Le Pin-au-Haras

Possesseurs de fruits mûrs que dirai-je aux insultes Ouïr ta voix ligure en nénie ô maman Puisqu'ils n'eurent enfin la pubère et l'adulte De prétexte sinon de s'aimer nuitamment Il y avait des fruits tout ronds comme des âmes Et des amandes de pomme de pin jonchaient Votre jardin marin où j'ai laissé mes rames Et mon couteau punique au pied de ce pêcher Les citrons couleur d'huile et à saveur d'eau froide Pendaient parmi les fleurs des citronniers tordus Les oiseaux de leur bec ont blessé vos grenades

Possesseurs de fruits mûrs que dirai-je aux insultes Ouïr ta voix ligure en nénie ô maman Puisqu'ils n'eurent enfin la pubère et l'adulte De prétexte sinon de s'aimer nuitamment Il y avait des fruits tout ronds comme des âmes Et des amandes de pomme de pin jonchaient Votre jardin marin où j'ai laissé mes rames Et mon couteau punique au pied de ce pêcher Les citrons couleur d'huile et à saveur d'eau froide Pendaient parmi les fleurs des citronniers tordus Les oiseaux de leur bec ont blessé vos grenades

l’instruire. Durant des jours et des semaines, il s’obstina à lui faire toucher et palper alternativement deux petits objets, une épingle, puis une plume, puis toucher sur une feuille imprimée à l’usage des aveugles le relief des deux mots anglais : pin et pen. Et durant des semaines, il n’obtint aucun résultat. Le corps semblait inhabité. Pourtant il ne perdait pas confiance. Je me faisais l’effet de quelqu’un, racontait-il, qui, penché sur la margelle d’un puits profond et noir, agiterait désespérément

l’amour des lettres est incompatible avec l’esprit des affaires. FIGARO. Le ministre, ayant égard à la recommandation de Votre Excellence, me fit nommer sur-le-champ garçon apothicaire. LE COMTE. Dans les hôpitaux de l’armée ? FIGARO. Non ; dans les haras d’Andalousie. LE COMTE, riant. Beau début ! FIGARO. Le poste n’était pas mauvais, parce qu’ayant le district des pansements et des drogues, je vendais souvent aux hommes de bonnes médecines de cheval… LE COMTE. Qui tuaient les sujets du roi ! FIGARO

l’instruire. Durant des jours et des semaines, il s’obstina à lui faire toucher et palper alternativement deux petits objets, une épingle, puis une plume, puis toucher sur une feuille imprimée à l’usage des aveugles le relief des deux mots anglais : pin et pen. Et durant des semaines, il n’obtint aucun résultat. Le corps semblait inhabité. Pourtant il ne perdait pas confiance. Je me faisais l’effet de quelqu’un, racontait-il, qui, penché sur la margelle d’un puits profond et noir, agiterait désespérément

l’instruire. Durant des jours et des semaines, il s’obstina à lui faire toucher et palper alternativement deux petits objets, une épingle, puis une plume, puis toucher sur une feuille imprimée à l’usage des aveugles le relief des deux mots anglais : pin et pen. Et durant des semaines, il n’obtint aucun résultat. Le corps semblait inhabité. Pourtant il ne perdait pas confiance. Je me faisais l’effet de quelqu’un, racontait-il, qui, penché sur la margelle d’un puits profond et noir, agiterait désespérément

ô maman Puisqu'ils n'eurent enfin la pubère et l'adulte De prétexte sinon de s'aimer nuitamment agrandir l’image page précédente page suivante table artyuiop Alcools Il y avait des fruits tout ronds comme des âmes Et des amandes de pomme de pin jonchaient Votre jardin marin où j'ai laissé mes rames Et mon couteau punique au pied de ce pêcher Les citrons couleur d'huile et à saveur d'eau froide Pendaient parmi les fleurs des citronniers tordus Les oiseaux de leur bec ont blessé vos grenades

Possesseurs de fruits mûrs que dirai-je aux insultes Ouïr ta voix ligure en nénie ô maman Puisqu'ils n'eurent enfin la pubère et l'adulte De prétexte sinon de s'aimer nuitamment Il y avait des fruits tout ronds comme des âmes Et des amandes de pomme de pin jonchaient Votre jardin marin où j'ai laissé mes rames Et mon couteau punique au pied de ce pêcher 61 Les citrons couleur d'huile et à saveur d'eau froide Pendaient parmi les fleurs des citronniers tordus Les oiseaux de leur bec ont blessé vos

GRAND BOURG GUERET LA SOUTERRAINE SAINT GERMAIN BEAUPRE PERIGUEUX BEAUMONT DU PERIGORD BERGERAC BERGERAC BERGERAC LALINDE EYMET LALINDE MOULEYDIER SAINT GERMAIN ET MONS CHAMPAGNAC DE BELAIR LES GRAULGES JAVERLHAC MILHAC DE NONTRON NONTRON ST MARTIN LE PIN ST PARDOUX LA RIVIERE SAINT ESTEPHE CERCLES ST PARDOUX LA RIVIERE LA GONTERIE BOULOUNEIX COULOUNIEIX CHAMIERS CHAMPCEVINEL CHANCELADE CORNILLE 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024 024

achetez−la, car nul ne peut la prendre, Elle a pour se défendre, outre ses Béarnais, Vingt mille Turcs ayant chacun double harnais. Quant à nous, autrefois, c'est vrai, nous triomphâmes; Mais, aujourd'hui, vos preux ne valent pas des femmes, Ils sont tous harassés et du gîte envieux, Et je suis le moins las, moi qui suis le plus vieux. AYMERILLOT 27 La Legende des Siecles Sire, je parle franc et je ne farde guère. D'ailleurs, nous n'avons point de machines de guerre; Les chevaux sont rendus, les gens rassasiés;