Le Romancier Engagé

Le personnage de roman du XVIIème à nos jours LE PERSONNAGE DE ROMAN Être fictif auquel le romancier prête une vie, des caractéristiques et des actions imitées du réel, le personnage de roman a évolué selon les transformations historiques du genre. S'il a d'abord été assimilé aux héros épiques de la mythologie, il a connu par la suite de nombreuses métamorphoses. ÉVOLUTION HISTORIQUE 1. Personnage central de l'épopée (L’Odyssée, L'Énéide), le héros est l'héritier des demi-dieux antiques ;

romantique, s’il est préoccupé par sa propre sensibilité est néanmoins investi d’une mission : il se doit de guider les hommes et améliorer leur sort. D’où cet engagement en faveur des plus pauvres que l’on trouve aussi en Angleterre avec Dickens. Engagé contre la misère, Victor Hugo s’en prend à une société qui punit au lieu d’éduquer en imaginant le personnage de Jean Valjean dans Les Misérables. Il avait déjà pris parti contre le système judiciaire dans deux petits romans de jeunesse, comme Le

choses de façon catégorique On commence par l’idée, on illustre ensuite par un exemple Utiliser au besoin des modalisateurs, « on pourra » « il est possible », « certains auteurs, tels… », « la littérature propose souvent des exemples d’auteurs engagés » , « la littérature engagée est relativement répandue » : bref, être mesuré et prudent dans ses affirmations 3/1 Opposer frontalement le I) et le II) Nuancer, complexifier le problème au lieu de le diviser schématiquement en « d’un côté », «

Stendhal, les nouvelles de Mérimée et surtout dans l'oeuvre de Flaubert. Le réalisme, défini par une doctrine et une esthétique ne s'impose toutefois qu'après 1850. Engagé par des peintres, le réalisme triomphe avec Madame Bovary (1857). Bien qu'il soit de tempérament romantique et artiste, c'est Flaubert qui, par l'exemple et la doctrine a engagé le roman dans la voie de l'observation méthodique et objective et dans la recherche passionnée du document. Le naturalisme a été défini par Zola. Sous l'influence

- Mme de Clèves : avoue qu’elle est tombée sous le charme, une retenue => thème du regard pour la séduction ( double jeu, ils se regardent et font l’objet des regards ) DIDEROT • XVIIème siècle , Lumières • auteur dramaturge français, romancier, épistolier, philosophe • athée • partisan du despotisme éclairé suite à son voyage chez Catherine II en Russie • il a écrit l’Encyclopédie avec Alembert, Jacques le Fataliste, les lettres à Sophie Volant, la religieuse Jacques le fataliste:

tel exemple exprime bien l’idée On commence par l’idée, on illustre ensuite par un exemple Utiliser au besoin des modalisateurs, « on pourra » « il est possible », « certains auteurs, tels… », « la littérature propose souvent des exemples d’auteurs engagés » , « la littérature engagée est relativement répandue » : bref, être mesuré et prudent dans ses affirmations 3/1 Opposer frontalement le I) et le II) Nuancer, complexifier le problème au lieu de le diviser schématiquement en « d’un côté

d’écrire A la limite extrême, les seuls auteurs à avoir résolu le problème de la littérature, de ses possibles et de ses justifications, de son efficacité et de son public, ce sont les auteurs d’indicateurs et d’horaires. Ils sont les seuls écrivains engagés qui savent à quoi ils s’engagent: à donner l’heure prévue des trains et des avions. S’engager, ça ne peut pas se décliner sans complément. Ce n’est pas un verbe intransitif. S’engager ? Peut-être. Mais à quoi ? La littérature c’est toujours une

BALZAC L'Hommoeuvre: 1799-1839 : apprentissages 1829-1836 : le romancier 1836-1842 : l'écrivain 1842-1850 : La Comédie humaine . Toute La Comédie humaine semble faite pour illustrer une phrase d'une de ses lettres : « La noblesse aujourd'hui c'est 500 000 francs de rentes ou une illustration personnelle. » Un homme dont l'histoire personnelle a été rythmée par les ruptures politiques : Empire, Restauration, monarchie de Juillet, révolution de 1848. Le fils aîné d'une famille difficile

« Cela a été un de ces lieux communs qu’on se repasse de feuilleton en feuilleton que de mettre en doute ma vocation de romancier ». Drieu La Rochelle, dans sa préface de Gilles (1939) rend compte de cette ambivalence qui le caractérise, entre romancier et homme politique engagé. S’il se considère comme romancier et accorde à ses ouvrages le statut de pure fiction, ses commentateurs et critiques voient en ceux-ci un projet à visée bien précise, sinon controversée. En ce sens, Drieu peut dire

déclenchée entre les oeuvres dites du romantisme et celles du naturalisme. Les romantiques décrivent le monde comme étant parfait, tandis que les naturalistes, eux, tiennent à illustrer le monde avec sa vraie image. Ils démontrent des hommes qui sont engagés fermement dans la société, dans le combat de la vie. Ils ne veulent donc pas s’attacher à l’homme universel et parfait du classicisme, ni à l’homme exceptionnel du romantisme, mais « à des hommes que la vie, le travail et la société ont fait différents