Le Pouvoir Financier Du Seigneur

commerçants. A cette fonction on ajoute la fonction de coffre fort, si on a des pièces, il faut se protéger, il faut donc des pièces, et donc pouvoir les payer, il faut donc être riche pour pouvoir se protéger, et lever des armées. Quand on reçoit nos impôts, on doit les payer, si on les paye pas à temps, on doit payer plus, car il y'a des intérêts. Avant le seigneur qui levait les impôts devait directement aller les chercher, et donc pour se faire, il doit avoir des hommes. On a en notre possession

ainsi obtenir armoiries et titres qui le déterminent en théorie comme noble. En parallèle de ces éventuelles tromperies existent également des confusions. Comme celle entre seigneurie et noblesse par exemple : dans le langage courant, « un grand seigneur » désignait un noble ancien, aisé et puissant. Mais la possession d’une seigneurie n’est plus en soi un signe de noblesse à l’époque moderne (puisqu’une seigneurie s’achète comme tout autre bien). Cependant, puisque la noblesse se mesure à la propriété

étape est la conquête du Xinjiang durant le règne de Qianlong. Cependant cela ne va pas sans problème : la succession de trois grands souverains (Kangxi, Yongzheng, Qianlong dont les règnes s’étendent de 1662 à 1796) accélère la concentration du pouvoir entre les mains de l'empereur et de son entourage immédiat. Mais à force les empereurs n'ont plus l'étoffe de leur prédécesseurs et tout cela se dérègle. Les effectifs de l'administration stagnent en dépit de la croissance démographique (la population

renouer avec le passé, se faisant encore couronné a Rome : 1433 Sigismond 1452 Philippe III Renouvellement impérial, le voyage en Italie est l'occasion d'une succession fastueuse, d'entrée dans toutes les villes d'Italie. Une tentation projet de pouvoir a nouveau intervenir dans les affaires politiques italiennes, mais des ambitions que la Germanie ne soutient pas, 'autorité politique du roi de Germanie s'est considérablement affaiblie? Souveraineté absente de l'empereur L'empereur détient

caractérise par affaiblissement du pouv royal, morcèlement du terr en petites principautés + prérogatives régaliennes tombent entre les mains des seigneurs (justice, législation, impôts). Début du XIIIème s : féodalité se terminant avec la bataille de Bouvines en 1214 : marque la fin de la « féodalité dominante » car fin de la dominat° de ces gds seigneurs = 1ère fois qu’un roi défait ces derniers donc défaite de la féodalité. Philippe II Auguste (1180-1223) bat une coalit° de gds féodaux. Commence

Cependant, on compte encore beaucoup de déshérités et le contraste demeure grand entre les nouvelles fortunes qui s’af- fichent et une grande part de la population qui survit au jour le jour. Les révoltes des paysans davantage tournées contre leurs seigneurs que contre l’État attestent du maintien d’un modèle féodal qui apparaît de plus en plus anachronique. C’est ce que l’acte III en particulier du Mariage mettra en scène. 9782340-034785_001-128.indd 9 16/07/2019 16:1310 Une société en mutation

L’étymologie du mot franchise fait remonter celui-ci au Moyen Age. Le mot "franc" était alors utilisé pour désigner la reconnaissance d’un privilège. On appelait ainsi "villes franches" les bourgs autorisés à user d’un privilège en principe réservé aux seigneurs. C’est au début du XXème siècle que l’ancêtre de la franchise actuelle a vu le jour. La Lainière de Roubaix a développé ce type de distribution dès les années 30 par le biais d’une enseigne toujours célèbre aujourd’hui, Pingouin. C’est aux Etats-Unis

sont ceux qui ont soutenu la candidature d’Ali, cousin et gendre du prophète. Les chiites affirment qu’il y a un sens caché des versets du Coran que Mohamed a transmis à Ali. Au-delà de la controverse religieuse, il s’agit d’une querelle pour le pouvoir « habillée » par un discours religieux visant à camoufler les ambitions des uns et des autres. Il est important de souligner que si les musulmans sont nombreux, le « monde musulman » n’est pas un monolithe. Il est caractérisé par une extrême fragmentation

blocage institutionnel. Le roi gouverne seul, ses divers conseillers n'ont pas de pouvoir décisionnel et sont de simples techniciens. Le pouvoir est tiraillé entre deux logiques : la centralisation monarchique, et l'octroi de libertés provinciales matérialisées par les Parlements. La monarchie absolue est contestée : la bourgeoisie et la noblesse veulent une monarchie parlementaire où elles puissent partager le pouvoir du roi. Les parlements, en vertu de leurs droits de remontrance, peuvent refuser

les identifie. Les grands seigneurs ont des dettes qu'ils ne remboursent pas, ou le plus tard possible comme dans La Chauve-souris, Le Buisson et Le Canard (XII, 7) où il y a un "simple grand seigneur, qui tous les jours se sauve/ Par un escalier dérobé." mais aussi la noblesse se désintéresse de l'éducation de ses enfants: on peut le voir dans L'Education (VIII, 24). Les fables traitent de la bourgeoisie la plus en vue: le financier, où dans Le Savetier et le Financier (VIII,2), il jalouse un savetier