Le Tragique Dans Madame Bovary

Fragonard et Delacroix et enfin à la poésie de Baudelaire. En 1787, Mozart (pour la musique) et Lorenzo Da Ponte (pour le livret) réalisent la transposition de Don Juan à l’opéra. Bien que le passage de la mort de Don Giovanni représente un moment tragique, l’opéra en général est typique d’une atmosphère joyeuse et festive, on parle « d’Opéra buffa ». Mozart s’est bien évidemment inspiré du Dom Juan de Molière et en a changé certains caractères (comme l’amour, la religion, …). Don Giovanni est dans

la littérature classique, selon Boileau :  « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seule fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli ». Auteurs tragiques : * Corneille avec le Cid. Ainsi, à Séville, Rodrigue aime Chimène, qui l’aime aussi. Cependant, le père de celle-ci insulte le père de Rodrigue. Rodrigue doit alors vengé son père et durant le duel, le père de Chimène meurt. Elle doit venger

triompher l'esprit bourgeois, l'affairisme et la « prose de la vie » (Kundera) ? Le colonel Chabert (1832), qu'on croyait mort à Eylau (où il avait décidé de la victoire), peut bien finir à l'hospice de Bicêtre, l'époque n'a que faire des héros! Madame Bovary (1857), modèle de l'école réaliste, ne fait jamais qu'achever cette déconfiture du héros, structurant le récit sur le contraste entre les rêveries chevaleresques d'Emma et ce minable qu'est son mari: « [ ... ] il était incapable d'héroïsme, faible

romans de Flaubert se placent eux aussi du coté des antihéros. Frédéric Moreau, est loin d’être un personnage d’action, il est apathique, indécis, passif tant dans sa vie sociale qu'amoureuse et se laisse écraser par cette passivité. Quant à Emma Bovary, elle se laisse écraser par ces rêves, archétype de la femme qui a la tête tournée par les rêves romantiques, les illusions romanesques, qui refuse de dissocier la fiction du réel et qui se complaît dans un sentiment d'insatisfaction dans les domaines

marteau (marteau - Martha ?), mais jeté dans la rivière. L’histoire fait écho des légendes qui se perdent dans les siècles et semblent avoir hanté la conscience populaire comme un contraste du mythe du retour de l’enfant prodigue. Alors que Madame Bovary de Flaubert est tissée autour d’un vrai fait divers, Sophocle a utilisé un mythe populaire pour créer Œdipe. Camus se trouve au milieu. Il utilise cet effet, par souci de vraisemblance. Si bien que Mersault qui lit, n’existe pas, il est un (anti-)héros

la notion de naturalisme dans la littérature.   Degans : C’est un militaire français posté en Algérie. Il est capitaine et Thérèse est le fruit de sa liaison avec une femme algérienne. Il la confie à sa soeur, Madame Raquin. Il se fait tuer quelque temps plus tard, en Afrique.   Madame Raquin : Soeur de Degans, elle s’occupe de Thérèse. Souhaitant vivre à Paris, elle ouvre une boutique dans la capitale, vers le Pont-Neuf. Elle va devenir paralysée et muette.   Thérèse : Mariée à son cousin Camille

romancier marquait l'affrontement entre l'individu et la société. Chapitre 3 : L'apogée du roman réaliste 1. En marge du réalisme La diversité des orientations : Ds les 10 années qui suivent la mort de Balzac, un seul chef d'oeuvre romanesque : Madame Bovary (1857). Cependant, développement d'une nouvelle "branche" : le roman "mondain", "idéaliste" ou "romanesque" : narration de péripéties sentimentales qui suscitaient des incompatibilités sociales. A noter aussi le cas Barbey d'Aurevilly, inclassable

que Becker fait Casque d'or, Renoir Le Carrosse d'or, Bresson Le Journal d'un curé de campagne, Cocteau Orphée, Ophuls Madame de et Lola Montès, Decoin La Vérité sur Bébé Donge. Beaucoup de ces films se construisent autour du point de vue d'une femme, au sens fort car le personnage féminin est une instance de conscience et pas seulement un sujet social aliéné comme dans Madame Bovary. Ces films développent une capacité critique étonnante sur les effets de la domination patriarcale7. Mais ils datent

de la simplicité et de la clarté de la trame romanesque; la préciosité simulée des propos amoureux laisse place à la recherche d'une vérité psychologique où il y a place pour l'imperfection et les nuances. Ex : La Princesse de Clèves (1678) de Madame de La Fayette reflète cette nouvelle rigueur, ce nouvel état d'esprit. Le récit fictif est présenté comme réel, construit à partir de lettres véritables (roman épistolaire), de mémoires ou de journaux intimes que le romancier se contenterait de

réalité sociale, historique, qui implique un ancrage de l'action romanesque dans un temps historique clairement défini. Le réalisme consiste donc à choisir et à ordonner les faits, et non à les retranscrire dans le foisonnement de la vie. Si Madame Bovary confond littérature et réalité, tel n'est pas le cas des écrivains eux-mêmes, qui mettent toutes les ressources de leur art au service de leur but.   |       | III- Tout est digne d'être dit :Les jeunes écrivains qui tentent, vers les