Les Adjuvants Dans Andromaque

héros à tous les excès : jalousie, avidité, haine, cruauté. Elle les conduit à une déchéance lucide et sans rémission. Dès le lever du rideau, ils sont « en sursis », face à des conflits insolubles qui les mènent à la mort ou à la folie. 1667 : Andromaque./ 1669 : Britannicus./ 1670 : Bérénice./ 1672 : Bajazet./ 1677 : Phèdre./ 1691 : Athalie. La problématique Comment ce récit soutient-il l'attention de l'auditeur pour mieux souligner la valeur du narrateur luimême ? 14 Les mouvements littéraires

questions et des réponses, des chuchotements et des cris, des épanchements et des silences calculés. Théâtre du 20ème : Artaud, Brecht, Beckett, Ionesco, Jarry Claudel, Giraudoux A Connaître : Corneille : Cid, Horace, Polyeucte, Cinna Racine : Andromaque, Phèdre Marivaux : Jeu de l’amour et du hasard, Les fausses confidences, La dispute, Les caprices de Marianne. Eviter les références trop allusives. En conclusion : établir un bilan de validité du sujet. Soigner la fin du devoir. Etude

cette croyance, souvent explicitement formulée, la tragédie classique est proprement impensable39. » « L’intemporalité des mythes40 » de l’Antiquité convient d’ailleurs bien au siècle de la raison pour les mêmes facteurs. Des œuvres comme Phèdre, Andromaque ou Polyeucte sont issues de mythes antiques dont les fondements restent de rigueur pour les hommes du XVIIe et XVIIIe siècle ; la « morale » véhiculée par ces récits mythologiques témoigne de caractères et de passions qui sont toujours valables

significatives étudiées en classe et associées à des mouvements culturels (livre de l’élève, chap. 2 et 3, pp. 24-37). *2. Situer auteurs et œuvres dans différents mouvements L’humanisme  : Montaigne, Essais – Le classicisme : Molière, Tartuffe ; Racine, Andromaque ; La Bruyère, Les Caractères – Les Lumières : Rousseau, Le Contrat social ; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro – Le romantisme : Musset, Lorenzaccio – Le réalisme  : Flaubert, Madame Bovary – Le naturalisme  : Zola, Germinal – Le surréalisme  :

l’infini, confrontant le sujet à un sempiternel « à quoi bon ? ». « Plus je vais – remarque Vigny – , plus je m’aperçois que […] notre plus grand ennemi, c’est le temps, dont nous avons toujours trop. […] que faire ? C’est là le grand mot. » Mais, « adjuvant de la création », « l’écriture de l’ennui, chez les romantiques, parcourt le vide, qu’elle remplit en même temps. Elle est cet espace paradoxal où à la fois s’ouvre et se ferme une blessure. » Le prochain texte du dossier thématique de l’ennui, signé

9 8 8 8 8 8 8 7 7 7 7 Comparatismes -n° 1Février 2010 209 Tradition et modernité dans le répertoire de cour de la Comédie-Française. Les Menus Plaisirs et le cérémonial au XVIIIe siècle Les Précieuses ridicules Le Rendez-vous Le Tuteur Andromaque Le Baron de la Crasse Brutus L’Été des coquettes L’Étourderie Le Florentin Le Glorieux Héraclius, Empereur d’Orient L’Impromptu de campagne La Métromanie ou le Poète La Pupille Molière Fagan Dancourt Racine Poisson (Raymond) Voltaire Dancourt

Point de happy few. L’originalité de ce récit de Marie NDiaye réside à nos yeux dans le choix de trois personnages de femmes qui ont en commun d’être saisies dans une étape de leur parcours de vie où elles deviennent malgré elles le seul et dernier adjuvant d’un père, d’un mari ou d’un amant. L’abnégation et le dévouement, voire le sacrifice de soi, ne connaissent aucune forme de récompense, pas même une reconnaissance (la voix narrative et le lecteur seuls savent les remords qu’éprouve Lamine à l’égard