Le Silence Dans Tous Les Matins Du Monde

Premire partie Vint le moment o la souffrance des autres ne leur suffit plus il leur en fallut le spectacle. Aucune qualification ntait ncessaire pour tre arrt. Les rafles se produisaient nimporte o on emportait tout le monde, sans drogation possible. tre humain tait le critre unique. Ce matin-l, Pannonique tait partie se promener au Jardin des Plantes. Les organisateurs vinrent et passrent le parc au peigne fin. La jeune fille se retrouva dans un camion. Ctait avant la premire mission les gens ne savaient

trahir l'autre, c'est se trahir soi-même. L'homme se souvient du passé, la femme pressent l'avenir ; le couple voit le présent. L'avenir de l'homme, c'est la femme. Elle est la couleur de son âme. Il n'est au monde rien de plus rare qu'une personne que l'on peut supporter tous les jours. Le vrai couple n'a pas d'amis et se suffit à lui-même. Je n'ai jamais assisté à des courses de spermatozoïdes mais j'ai donné beaucoup de départs ! Peut-on se montrer sans être nu ? Chez un homme

du semeur. 37.  LE SOIR, AU CLAIR DE LUNE  (Albert Samain) Le ciel comme un lac d'or pâle s'évanouit, On dirait que la plaine, au loin déserte, pense Et dans l'air élargi de vide et de silence, S'épanche la grande âme de la nuit. Pendant que çà et là brillent d'humbles lumières, Les grands boeufs accouplés rentrent par les chemins, Et les vieux en bonnet, le menton sur les mains, Respirent le soir calme aux portes des chaumières

Meaulnes arriva. J’avais quinze ans. C’était un froid dimanche de novembre, le premier jour d’automne qui fît songer à l’hiver. Toute la journée, Millie avait attendu une voiture de La Gare qui devait lui apporter un chapeau pour la mauvaise saison. Le matin, elle avait manqué la messe ; et jusqu’au sermon, assis dans le chœur avec les autres enfants, j’avais regardé anxieusement du côté des cloches, pour la voir entrer avec son chapeau neuf. Après midi, je dus partir seul à vêpres. « D’ailleurs, me dit-elle

grand avenir pour leur fils. L'enfance de Damino se passa à peu près comme celle de tous les petits garçons de son âge, à part les quelques événements qui firent remarquer à ses parents que le chamane ne s'était pas trompé sur l'avenir du garçon. Un jour, alors qu'il avait 5ans, il réussi à faire léviter une pomme. En ce temps là, dans son monde, la magie n'était pas si répandue et ses parents s'affolèrent en silence face à cette pomme qui volait dans les airs devant leurs yeux. La veille de ses

novembre, les derniers convois d’évacuation quittent Royan. Partir ou rester, telle est la question. Pour ceux qui avaient de la famille, dans des lieux sûrs, c’est plus facile, mais partir sans savoir ce que l’on va retrouver, c’est dur. Les enfants ont tous été évacué. Le 10 décembre 1944, le général de Larminat est en réunion à Cognac avec le général américain Ralph Royce, commandant de la First Tactical Air Force, rattachées au sixième groupe d'armées alliées, dont les PC se trouvent à Vittel Ils

le silence éblouissant : face à face avec la vanité d’être homme, malade de silence et de l’irréductible accusation du monde qu’est un mourant qu’on aime. Plus puissante que la forêt et que le ciel, la mort empoignait son visage, le tournait de force vers son éternel combat. « Combien d’êtres, à cette heure, veillent de semblable corps ? » Presque tous ces corps, perdus dans la nuit d’Europe ou le jour d’Asie, écrasés eux aussi par la vanité de leur vie, pleins de haine pour ceux qui au matin se

• A fond les ballons • A force d'y croire* • A hue et à dia • A l'attaque • A l'aube du grand chambardement • A l'aveuglette • A l'école des réflexes • A l'écoute du monde • A l'enseigne de la fille sans coeur • A l'enseigne du cochon qui tousse • A l'extrême • A l'heure de la promenade • A l'heure de la sieste • A l'heure du thé • A l'ombre des torpilles • A l'ombre du soleil levant • A la criée • A la croisée

dirigeaient au cœur d’une mystérieuse forêt transylvanienne brodée d’arbres sombres où le ciel sans tain était constellé d’étoiles pâles comme du lait. Dans cette forêt à l’aspect fantasmagorique vivaient des âmes de morts arborant des mines de l’autre monde et aux visages et aux attitudes funèbres. Ces âmes erraient dans cette forêt et la hantaient. Certaines d’entre elles avaient été bonnes lors de leur passage sur terre mais, d’autres méchantes et cruelles. Lorsque je m’avançai dans les tréfonds

état qu’en niant l’une des forces contradictoires qui ne le fait naitre trouver un sens à ce qui est ou faire taire l’appel humaine.Ou aucune de ses solutions n’est réalisable. La première des deux forces contradictoires, à savoir le silence déraisonnable du monde ne pas donc être niée.Quand à l’autre force contradictoire permettant cette confrontation dont nait l’absurde,qui est l’appel humaine,la seule manière de la faire taire serait le suicide,mais ce dernier exclu car à sa manière ‘’le suicide