Le Soleil Du Matin Verlaine

amis……………………………………………………………………………… p 9 Evariste de Parny Le ballet des heures…………………………………………………………………. p 10 Gérard de Nerval L’Ennemi …………………………………………………………………………… …. p 11 Charles Baudelaire Chanson d'automne …………………………………………………………………p 12 Paul Verlaine Le Lac ………………………………………………………………………………p 13-14 Alphonse de Lamartine Le Pont Mirabeau …………………………………………………………………… p 15 Apollinaire La fuite du temps……………………………………………………………………. p 16 Zhu Ziqing Préface J ai choisi la fuite du temps

des formes capables à la fois d'évoquer une réalité supérieure et d'inviter le lecteur à un véritable déchiffrement  Paul Verlaine (1844-1896) Né à Metz en 1844 dans une famille aisée qui s’établit à Paris en 1851, Paul Verlaine manifeste très tôt son goût pour la poésie : dès l’âge de 14 ans il envoie ses premiers vers à V. Hugo. Devenu étudiant en droit, Verlaine fréquente les cafés littéraires avec les Parnassiens ( Banville, Hérédia, Coppée…). Le poste administratif qu’il obtient en 1864

oreilles L’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins Mammes vermeilles Et l’homme saigné noir à ton flanc souverain L'étoile a pleuré rose... est un poème sans titre, un quatrain isolé. Nous le connaissons par un document de la main de Verlaine, où ce dernier avait copié L'étoile a pleuré rose... juste après le sonnet des Voyelles. Cette proximité a alimenté les commentaires, mais elle peut s'expliquer par des raisons assez simples : les deux poèmes sont sans doute de dates voisines, et

Il en manque deux à mon veston La dame et moi suivons presque le même rite Guillaume Apollinaire  Après trois ans Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu’éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle. Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle De vigne folle avec les chaises de rotin… Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.

Ronsard, « à Cupidon » Vertumne et Pomone, BALEN Hendrik van le Vieux, 17ème Paul Verlaine, « Green » Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous. Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux. J'arrive tout couvert encore de rosée Que le vent du matin vient glacer à mon front. Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée Rêve des chers

....................................4 2) Le symbolisme..................................................................................................5 2.1. Introduction au symbolisme 2.2. Chanson d'automne, Paul Verlaine 2.2.1. Discours d'escorte 2.2.2. Biographie de Paul Verlaine 2.3. Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire 2.3.1. Discours d'escorte 2.3.2. Biographie de Guillaume Apollinaire 2.3.3. Analyse de l'œuvre 3) Le surréalisme.........................................................

VERLAINE Romances sans paroles Ariettes oubliées III Il pleut doucement sur la ville. (Arthur Rimbaud.) Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits! Pour un cœur qui s’ennuie Ô le chant de la pluie! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s’écœure.

vieille [...] au foyer accroupie ». Mais le poète est aussi celui qui peut se consacrer à la laideur du monde, laideur de laquelle peut germer la beauté. Baudelaire dans le poème « Une charogne » oppose tout d’abord la beauté à la laideur (« beau matin d’été si doux »/ »une charogne infâme »), avant de les faire fusionner par un oxymore « carcasse superbe ».Certes il en ressort une certaine ironie ,mais il émerge de cette ironie le lien indissociable qui existe entre le beau et le laid, les fleurs

rose, Pierre Ronsard Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait éclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu cette vêprée Les plis de sa robe pourprée Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ! ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre Nature Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusque au soir ! Donc si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre

philosophiques, non sans une orientation symbolique : l’EST, géographique. Pourquoi n’avoir pas titré :EXTRÊME ORIENT, ou Orient ? En filigrane, dans certains passages, il y a cette quête d’un Soleil de Vérité, d’une Lumière, d’un Avenir. Il est passé de l’Ouest (New-York) à l’Est (Shanghai et Fou-tchéou). Il pense au Soleil, au Moyen-Orient :Jérusalem, la Palestine, pays de Jésus, qu’il visitera pendant deux mois (souvent à cheval) à son congé de fin 99 : il passe Noël à Bethléem où il a la joie de pouvoir