Le Repas des fauves

partout c'était un ordre et un silence effrayants. Un rempart de gazon enfermait l'armée dans une haute muraille, inébranlable au choc des catapultes. Le sol des rues était aspergé d'eau fraîche ; par les trous des tentes, ils apercevaient des prunelles fauves qui luisaient dans l'ombre. Les faisceaux de piques et les panoplies suspendues les éblouissaient comme des miroirs. Ils se parlaient à voix basse. Ils avaient peur avec leurs longues robes de renverser quelque chose. Les soldats demandèrent des vivres

auteurs de nombreux ouvrages et ont reçu de nombreux prix internationaux. Leur métier les amène à être sur le terrain une grande partie de leur temps. Ce métier exigeant leur demande de quitter avant le lever du jour la tente qui les met à l’abri des fauves, des éléphants, des buffles… et de la poussière, pour surprendre les lions aux toutes premières lueurs quand ils sont actifs ou encore pour suivre le réveil d’une famille de guépards que la nuit a surpris au milieu de la plaine, ou guetter la panthère

 » Alors le nain fit une laide félonie. Il entra chez un boulanger et lui prit pour quatre deniers de fleur de farine qu’il cacha dans le giron de sa robe. Ah ! qui se fût jamais avisé de telle traîtrise ? La nuit venue, quand le roi eut pris son repas et que ses hommes furent endormis par la vaste salle voisine de sa chambre, Tristan s’en vint, comme il avait coutume, au coucher du roi Marc. « Beau neveu, faites ma volonté : vous chevaucherez vers le roi Artur jusqu’à Carduel, et vous lui ferez

mais il était constamment en alerte et le son le plus ténu l'éveillait aussitôt. Il avait atteint l'âge avancé de vingt-cinq ans mais il possédait encore toutes ses facultés. Si sa chance persistait, s'il évitait les accidents, les maladies, les fauves et la famine, il pouvait espérer vivre encore une dizaine d'années. La nuit s'écoula, froide et claire, sans autre alerte, et la lune s'éleva lentement entre des constellations équatoriales qu'aucun œil humain ne connaîtrait jamais. Au fond des

suivi par un jeune porc qui se mit à fouiller et qui menaçait de tout détruire, lorsque Emmi, impatienté de voir le ravage inutile de cette bête vorace, lui allongea un coup de sa sarclette sur le groin. Le fer de la sarclette était fraîchement repassé et coupa légèrement le nez du porc, qui jeta un cri d’alarme. Vous savez comment ces animaux se soutiennent entre eux, et comme certains de leurs appels de détresse les mettent tous en fureur contre l’ennemi commun ; d’ailleurs, ils en voulaient

leur permettant d'accomplir les chefs-d'œuvre qui font la richesse culturelle de notre pays, même après tant et tant d'années et dont quelques uns nous entourent. Après l'intervention de Xavier, les Compagnons du devoir ont accepté de partager leur repas avec nous tout à l'heure dans le réfectoire de la Cayenne et vous pourrez leur poser toutes les questions qui ne manqueront pas de vous venir à l'esprit. Je vous dévoilerai ensuite un morceau « d'Harmonie » en prenant comme thème la construction des

front et riait en disant, — Mais non, il meurt pas, il est un peu secoué, c’est costaud, le cochon, il meurt pas comme ça, et il riait encore et demandait, — Alors les garçons, ça va ? on va manger ? et Matthieu découvrit que la bassine contenait leur repas et il s’efforça de ne rien laisser paraître de sa surprise parce que ce monde était le sien, même s’il ne le connaissait pas encore tout à fait, et chaque surprise, si rebutante fût-elle, devait être niée sur-le-champ et transformée en habitude, bien

tonnerres, de flots heurtés, de moissons mûres, Et retenant le vol obstiné des essaims, Les Poètes sacrés chanter les Guerriers saints, Ce pendant que le ciel et la mer et la terre Voyaient—rouges et las de leur travail austère— S'incliner, pénitents fauves et timorés, Les Guerriers saints devant les Poètes sacrés! Une connexité grandiosement calme Liait le Kchatrya serein au Chanteur calme, Valmiki l'excellent à l'excellent Rama: Telles sur un étang deux touffes de padma. —Et sous tes cieux dorés

d'un robinet qui coule Lecture méthodique 3 TRÊVE Trêve de blues de martèlements de piano de trompette bouchée de folie claquant des pieds à la satisfaction du rythme Trêve de séances à tant le swing autour de rings qu'énervent des cris de fauves Trêve de lâchage de léchage de lèche et d'une attitude d'hyperassimilés Trêve d'un instant d'une vie de bon enfant et de désirs et de besoins et d'égoïsmes particuliers. Lecture méthodique 4 HOQUET Pour Vashti et Mercer Cook Et

c'était un ordre et un silence effrayants. Un rempart de gazon enfermait l'armée dans une haute muraille, inébranlable au choc des catapultes. Le sol des rues était aspergé d'eau fraîche ; par les trous des tentes, ils apercevaient des prunelles fauves qui luisaient dans l'ombre. Les faisceaux de piques et les panoplies suspendues les éblouissaient comme des miroirs. Ils se parlaient à voix basse. Ils avaient peur avec leurs longues robes de renverser quelque chose. Les soldats demandèrent