Le Vent dans les saules

vers 2, les femmes sont inaccessibles et, au vers 3, « la barque s’éloigne » à la rencontre est impossible. Le jeune homme accepte son destin, mais, sur la rive, les arbres déplorent à sa place les amours impossibles : « qui donc a fait pleurer les saules riverains ». 2ème strophe : Evocation allusive de la femme aimée. Passé composé « celle que j’ai tant aimée » au vers 7 à l’amour est fini. Le souvenir demeure « figé en arrière ». Le souvenir est comme « les vergers fleuris ». Vers 5 : le temps

Mai Le mai le joli mai en barque sur le RhinDes dames regardaient du haut de la montagneVous êtes si jolies mais la barque s'éloigneQui donc a fait pleurer les saules riverains   Or des vergers fleuris se figeaient en arrièreLes pétales tombés des cerisiers de maiSont les ongles de celle que j'ai tant aiméeLes pétales flétris sont comme ses paupières   Sur le chemin du bord du fleuve lentementUn ours un singe un chien menés par des tziganesSuivaient une roulotte traînée par un âneTandis que

Mai Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains Or des vergers fleuris se figeaient en arrière Les pétales tombés des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée Les pétales flétris sont comme ses paupières Sur le chemin du bord du fleuve lentement Un ours un singe un chien menés par des tziganes Suivaient une roulotte traînée par un

tombés des cerisiers de mai » et « flétris » => idée de dégradation de la beauté et de la jeunesse jusqu’à la mort. La 3ème strophe : lente = un quintil et une coupe différente des alexandrins : 4-5-3 ou 2-2-2-6 => impression de lenteur. Evocation du vent et de l’eau qui entraînent tout, montrant le cours de la vie. => Fuite du temps. -> Idée de permanence Place du souvenir : « Figé en arrière » => il y a des traces malgré l’éloignement Ambiguïté avec « ruines » (tout est détruit, a disparu)

printanière. Mais cette saison va sur sa fin Mais cette saison va sur sa fin : la nature est donc dans un état de désespoir. En effet les « saules » vers 4 pleurent, les « pétales » vers 6 des « cerisiers » dans le même vers tombent. Dans le dernier quatrain, les végétaux, tel que le « lierre », « vigne », « rosiers », connaissent une menace. En effet « le vent du Rhin » les secoue, mais ne les casse pas. Cette nature végétale est évoquée aussi par le jeu des sonorités. En effet il y a une allitération

Les Nymphéas de Claude Monet Dossier documentaire et pédagogiqueCouverture : Claude Monet, Le Matin aux saules, vers 1915-1926 © RMN-Grand Palais (musée de l’Orangerie) / Michel Urtado Une victoire de l’art sur le temps Visiter le musée de l’Orangerie, c’est d’abord venir voir les Nymphéas, le chef-d’œuvre de Claude Monet et son testament artistique. Ces panneaux décoratifs représentent un bassin de nénufars, fleurs aquatiques venues du Japon dont Monet a gardé le nom scientifique, nymphaea alba

cerisiers de mai » et « flétris » => idée de dégradation de la beauté et de la jeunesse jusqu’à la mort. La 3ème strophe : lente = un quintil et une coupe différente des alexandrins : 4-5-3 ou 2-2-2-6 => impression de lenteur. Evocation du vent et de l’eau qui entraînent tout, montrant le cours de la vie => Fuite du temps. B. Idée de permanence Place du souvenir : « Figé en arrière » => il y a des traces malgré l’éloignement Ambiguïté avec « ruines » (tout est détruit, a disparu)

bien la présence du lyrisme dans « Mai ». Dans un deuxième temps, Apollinaire respecte les caractéristiques du Romantisme en créant un cadre spatial exclusivement naturel. En effet, le champ lexical de la nature composé de « montagnes » (v2), « saules » (v4), « vergers fleuris » (v5), « pétales » (v6), « cerisiers » (vv6), « pétales flétris » (v8), « fleuve » (v9), « vignes » (v12), « De lierre de vignes vierges et de rosiers » (v15), « vert » (v16), « osiers » (v16), « roseaux » (v17) et « fleurs

cheveux verts qui incantent l'été Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire Mai Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains ? Or des vergers fleuris se figeaient en arrière Les pétales tombés des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée Les pétales fleuris sont comme ses paupières Sur le chemin du bord du fleuve lentement Un ours

cheveux verts qui incantent l'été Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire MAI Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains Or des vergers fleuris se figeaient en arrière Les pétales tombés des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée Les pétales flétris sont comme ses paupières Sur le chemin du bord du fleuve lentement Un ours