Le Servage

glèbe, peu à peu transformé en un véritable esclavage ; chez nous, une forme de dépendance personnelle qui, malgré sa rigueur, était très loin de traiter l'homme comme une chose dépourvue de tous droits : le prétendu servage russe n'avait à peu près rien de commun avec notre servage médiéval. Cependant, dire tout bonnement « chriépostnoï » ne nous avancerait guère. Car il a existé en Roumanie, en Hongrie, en Pologne et jusque dans l'Allemagne orientale, des types de sujétion paysanne étroitement

cette classe productive qui s'opere par la propriete. La propriete permet d'exploiter la classe productive (ici les esclaves). Il existe un rapport de production propre durant le moyen age: le servage. L'homme n'est plus esclave, il devient serf. Il ne s'appartient plus Le travail s'organise a travers le servage. Enfin, il existe un rapport de production propre durant le capitalisme: le salariat. Le travail se definit par le salariat. Le salarié est exploité, il ne possede rien. La propriete joue

commencent à fournir les paysans en matières premières, parfois en outils, en vue de récupérer ensuite un produit transformé qu'ils revendront en ville . Les paysans en tirent un complément de revenu. Ce mode de vie n'est donc plus tout à fait le servage mais n'est pas encore le salariat. C'est un mélange inédit d'agriculture et d'artisanat : l'économie moderne est en germe. Ainsi l'avènement des indiennes de coton dont la fabrication implique la mise en œuvre de processus techniques complexes provoquent

Développement économique : Russie pays très archaïque : retardée, un grand nombre de paysans, une grande propriété : mode d’exploitation peu moderne. 18500 : prend conscience de son retard : grand tsar Alexandre II 1855-1881 : abolition du servage : la grande propriété demeure : rachète leur terre. 80-90 modernisation, révolution industrielle enclenchée, favorisée par un grand ministre, de Witte 1892 : ministre des finances. Une relative démocratisation de la Russie. Développement économique

britannique en position hégémonique (1850). Elle sera, pour un demi-siècle, l' " Atelier du monde ". 3) Révolution agraire. Entre 1760 et 1860, seul l’Angleterre va réaliser complètement sa révolution agricole. Dans les pays où régnait le servage, ce n’est que lorsque l’Etat supprimera celui-ci que le machinisme devient rentable et que la révolution commencera. L’agriculture sera rationnelle grâce au développement scientifique : - la loi des enclosures : Un libéralisme économique -> une propriété

2LE MONDE PAYSAN AUX TEMPS MODERNESDéfinition : «  Païsan. S.m. prononcez péïsan. Villageois, rustre, peu honnête et peu civil, qui ne fait pas son monde. Grossier. [Les païsans sont naturellement méchans. Vous êtes un païsan. Quel païsan est-ce là ? C’est-à-dire quel rustre.] »Dictionnaire de Richelet , édition de 1680. Eléments bibliographiques : - G. DUBY et G. WALLON (s.d.), Histoire de la France rurale , t. 2 :

par la contrebande. En même temps, les pays d’Amérique du Sud (gros importateurs d’esclaves) mettent sur pied le « péonage » c'est-à-dire l’obligation de travailler sur une hacienda en raison de dettes contractées. Un système déjà plus proche du servage et qui a contribué au déclin du trafic d’esclaves entre l’Afrique et l’Amérique du Sud. Mais, en détournant à leur profit ce trafic d’esclaves, les Européens ont appauvri certains pays arabes et africains qui en vivaient avant eux. Ce trafic a aussi

|au dessus de toutes les rues | |marchent avec nous dans l'esprit |Le jour de la liberté |Le servage ne durera plus très longtemps | |dans nos rangs |et pour le pain commence |

des hommes libres, tels que les boulangers ou certains paysans possédant leur propres terre et leurs propres bétails. Les maisons d'hommes libres: ces chaumières sont réservées aux paysans qui possèdent une tenure et qui ne sont pas soumis aux servages. En guise de dépendance, ils possèdent souvent une étables ou une porcherie. Les maisons de cottier: ces cahutes rudimentaires servent de logis aux cottiers, des serfs dont la tenure est si petite qu'il leur fait à l’occasion se louer aux autres

ne se peut guère exprimer autrement. Tous les vices combattaient en lui à qui en demeurerait le maître. Ils y faisaient un bruit et un combat continuel entre eux. L´avarice, la débauche, l´ambition étaient ses dieux; la perfidie, la flatterie, les servages, ses moyens; l´impiété parfaite, son repos; et l´opinion que la probité et l´honnêteté sont des chimères dont on se pare, et qui n´ont de réalité dans personne, son principe, en conséquence duquel tous moyens lui étaient bons. Il excellait en basses