Le Vallon Lamartine Analyse

autres, être instruit, c’est savoir brûler un testament et vivre en honnêtes gens, aimés, considérés, au lieu de voler une montre en récidive, avec les cinq circonstances aggravantes, et d’aller mourir en place de Grève, haïs et déshonorés. — Lamartine restera-t-il ? — Ah ! Scribe, monsieur, a bien de l’esprit. — Et Victor Hugo ? — C’est un grand homme, n’en parlons plus. — Vous êtes ivres ! — La conséquence immédiate d’une constitution est l’aplatissement des intelligences. Arts, sciences, monuments

attachants parce que construits dans la durée Le romancier est un véritable démiurge qui transforme une vie, si banale soit-elle, en destin. « Le romancier est, de tous les hommes, celui qui ressemble le plus à Dieu », c’est ainsi que François Mauriac analyse le travail du romancier dans son essai Le Romancier et ses personnages. Il est en effet capable d’abord de faire exister ses personnages, mais aussi de fixer la durée et le cours de leur existence dans le cadre et la structure précis du récit qui lui

répondra qu’en avril 1846. Flaubert lit dans son lit le 1er volume du Rouge et le Noir, de Stendhal. Flaubert a un énorme clou : « Je suis un bougre curieusement avarié » et, pour ses « maux de nerfs », prend « du quinquina au lieu de valériane ». Il analyse le théâtre de Voltaire : « C’est ennuyeux, mais ça pourra m’être utile plus tard ». Il a fini l’Égypte d’Hérodote, Timon d’Athènes de Shakespeare, et lit l’Histoire d’Alexandre de Quinte-Curce. Il projette de faire des scénarios, l’hiver suivant,

L'épave (1966) *282 Le moyenâgeux (1966) 288 Misogynie à part (1969)an 292 Bécassine (1969)n 294 L'ancêtre (1969)n *298 Rien à jeter (1969)a *Les oiseaux de passage (Jean Richepin) (1969)a *300 La religieuse (1969) *Pensées des morts (Alphonse de Lamartine) (1969)a *304 La rose, la bouteille et la poignée de mains (1969)a *308 Sale petit bonhomme (1969) *314 Fernande (1972) *316 Stances à un cambrioleur (1972) 320 La ballade des gens qui sont nés quelque part (1972)naa *328 La princesse et le croque

the first phase xii CONTENTS Décadisme The Symbolist movement The evolution of Symbolism Post-Symbolism The Symbolist revolution Schools of fiction Balzac Realism Naturalism Literary criticism The press Foreign influences Literature Poetry Lamartine Vigny Hugo Other Romantic poets Gautier Leconte de Lisle Parnassian poets Baudelaire Verlaine Rebels of the 1870s Rimbaud Mallarmé Laforgue Poetry to 1914 Conclusion Theatre 1800–50 Tragedy Comedy Romantic drama (1827–43) Musset Vaudeville Scribe

de tout chemin, on ne sait quel repli perdu d’un vallon très sauvage. Il avait là, disait-on, une espèce de champ, un trou, un repaire. Pas de voisins ; pas même de passants. Depuis qu’il demeurait dans ce vallon, le sentier qui y conduisait avait disparu sous l’herbe. On parlait de cet endroit-là comme de la maison du bourreau. Pourtant l’évêque songeait, et de temps en temps regardait l’horizon à l’endroit où un bouquet d’arbres marquait le vallon du vieux conventionnel, et il disait : – Il y a

tout chemin, on ne sait quel repli perdu d’un vallon très sauvage. Il avait là, disait-on, une espèce de champ, un trou, un repaire. Pas de voisins ; pas même de passants. Depuis qu’il demeurait dans ce vallon, le sentier qui y conduisait avait disparu sous l’herbe. On parlait de cet endroit-là comme de la maison du bourreau. Pourtant l’évêque songeait, et de temps en temps regardait l’horizon à l’endroit où un bouquet d’arbres marquait le vallon du vieux conventionnel, et il disait : – Il

de tout chemin, on ne sait quel repli perdu d’un vallon très sauvage. Il avait là, disait-on, une espèce de champ, un trou, un repaire. Pas de voisins ; pas même de passants. Depuis qu’il demeurait dans ce vallon, le sentier qui y conduisait avait disparu sous l’herbe. On parlait de cet endroit-là comme de la maison du bourreau. Pourtant l’évêque songeait, et de temps en temps regardait l’horizon à l’endroit où un bouquet d’arbres marquait le vallon du vieux conventionnel, et il disait : – Il y a

pourtant il n'avait rien perdu de son acuité, de sa puissance d'observation... » Il feuilleta le volume des Souvenirs tout en caressant l'échine de Platon, qui s'était rallongé à ses pieds. Écoutez ça, quand il parle de Lamartine ! Ouh là là, qu'est ce qu'il lui met, à Lamartine !... » Il lut, d'une voix agréable et bien scandée : « Je ne sais si j'ai rencontré, dans ce monde d'ambitions égoïstes, au milieu duquel j'ai vécu, un esprit plus vide de la pensée du bien public que le sien. J'y ai vu

pourtant il n'avait rien perdu de son acuité, de sa puissance d'observation... » Il feuilleta le volume des Souvenirs tout en caressant l'échiné de Platon, qui s'était rallongé à ses pieds. « Écoutez ça, quand il parle de Lamartine ! Ouh là là, qu'est ce qu'il lui met, à Lamartine.'... » Il lut, d'une voix agréable et bien scandée : « Je ne sais si j'ai rencontré, dans ce monde d'ambi¬tions égoïstes, au milieu duquel j'ai vécu, un esprit plus vide de la pensée du bien public que le sien. J'y ai vu