Le Pouvoir Des Fables These

lecteur lui-même est susceptible d'avoir, d'où une fonction éducative. L'objectif réel de l'écrivain est d'inviter le lecteur à remettre en question ses façons de faire et de penser : s'il a quelques défauts, il doit s'en corriger. Ainsi, dans ses fables La Fontaine dénonce les défauts des hommes en général. Le fabuliste les pointe du doigt; le lecteur doit y remédier. On peut également noter Voltaire, qui, en reprenant la forme traditionnelle du conte, l'a modifié pour en faire un conte philosophique

où je fais cette moralité, / Si Peau d'Âne m'était conté, / J'y prendrais un plaisir extrême » ( « Le pouvoir des fables », VIII, 4). Apprécier l’art de l’écriture de l’auteur, en particulier des poètes. Exemples : -l’art de la versification dans les tragédies classiques (Phèdre, Racine : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ») ou les drames romantiques de Victor Hugo ; -les fables de La Fontaine : le travail sur les sonorités (allitération pour traduire la violence du fléau : « Un

animaux personnifiés. Dans Les Fables, Jean de la Fontaine a souvent recours à l'anthropomorphisme pour dénoncer les défauts de la société. La morale est généralement placée à la fin du récit et implicite, comme dans "Le corbeau et le renard" : "tout flatteur vit au dépens de clui qui l'écoute". Selon La Fontaine, "l'apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme la moralité." (préface des Fables). Mais la morale peut aussi de

d’airain et qui dit : La tour croulera ». Cette violence est répétée au milieu de chapitre, Hugo répète que « l’architecture est détrônée » (l.390). Il s’agit donc de la fin d’un règne, du règne de l’architecture en tant que symbole du pouvoir de l’Eglise. Ce pouvoir a été renversé de la même manière que la Révolution Française a aboli la monarchie. (Il faut noter que le XIXe siècle idéalise la Révolution Française, occultant tous les crimes pour ne voir que le souffle de la liberté, dans une vision

commentez et discutez cette idée d’un critique. I/ INTRODUCTION Amorce : L’on pourrait partir du rôle de la littérature qui est de poser les problèmes et d’interroger le monde / de la mission d’éveilleur de l’écrivain. Rappel de la thèse / Reformulation de la thèse : La mission de l’écrivain n’est pas d’aider le lecteur à s’évader mais à le mettre face aux difficultés de l’existence. / L’œuvre de l’écrivain de consiste pas à faire perdre le sens de la réalité par le rêve mais à choquer en révélant

avec des monstres ou encore des princesses comme « les trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas ou encore « Harry Potter » de J.K. Rowling qui montrent des qualités que nous n’avons pas comme le courage avec les « trois mousquetaires » ou encore des pouvoirs magiques comme « Harry Potter » et « Hermione ». Pour finir, l’héroïsme ne signifie pas quelque chose d’exceptionnelle mais un acte que nous faisons dans la vie de tous les jours, aider son prochain. Nous venons de voir que le lecteur baigne

descriptif : point de vue omniscient et parfois recours au merveilleux. • Des figures de style : hyperboles, effets de gradation et d’ accumulation, répétitions. • Des formes elliptiques : il s’agit de passer sous silence certaines situations pour pouvoir théâtraliser la scène. · Le registre fantastique Il est défini par Tsvetan Todorov comme "l’intrusion de l’irréel dans la vie réelle". Le lecteur hésite entre une explication irrationnelle et une explication rationnelle. On peut le reconnaître par

majeur dans la fiction. Néanmoins, au delà de son pouvoir émotionnel, le personnage fictif peut aussi cacher une autre facette par exemple, celle d'un porte parole. En effet, ce personnage ; tous comme l'histoire dans laquelle il demeure, peuvent être un moyen pour l'auteur de s'exprimer sans redouter la censure ou de différentes réprimandes. Prenons l'exemple de Jean De La Fontaine qui de part ses Fables réussissait à se moquer de la cour royale en réalisant un parallélisme

argumenter, c’est donc s’assurer d’être compris. Le locuteur expose sa thèse et l’étaie, en s’appuyant sur des arguments et des exemples précis. Lantier, dans Germinal, a compris les vertus de la clarté. Il use de phrases simples, proches de la maxime (« La salariat est une forme nouvelle de l’esclavage ») et de comparaisons concrètes (« la mine doit être mineur, comme la mer est au pêcheur, comme la terre est au paysan »). La thèse est ferme et claire, le propos simple, voire simpliste…et l’auditoire

hommes en des pays merveilleux, peuplés d’êtres étranges que notre imagination enfante. » Eh bien, non. Les hommes ne vous suivront plus, ô poètes. Vous n’avez plus le droit de nous tromper. Nous n’avons plus la puissance de vous croire. Vos fables héroïques ne nous donnent plus d’illusions ; vos esprits, bons ou méchants, nous font rire. Vos pauvres fantômes sont bien mesquins à côté d’une locomotive lancée, avec ses yeux énormes, sa voix stridente, et son suaire de vapeur blanche qui court