prendre des billets au guichet sacar fotos prendre des photos soñar, fantaseo (el) rêver, rêverie tocho (fam) pavé (livre)

l’âme. La compagnie pétrolière Texaco qui occupait autrefois cet espace, et qui avait donné son nom à cet endroit, avait quitté les lieux depuis nani-nannan. Elle avait pris ses fûts, charrié ses réservoirs, tronçonnés ses tuyaux téteurs des gros navires, puis s’en était allée. Ses camions-citernes y stationnaient parfois pour préserver d’un pied sa chère propriété. Autour de cet espace abandonné, se bousculaient nos cases, notre Texaco à nous, compagnie de survie. Julot s’approcha de la Doum et

GAUVIN, Lise (1999), « Ecriture, surconscience et plurilinguisme : une poétique de l’errance », Ch. Albert (dir.) Francophonies et identités culturelles, Paris, Karthala, pp. 13-29. GAUVIN, Lise (2001), « L’imaginaire des langues : du carnavalesque au baroque (Tremblay, Kourouma) », Littérature, n° 121, pp. 101-115. GAUVIN, Lise (2000), Langagement. L’écrivain et la langue au Québec, Montréal, Boréal. GAUVIN, Lise (2003), « La notion de surconscience linguistique et ses prolongements », in Les Etudes littéraires