Le Roman Doit Il Ouvrir Les Yeux Du Lecteur Sur La Vie

XIXème en France la population est divisée en plusieurs classes sociales, nous nous intéresserons à deux d'entre elles, la haute bourgeoisie et les ouvriers les plus pauvres. La haute bourgeoisie est une minorité dominante dans la société avec des revenus élevés, ce sont la plupart du temps des banquiers ou des grands négociants. Quant à eux les ouvriers sont moins imposants mais plus nombreux et perçoivent des salaires insuffisants et travaillent 72 par semaines sans vacances. Ainsi un écart est

tout cela ? » s’interrogeait Raymond Queneau, quelles fonctions peut-on, à votre avis, attribuer à la poésie ? Pierre Reverdy affirmait en parlant de son travail poétique « la poésie n’est ni dans la vie, ni dans les choses, c’est ce que vous en faites, et ce que vous y ajoutez ». La poésie doit-elle être un « aboli bibelot d’inanité sonore » comme le dit Mallarmé ? Charles Dantzig affirmait « la poésie ne se trouve pas que dans les vers ». La poésie consiste-t-elle à « construire un paravent

Commentaire Composé En 1885, Zola, romancier naturaliste du XIXe siècle, fait paraître Germinal, qui retrace la dure vie des mineurs dans le Nord de la France. Ce titre est en soi un programme, car il rappelle le mois de mars du calendrier révolutionnaire, avec sa promesse d’une renaissance, voire d’une révolution, avec ses hommes prêts à sortir de la terre, de la mine… Or l’incipit du roman nous plonge dans un milieu hostile : un homme marche dans le froid et la nuit, puis aperçoit les feux rougeoyants

l'influence de la littérature. Parmi les fonctions de la littérature dans une société Aragon ne cite que celle qui semble essentielle à ses yeux, en affirmant : « notre plume doit être une épée ». Il pose ainsi le problème des différentes fonctions possibles de la littérature dans une société. À partir de là, on pourra considérer , à la suite d'Aragon, que la littérature doit s'engager ; cependant, on considère qu'elle peut aussi être instructive et distrayante. Pour finir, on pourra constater que certains

l'ami du médecin Rieux, le héros du roman. À midi, la fièvre était à son sommet. Une sorte de toux viscérale secouait le corps du malade qui commença seulement à cracher du sang. Les ganglions avaient cessé d'enfler. Ils étaient toujours là, durs comme des écrous, vissés dans le creux des articulations, et Rieux jugea impossible de les ouvrir. Dans les intervalles de la fièvre et de la toux, Tarrou de loin en loin regardait encore ses amis. Mais, bientôt, ses yeux s'ouvrirent de moins en moins souvent

sujets de conversation ou personnalités des personnages, ou encore évoqués directement par le narrateur). Si Flaubert admire l’écriture romantique et s’il s’attache à appliquer une méthode scientifique afin de raconter le vrai, un pessimisme ressort du roman à l’égard de ces deux courants. En fait, Flaubert critique sans dénigrer, dénonce les excès du romantisme et du réalisme, comme s’ils ne suffisaient pas à produire de l’Art. En effet, son pessimisme que nous allons montrer et expliquer semble dénoter

précarité. La précarité d’un intellectuel dont la société n’a pas voulu, qui se résigne à travailler par intérim, et à travailler dans une usine. Grâce à la littérature, la réalité de notre société peut être révéler au grand jour et peut faire ouvrir les yeux sur la violence sociale, mais également la violence de l’histoire. Car le travail à l’usine n’est pas contemporain,

d'annonce, qui consiste à amener le sujet, le rôle de la description dans le roman] Qui ne s'est surpris à sauter des pages, à survoler, un passage descriptif de roman ? Et pourtant... la description mérite mieux qu'une lecture en surplomb. Car, décrire, c'est reconstruire le réel dans un discours qui sélectionne ses objets, ses thèmes. Décrire, c'est caractériser aussi ce que l'on peint. Pour ce qui concerne le roman, il s'agit de répondre à la double question : que veut montrer l'auteur ? Que

théorie esthétique selon laquelle l’art doit s’en tenir à la reproduction de la nature. La description semble souvent interrompre le récit de manière arbitraire. Elle parvient pourtant à être l’outil indispensable de l’investigation naturaliste du milieu. La description dans le roman naturaliste revêt une toute autre importance que celle des autres romans. Le XIXème siècle est à la science et de nombreux romans de ce siècle ne sont plus vraiment des romans mais des « clinique de passions ». Emile

d’expression. L’art est devenu accessible à tous, une esthétique nouvelle étant créée, la littérature ou la peinture traitant de sujets quotidiens. Le roman apparaît aux naturalistes comme le genre par excellence capable de représenter le réel, et d’accueillir des documents et des renseignements de toutes sortes sur les milieux sociaux, les conditions de vie de ses personnages, leur environnement géographique, social ou politique. Mais sa position est difficile à tenir jusqu’au bout, et il y a un risque