Le Théâtre Immoral

faut nuancer cette efficacité de la littérature . En effet , si la littérature est à cette époque le seul moyen de diffusion des idées , elle ne touche cependant qu'une partie de la population : celle qui est alphabétisée ou cultivée . Les pièces de théâtre d'un Marivaux ont pour exemple eu un impact très restreint voire inexistant en province et dans les campagnes françaises du 19ème siècle . Certaines idées n'ont donc été lues ou entendues que par une élite parisienne et provinciale . De même ,

grand de son temps ». Un an plus tard, il publie en anglais son deuxième essai, « Proust ». Lassé peu à peu de la vie universitaire et du pédantisme littéraire, il écrit la parodie du « Cid », intitulée « Le Kid », qu’il fait représenter au Peacok Théâtre. Parallèlement sont publiés dans des revues plusieurs de ses poèmes. Peu après avoir obtenu le diplôme universitaire Master of Arts, il démissionne de Trinity College et gagne l’Allemagne. En 1932, il rédige à Paris le roman  « Dream of Fair to Middling

étant prononcée par des hommes, elle est toujours faillible, elle n’est pas à l’abri des erreurs judiciaires. Nous avons vu dans cette première partie que la justice pouvait être une forme déguisée de vengeance dans la mesure où elle peut être immorale et qu’elles suivent un principe identique : a un mal subit on répond par un mal infligé. Ainsi, la justice peut être caractérisé de vengeresse. Toutefois, nous allons voir dans cette seconde partie, que sous bien des coutures, la justice se distingue

un sujet nouveau et tout autre, « Morales de Proust », sujet risqué des deux côtés : du côté de la morale, car celle-ci a été longtemps tenue pour hors-jeu dans les études littéraires, et du côté de Proust, car celui-ci a été longtemps tenu pour immoral ou amoral par la critique. Une double justification préalable fut donc nécessaire. Morale et littérature À la veille du premier cours, un correspondant me rappela, pour s’étonner du titre de l’année et pour y relever une inconséquence, que Le Démon

pour le genre). Le roman évoluera au fil des siècles pour donner un genre très hétéroclite. • XVII° : le roman est encore considéré comme un sous-genre, il a une notoriété moindre face à la poésie, la comédie, la tragédie. Il est considéré comme immoral. Le roman d’analyse qu’est La Princesse de Clèves ouvre la voie de l’analyse psychologique, de la réflexion sur l’Homme et ses passions. Le public y voue un grand intérêt. • XVIII° : siècle des Lumières. Le roman se diversifie, il est en plein essor

Tartuffe à ce moment de la pièce ? Paraître Etre Un homme pieux Cf. 1ière apparition (v. 853-856) Vocabulaire religieux omniprésent Généreux : allusion aux pauvres intérêt envers la famille Faux dévot : apparence religieuse mais immoral sensible à la chair (sensuel) Homme intéressé par l’argent de la famille : accepte les dons d’Orgon, qu’il chasse son fils et accepte le mariage avec Mariane Manipulateur : rencontre avec Orgon (I,5) Tartuffe est un hypocrite absolu Structure

se met au service du désir sensuel humain : l’homme s’affirme supérieur à ses décrets (v. 1582). La promesse de silence, déjà faite, est reprise par le champ lexical du secret, avec 2 vers (1503, 1506) qui forment comme une nouvelle loi morale, immorale. Mais Molière s’attaque ici plus directement à la pratique des Jésuites, « direction d’intention » ou « casuistique » : « l’intention » pure peut excuser l’action coupable. Ainsi il oppose la loi morale (« de vrai », v. 1487) aux « accommodements

La tragédie est une œuvre théâtrale dont l’origine remonte au théâtre antique. Elle met en scène une action et des personnages héroïques, et se dénoue par la mort de la plupart ; Ce qui a pour but, selon Aristote, de provoquer terreur et pitié chez le spectateur. Dans sa lettre à d’Alemenbert sur les spectacles en 1758, Jean-Jacques Rousseau, philosophe majeur du siècle des Lumières, écrit : « La tragédie est si loin de nous, elle nous présente des êtres si gigantesques, si boursouflés, si chimériques

aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. héros : Personnage principal d'un roman ou d'une pièce de théâtre. Demi-dieu dans la mythologie grecque, homme exceptionnel divinisé à la suite de ses exploits magnifiques, le héros est devenu, en termes littéraires, un personnage qui, s'il ne se distingue pas par des actions grandioses, n'en demeure pas moins chargé

: plan détaillé du commentaire du poème Dom Juan Acte I, Scène 1 de Molière Molière : dramaturge, chef de troupe, comédien... → Echec tragédie Don Gardie de Navarre. Se consacre exclusivement comédie : 5 actes souvent en vers. Louis XIV favorise théâtre et soutient troupe Molière. Mais certaines pièces interdites → Dom Juan (1665), après 15 reprises. Comédie : 5actes, prose provoque scandale : perso libertin respectant pas autorité et bafoue religion. Pièce s'éloignant du classicisme alors en vigueur