Le Retour Du Tragique

d’abord, nous étudierons Don César, personnage pittoresque, bon vivant à la nature comique et burlesque s’impose dans l’espace de cet acte IV surprenant qui devient presque une interruption, puisque l'œuvre est plus caractérisée par ses éléments tragiques. Ce dernier occupe alors l’espace scénique durant six scènes sur les huit que comprend l’acte. De même que Don Salluste à l’acte I orchestre en véritable dramaturge une pièce justicière, César est le protagoniste des actes comiques par excellence

vengés , répares : « voilà par sa mort un chacun satisfait . Soulagement la mort de DJ débarrasse le monde d'un méchant : « grand seigneur méchant homme », (L.1) . Cause de désordre social , retour à l'ordre , à l'harmonie . Un dénouement tragique , élimination par la mort , des causes du désordre , retour au calme . II – Dénouement , Deus ex Machina ou logique dramatique . Deus ex Machina (latin ) : intervention d'un dieu sortit de la machine , une sorte de miracle . Un spectre « femme

avenir... sombre " et plus loin de " peines sans nombre ". La crainte revient encore à l'avant dernier vers où s'exprime l'idée que cet amour est impossible " En dépit des mornes retours ". Ces " mornes retours ", ce ne sont pas les retours de Verlaine dans un train de banlieue après une rencontre décevante, mais les retours de la peur, de cette inquiétude qui, lancinante, revient saper son " immense espoir". C'est une déclaration d'amour bien paradoxale pour quelqu'un qui envisage de construire sa

Dieu le sauve miraculeusement en la personne de son cousin, qui lui apporte des fonds. Retour en Saintonge à l’automne. 1568 : Premières armes. Participe à la prise d’Angoulême et de Pons (octobre). 13 mars 1569 : Condé est tué à Jarnac. D’Aubigné est témoin de sa mort. 25 juin 1569 : Participe au combat de La Roche-L’Abeille. Juillet-septembre 1569 : Siège de Poitiers. D’Aubigné quitte le siège. Retour en Saintonge. Octobre 1569-juillet 1570 : Coups de main en Saintonge. Grave crise

partir de l'édition de Jean Ribou, en 1687. Phèdre, fut la dernière tragédie profane écrite par Racine, néanmoins ce n'était pas la première fois qu'il choisissait un sujet déjà traité par des poètes tragiques romains et grecs. Ce fut aussi une pièce très appréciée du public grâce à sa construction tragique, à la profondeur de ses personnages et la richesse du texte, en particulier de la versification. On peut constater que certains vers sont devenus des classiques, comme « C’est Vénus tout entière à

de la mort destinée à tromper Béline.En effet, Toinette joue la parodie du désespoir tragique pour duper Béline. Si le registre n qu’elle emploie est celui de la tragédie, le public complice de son stratagème perçoit son exagération comique. Ainsi, Toinette multiplie les interjections – « Ah » (l.1,4) répété trois fois, « hélas » (l.8) - associées à des phrases exclamatives. Elle emploie le champ lexical du tragique dans une énumération saisissante digne d’un alexandrin classique : « Dieu », « malheur

noble effronterie », « scélérat », « ton crime ne demeurera pas impuni », « lâcheté » et bien sûr injures afin d’évacuer cette rage et se venger « perfide », « scélérat » • C’est une femme qui aime mais qui n’est pas aimée en retour, ce qui fait d’elle un personnage tragique, consciente de ce qui lui arrive à « Enfin, cette abord ne me permet plus de douter, et le coup d’œil qui m’a déçue, m’apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir » 3. Une menace de sentence divine qui plane

reine et abdiquer toute la conduite de son existence. C'est une preuve de lucidité « Phèdre mourante » . Le retour a l’impératif marque moins l’autorité que l’inquiétude. Peut être pressent elle que si elle n'obtient pas se qu'elle veut, elle va mourir. Elle est dans un état d'adoration, anéantissement, d'humilité. conclusion Ce texte est le texte de l'illusion de Phèdre./ La tragique est ici celui de la dérision. En acceptant sa passion, l’héroïne retrouve le gout de vivre. Elle sent son cœur

épistolaire-> effet de vraisemblance · Suivi du schéma narratif : situation initiale ( Des Grieux : un homme vertueux) élément perturbateur (l’amour accordé à Manon) péripétie ( vole, fuite, évasion, meutre…) situation final (mort de Mano-> retour de Des Grieux vertueux)B : Le plaisir de lecture dans l’œuvre : · Personnage en marge dès le début: « parce qu’il me semble qu’elle vaut un peu mieux que ses compagnes »· Vraisemblance : - vrai prénom : « M. de G…M… » - vrai lieux «  Saint Lazare »-

Le tragique / la tragédie Le tragique repose dans Phèdre sur une double tension : – D’une part l’impossibilité intérieure pour Phèdre de concilier son désir de gloire et son désir tout court, de pouvoir désirer en toute impunité et faire en sorte que son essence d’amoureuse glorieuse soit reconnu. Cette tension est exprimée dans la double référence au Soleil (la gloire) – qu’elle récuse avec sa mère, et dont elle veut se cacher – et à Vénus (l’amour) ; dans la double ascendance