Le Papillon De Lamartine

habituées du ruisseau de Fataoua ½ , accablées de sommeil et de chaleur, étaient couchées tout au bord, sur l’herbe, les pieds trempant dans l’eau claire et fraîche. – L’ombre de l’épaisse verdure descendait sur nous, verticale et immobile ; de larges papillons d’un noir de velours, marqués de grands yeux couleur scabieuse ¾ volaient lentement, ou se posaient sur nous, comme si leurs ailes soyeuses eussent été trop lourdes pour les enlever ; l’air était chargé de senteurs énervantes et inconnues ; tout

révélations, un extrait fixé, desséché, vidé, un système d'idées générales abstraites, tirées de cette même expérience ou plutôt de ses couches les plus superficielles. Autant vaudrait disserter sur l'enveloppe d'où se dégagera le papillon, et prétendre que le papillon volant, changeant, vivant, trouve sa raison d'être et son achèvement dans l'immutabilité de la pellicule. Détachons, au contraire, l'enveloppe. Réveillons la chrysalide. Restituons au mouvement sa mobilité, au changement sa fluidité

derniers mots des deux premiers vers. Quel son entendon ? - Lisons les vers suivants. Quels sont les sons qui vont par deux ? La rime est faite de sons qui se répètent. Complétez ce petit tableau qui analyse les rimes dans un poème de LAMARTINE. Le poème de LAMARTINE Sons des rimesa. Voilà les feuilles sans sève b. Qui tombent sur le gazon c. Voici le vent qui s’élève d. Et gémit dans le vallon e. Voilà l’errante hirondelle f. Qui rase du bout de l’aile g. L’eau dormante des marais h. Voilà l’enfant

dans les lettres de Madame de Sévigné», mémoire de maîtrise, 1960, iv, 174 p. Dir. : Ernest Gagnon. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1960 v.016; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1960 v.016. Marie-Charles-René, sœur S. N.J.M., «Le sentiment de la nature chez Lamartine», mémoire de maîtrise, 1954, xv, 104 p. Dir. : Jean Houpert. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1954 v.015; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1954 v.015. Marie-de-Saint-Stanislas Kostha, sœur C. S.C., «Brunetière et la Revue des deux mondes . Évolution religieuse

de nouvelles inspirations, et du mystère. L'auteur du ‘’Bateau ivre’’ avait décidément soif d'autres visions : « De tes noirs Poèmes, - Jongleur ! Blancs, verts, et rouges dioptriques, Que s'évadent d'étranges fleurs Et des papillons électriques ! » (vers 145 à 148). _________________________________________________________________________________ Rimbaud, qui affectait des allures provocantes, la pipe au bec, les cheveux dans le cou, qui se refusait à travailler et passait

nouvelles inspirations, et du mystère. L'auteur du ‘’Bateau ivre’’ avait décidément soif d'autres visions : « De tes noirs Poèmes, - Jongleur ! Blancs, verts, et rouges dioptriques, Que s'évadent d'étranges fleurs Et des papillons électriques ! » (vers 145 à 148). ____________________________________________________________ _____________________ Rimbaud, qui affectait des allures provocantes, la pipe au bec, les cheveux dans le cou, qui se refusait à travailler et passait

nouvelles inspirations, et du mystère. L'auteur du ‘’Bateau ivre’’ avait décidément soif d'autres visions : « De tes noirs Poèmes, - Jongleur ! Blancs, verts, et rouges dioptriques, Que s'évadent d'étranges fleurs Et des papillons électriques ! » (vers 145 à 148). ____________________________________________________________ _____________________ Rimbaud, qui affectait des allures provocantes, la pipe au bec, les cheveux dans le cou, qui se refusait à travailler et passait

son sicle moderne de nouvelles inspirations, et du mystre. Lauteur du Bateau ivre avait dcidment soif dautres visions De tes noirs Pomes, - Jongleur Blancs, verts, et rouges dioptriques, Que svadent dtranges fleurs Et des papillons lectriques (vers 145 148). _________________________________________________________________________________ Rimbaud, qui affectait des allures provocantes, la pipe au bec, les cheveux dans le cou, qui se refusait travailler et passait des heures

partir de sa seule description reconstituer l’atelier. On trouve dans la littérature technique bien d’autres descriptions des métiers. L’Encyclopédie s’en distingue par sa démarche. Ses rédacteurs se comportent comme les naturalistes qui décrivent un papillon épinglé sur une feuille de carton blanc. Ils ont la même objectivité, le même regard géométrique, rationnel : ils décrivent, nomment, classent et articulent objets et opérations comme s’ils voulaient les ranger dans un herbier… Inutile de chercher

Hussonnet ambitionnait la gloire et les profits du théâtre. Il collabo-rait à des vaudevilles non reçus, « avait des masses de plans, tournait le couplet ; il en chanta quelques-uns. Puis, remarquant dans l’étagère un volume de Hugo et un autre de Lamartine, il se répandit en sarcasmes sur l’école romantique. Ces poètes-là n’avaient ni bon sens ni correction, et n’étaient pas Français, surtout ! Il se vantait de savoir sa langue et épluchait les phrases les plus belles avec cette sévérité hargneuse