Le Temps Perdu Prevert

et Edgar A .Poe, Oscar Wilde, Charles Dickens, Dostoïevski, Pouchkine, Tolstoï… XXème siècle André Gide : les faux Monnayeurs, au moins un extrait Marcel Proust : connaître la scène de la madeleine extraite de « A la recherche du temps perdu » Colette  François Mauriac : Thérèse Desqueyroux Blaise Cendrars : L’or Albert Camus : L’étranger Boris Vian : L’écume des jours Jean Paul Sartre  Simone de Beauvoir  Raymond Queneau : Exercices de style extraits Antoine de St Exupéry :

allons etudier est situé au milieu de l'ouvrage. est le lieu d'un bilan de toutes les petites joies de l'enfance, à jamais perdue. Cohen il dresse la liste de tout ce que l'auteur associe à son enfance, qu'il regrette. Nous verrons dans une premiere partie de quelle facon cette autobiographie nous offre des caracteristique lyriques et elegiaques. Dans un deuxieme temps, nous mettrons en avant l’ originalite de ce texte par sa structure et sa composition. I) UNE AUTOBIOGRAPHIE LYRIQUE

balançant ta mâture, Lève l’ancre pour une exotique nature ! Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs ! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots … Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots ! Stéphane Mallarmé, Vers et Prose, 1893 Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir Quels sont ces bruits sourds ?  Ecoutez vers l'onde  Cette voix profonde 

" Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle (Ronsard) Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise aupres du feu, devidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant : Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle. Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Desja sous le labeur à demy sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille resveillant, Benissant vostre nom de louange immortelle. Je seray sous la terre et fantaume sans

1       Préface Amis lecteurs, vous n’avez certes l’habitude de vous recueillir devant des poèmes datant des temps ancestraux, il est compréhensible de vous soustraire à ces écrits parfois flétris et ternes. Pourtant, il est utile de vous associer à cet art qu’est la poésie. Art littéraire qui éveille la soif de connaissance et ôte l’Homme à y reconnaître ses émois. Elle écoute, déchiffre, traduit les secrets clandestins cachés au plus profond de soi. C’est un muscle qui s’exprime et dénonce.

De tout temps, le poète a joué un rôle important dans le monde dans lequel il vivait. Bien que, la poésie soit souvent décrite comme un genre littéraire servant à l’expression de soi et aux sentiments personnels, elle joue aussi un tout autre rôle : dénoncer les phénomènes de sociétés et être la porte parole de tous les malheurs innombrables de l’Homme, des opprimés et des persécutés….. Dans cette anthologie j’ai voulu montrer que la poésie engagé était une part entière du genre littéraire depuis

Voltaire : Candide .- Zadig .- Micromégas [contes]. XIXème siècle C'est le grand siècle du roman: celui où le genre se développe, s'affirme, et voit naître ses oeuvres les plus célèbres. Balzac (Honoré de) : Les Illusions perdues Dumas (Alexandre) : Les trois mousquetaires. Flaubert (Gustave) : L'Education Sentimentale .- Trois contes. Hugo (Victor) : Notre-Dame de Paris .- Les Misérables. Maupassant (Guy de) : Une vie .- Boule de suif .- Bel-ami .

Sonnet à Hélène Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : "Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle !" Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serais sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon

|Le rejet du quotidien |Lyrique, élégiaque |Exprimer dans un premier temps le | |1887 | | |; le rêve d'un | |rejet du monde quotidien du poète et | | | | |ailleurs ; la peur de | |dans un deuxième, temps faire la | | | |

(1552 - 1630) « l’Hiver » Xè siècle Sur Paris Un amas confus de maisons Des crottes dans toutes les rues Ponts, églises, palais, prisons Boutiques bien ou mal pourvues Force gens noirs, blancs, roux, grisons Des prudes, des filles perdues, Des meurtres et des trahisons Des gens de plume aux mains crochues Maint poudré qui n'a pas d'argent Maint filou qui craint le sergent Maint fanfaron qui toujours tremble, Pages, laquais, voleurs de nuit, Carrosses, chevaux et grand bruit