Le Piano Verlaine

Partager Paul VERLAINE (1844-1896) A Albert Mérat A Charles Baudelaire A Clymène A George Verlaine A Horatio A la louange de Laure et de Pétrarque A la manière de Paul Verlaine A la princesse Roukhine A la promenade A Madame X... A poor young shepherd A un passant A une femme Adieu Agnus Dei Allégorie Après trois ans Art poétique Asperges me Autre (Impression fausse) Avant que tu ne t'en ailles Ballade à propos de deux ormeaux qu'il avait Ballade en rêve Beams Beauté des

Envoyé par Servane. ANALYSE DES RECUEILS DE POESIES DE VERLAINE (librement inspirée du profil sur Les Fêtes galantes, très intéressant à mon goût) Poèmes Saturniens (1866) ¾ des poèmes composés pendant ces années de lycée ➢ Le titre : Saturne est une planète du système solaire, célèbre pour sa couleur jaune et ses anneaux satellites. Elle est réputée depuis la plus haute antiquité pour avoir une influence néfaste sur la vie des hommes. Saturne = aussi le dieu romain du Temps (=Cronos

décide alors de rejoindre à Paris son père dont la nouvelle épouse est musicienne. Elle lui donne alors des cours de piano et en 1879, il entre au Conservatoire de musique. Mais, jugé sans talent par ses professeurs, il est renvoyé au bout de deux ans et demi de cours avant d’être enfin réadmis en 1885. C’est d’ailleurs durant cette période qu’il composera sa première pièce pour piano connue, ‘‘Allegro’’ (1884). Mais il est cependant incapable de produire une meilleure impression sur ses professeurs

longtemps défunt. Paul Verlaine a alors le génie de trouver une musique qui traduise au plus juste la discordance du Moi et du monde hérité de Baudelaire et, en 1874, avec son recueil intitulé Romances sans paroles il a recours à l’impressionnisme pictural pour peindre des états d'âmes complexes et mélancoliques. Le poème que nous allons étudier s'intitule '' Ariette III '' et est extrait de la première section '' Ariettes Oubliées '' qui sont à l'origine des pièces pour chant et piano caractérisées par

17 mai 1866 à Honfleur et mort le 1er juillet 1925 à Paris, était un compositeur et pianiste français. Malgré des études courtes au Conservatoire de Musique où il est peu considéré par ses professeurs, il compose de très nombreuses œuvres pour piano, orchestre ainsi que des œuvres vocales : Vers 1886, Erik Satie compose ses premières œuvres (Ogives) mais c’est en 1888 et 1890 qu’il obtient la faveur du public avec respectivement ses trois Gymnopédies et ses six Gnossiennes. Ces dernières sont

Verlaine La tentation de la dissonance Deux postulations simultanées : l’une vers Dieu, l’autre vers Satan Le lyrisme post-baudelairien 3e tiers du 19e siècle : apogée du matérialisme scientiste Triomphe de la bourgeoisie Utilité de l’art du poète ? Romantisme décadent-- époque révolue Révoltes de Rimbaud et de Lautréamont, trop marginaux encore et peu lus Il faudra attendre la fin du siècle et la chute du scientisme pour voir un grand poète avec lyrisme total : P. CLAUDEL

on parle pour un registre lyrique devient un véritable symbole (Le piano qui baise une main frêle, Verlaine). Il est souvent influencé par des peintures, et par la musique. Pour les symbolistes, tels Verlaine et Baudelaire, le monde ne se limite pas à l’apparence, ni à ce qu’on connait de lui. Il est purement irrationnel, un véritable mystère que les poètes tentent d’éclaircir à travers l’art des mots. Dans Initium, de Verlaine (Poème saturniens), le poète parle de musique, de poésie, tout en racontant

branchePart une voixSous la ramée...O bien aimée.L'étang reflèteProfond miroir,La silhouetteDu saule noirOù le vent pleure...Rêvons, c'est l'heure | Un vaste et tendreApaisementSemble descendreDu firmamentQue l'astre irise...C'est l'heure exquisePaul Verlaine 5) CLAIR DE LUNEVotre âme est un paysage choisiQue vont charmant masques et bergamasquesJouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques.Tout en chantant sur le mode mineurL'amour vainqueur et la vie opportune

nombreuses interprétations sans qu'aucune soit réellement satisfaisante. Il en donnera l'autographe à E. Blemont, futur directeur de "la Renaissance littéraire et artistique" qui le laissera à la Maison de la Poésie. Il existe une copie faite par Verlaine, avec quelques variantes et le titre : Les voyelles (Bibliothèque Nationale, ancienne collection Barthou). Première publication dans Lutèce, 5 octobre 1883. Ici, le poète joue avec les mots, les lettres, les couleurs et les sons (bombinent, rire

les uns-les-autres peu faisant des frontières. Ainsi nous retrouvons dans la musique des inspirations et des philosophies correspondants aux mouvements de l'époque : L'Impressionnisme : attaché à la musique se comprend grâce à l'oeuvre de Paul Verlaine Art poétique (1874) où il défend le flou, l'extase qui remplace l'émotion. Le mouvement est effectif en musique de 1902 avec l'oeuvre de Debussy, Pélléas et Melisande et se termine en 1918, année de sa mort. Le Néoclassicisme : antiromantique et