Le Peuple Gouverne T Il En Démocratie

entre droit et société : - Le droit en tant que phénomène social (circularité : le droit généré par le social / la règle de droit structurant la société) - La norme juridique en tant que norme sociale (auto-nomie / hétéro- nomie ; démocratie et autres formes de gouvernement) - La science du droit en tant que science sociale (les voies de la connaissance du droit : sociologie juridique ; philosophie du droit ; anthropologie juridique et le juriste) 2- Les concepts d’analyse :

représentés » La démocratie, en tant que système politique, soutient un régime dans lequel la souveraineté est attribuée au peuple qui l'exerce de façon directe, indirecte ou semi-indirecte. On la résume bien souvent à une phrase d’Abraham Lincoln « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » ; phrase qui sera reprise dans la constitution de 1958. Le peuple exerce donc la souveraineté nationale. La démocratie directe est un régime dans lequel le peuple adopte lui-même les lois

II. SYSTEME POLITIQUES ET DEMOCRATIE II. SYSTEME POLITIQUES ET DEMOCRATIE 2.1 La spécificité des systèmes démocratiques C’est à Athènes que naquit la première démocratie du monde. La particularité de l’époque est l’exclusion des femmes et bien sûr des esclaves. Plus tard, tout au long de la période féodale en Europe, on vit apparaître des gouvernements autoritaires voir même totalitaires. Après avoir montré les caractéristiques du totalitarisme, nous présenterons les spécificités des régimes

De nos jours, république et démocratie sont deux termes beaucoup utilisés. On a tendance néanmoins à les confondre, à les mélanger, alors qu’ils ont une signification et une histoire différentes. En français, le mot république est devenu largement synonyme de démocratie, et s’oppose alors au despotisme ou totalitarisme. Cette assimilation s’explique par l’histoire politique française. Le régime de Vichy est fondé en opposition avec la République dont le démocratisme avait, aux yeux du maréchal Pétain

représentatif (1995) I/ Introduction à l'oeuvre Dans son ouvrage Principes du gouvernement représentatif, Bernard Manin, s'attache à étudier la naissance des démocraties représentatives selon un postulat simple : l'une des caractéristiques des démocraties modernes est le rôle central donné au principe électif, par opposition aux démocraties directes dont Athènes était le modèle par excellence. Or comment, et pourquoi, a pu s'effectuer ce passage vers un nouveau mode de gouvernement ? Quels en sont

compte de la continuité des générations ; alors que dans l’autre, elle appartient au peuple, un être réel, défini comme l’ensemble des hommes vivant sur un territoire donné. Dans le cas de la souveraineté nationale, la mise en place d’une démocratie directe est impossible, dans le cas de la souveraineté populaire la mise en place d’une démocratie directe est possible mais difficilement praticable, d’où le fait que le peuple ou la nation délègue à des représentants l’exercice de la souveraineté. Dès lors

Bernard Manin, né le 19 avril 1951 à Marseille, est un politologue français travaillant dans le domaine de la pensée politique et connu pour ses travaux sur le libéralisme et la démocratie représentative. Il est professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris et professeur à la New York University. Formation et carrière Il entre en 1970 à l'Ecole normale supérieure, et est reçu à l'agrégation de philosophie en 1973. L'année suivante, il obtient une maîtrise de science politique

est-elle indivisible ? » En droit constitutionnel, la thématique du pouvoir en général a une place capital et récurrente. Le pouvoir et son exercice soulève une multitudes de questions juridiques et sociales. Pourquoi les gouvernants ont le droit de gouverner et de diriger les autres ? Comment peut-on justifier ce droit ? Est-il réellement légitime donc, et si oui, en quoi ? Toutes ces questions nécessitent une réflexion car elles demeurent assez complexes. D'ailleurs, il n'existe qu'un nombre limité

distinctes. Il s'agit d'abord d'améliorer la démocratie «électorale-représentative». Il y a un autre volet : celui de la conception même des institutions de l'intérêt général. Le désenchantement démocratique semble dériver d'un idéal de fusion entre gouvernés et gouvernants. Si l'identification à un candidat est un des ressorts naturels du choix électoral, c'est la distance qui caractérise en effet fonctionnellement la situation relative des gouvernés, fondée sur la vision d'une société une et simple

distinction entre les régimes est tripartite, selon le degré de liberté laissé au peuple : les démocraties pluralistes, les régimes autoritaires et les systèmes totalitaires. La notion de régime sert à rendre compte de la manière dont sont organisés les pouvoirs publics. Lorsque l’on parle des régimes démocratiques, les organes de gouvernement sont issus, directement ou indirectement, d’élections librement disputées. Ces démocraties pluralistes, selon leur organisation constitutionnelle, relèvent plutôt