Le Premier Empire Une Monarchie Dénaturée

législatif ne représente pas la Nation, mais les intérêts de l’arrondissement d’où vient chaque député. Il est composé pour l’essentiel de propriétaires et juristes, mais également d’industriels et financiers (les intellectuels, très présents pendant la Monarchie de juillet, en disparaissent en revanche). C’est l’empereur et lui seul qui incarne la Nation. La seule attribution importante du Corps législatif est le vote du budget. Ce rôle accuse un net recul par rapport à l’époque monarchique. La chambre

en France, C. Émeri et C. Bidegaray, p. 14). 1 – Maurice Duverger[3] distingue deux cycles : 1789 à 1870 et 1870 à nos jours. Le premier est marqué par une instabilité constitutionnelle causée par l’affrontement entre la légitimité monarchique qui décline et la légitimité démocratique qui tend à s’affirmer. De 1789 à 1814 se succèdent trois régimes : la Monarchie limitée (1789/1792), la République[4] (1792/1799) puis la dictature (1799/1814). De 1814 à 1870, il retrouve la succession des mêmes

permettre à son entourage et au lecteur de prendre conscience de certains fondements de notre monde. Le conte philosophique, c'est une guerre, c'est un genre dans lequel Voltaire s'est illustré avec l'ingénu et Candide. Dans ce genre littéraire, au premier abord, les deux termes semblent s'opposer (conte et philosophique). Qui dit conte, dit liberté, imagination, gaieté et coïncidences invraisemblables. Et lorsqu'on parle de philosophie, on pense à la raison, la réflexion et aux questions susciter

la veille de 1789, l’Etat tel que nous le connaissons aujourd’hui est effectivement bien assis (institutions, droit administratif,…) néanmoins la forme de nos instituions n’est pas la même que sous l’ancien régime. Nos institutions viennent du 1er empire. La révolution est un élément historique car 1789 est une date symbolique cependant on a la vision déformée de la vision de 1789 avec une impression qu’avant 1789, c’était de l’obscurantisme. C’est l’apparition de nouvelles institutions mais avec

lors qu’il y a une société, il y a des règles de vie et donc un pouvoir politique. Comment un individu accepte l’existence du pouvoir politique ? Il existe plusieurs réponses, analyses à ce questionnement : • Les penseurs chrétiens. Le tout premier qui a réfléchit sur le pouvoir politique se nomme Saint Paul. Ce dernier vivait au Ier siècle après Jésus-Christ. Selon lui, le pouvoir existe car il vient de Dieu, tout simplement. Plus tard après lui, au Vème siècle après J-C, celui qui écrit est

vous n'êtes que des enfants ! » Esprit des Lois, XXX, 14. « Montesquieu a fait voir... » Mine DE STAËL. « La France avait perdu ses titres de noblesse ; Montesquieu les lui a rendus. » VOLTAIRE. TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS CHAPITRE PREMIER. — 7 Une révolution dans la II 43 méthode III. — La dialectique de l'histoire II. — Une nouvelle théorie de la loi 28 IV. — « Il y a trois gouvernements... » 65 V. — Le mythe de la séparation des pouvoirs 98 VI. — Le parti pris de

même monde. Ceux du 4ème savent qu'ils ne vivent pas dans le monde d'homere, mais avent que c'est lui qui leur a révélé leur culture. Il n'y a rien qui donne autorité à Homere pour écrire ses textes. Il tire son autorité du fait qu'il fut été le premièr à parler, à écrire. Il ne donne aucune indication sur son savoir. Histoire va donner trois concepts : religion, science, politique. Homere ne faitpasnde distinctions entre hommes et dieux. Dc pas de véritable politique, d'ordre de vie. Les hommes

Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte (20 avril 1808 - 9 janvier 1873), est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 avec 74 % des voix au suffrage universel masculin, ainsi que le troisième empereur des Français (1852-1870) sous le nom de Napoléon III à partir du 2 décembre 1852. Il est donc à la fois le premier président de la République française et le dernier monarque français. Issu de la maison Bonaparte, prince français à sa naissance

lié à une histoire référentielle bien qu’en rupture avec l’état de nature. Le gain de ce pacte c’est la légitimité de la société civile qui est assurée puisque la liberté et l’égalité naturelles ne sont ni renoncées ni supprimées mais entièrement dénaturées. Le pacte est d’association et non de soumission comme l’était celui de Hobbes. Contrat de chacun avec tous, le contrat rousseauiste ne comporte qu’une seule clause qui est l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à la communauté

femmes, enfants, étrangers. Les étrangers sont appelées les métèques en Grèce et les pérégrins à Rome. On a aussi les esclaves. On a d'une part l'émergence de la notion de citoyenneté qui commence à être opposé à la notion de sujet (Turquie était un empire: sujets). C'était un immense progrès historique que la naissance de la citoyenneté mm si elle était de nature élitiste. Cette démocratie reposait sur la réunion des citoyens donc ils s'assemblaient plus de 30 fois par an. Cette assemblée s'appelait