Les Antres Malsains Glatigny

» Le titre est une ironique antiphrase, Rimbaud y manifeste son émancipation dans le sens d’un réalisme impitoyable, voulant inspirer un sentiment de répulsion. Le poème aurait sa source dans le poème intitulé ‘’Les antres malsains’’ du recueil ‘’Les vignes folles’’ de Glatigny, où il décrivit une fille de joie avec des détails analogues (cheveux « fortement pommadés », « calme idiot ») destinés aussi à inspirer un sentiment de répulsion. Cette « poésie de la laideur » inaugurait une nouvelle

donne pour objectif de produire une image dégradante du corps féminin. Une sorte de "contre-blason". Pour ce faire, il baptise du nom de Vénus un personnage qui ressemblerait plutôt à l'une de ces prostituées évoquées par le poète Albert Glatigny dans Les Antres malsains (1870). Conclusion : Nous pouvons donc voir que Rimbaud expliquant la naissance de venus de façon succincte et péjorative en ramenant les defaults de la femme vers l’avant.

blason est un court poème qui célèbre le corps de la Femme, Rimbaud fait tout le contraire dans son poème. Il baptise donc du nom de Vénus un personnage qui ressemblerait plutôt à l'une de ces prostituées évoquées par le poète Albert Glatigny dans Les Antres Malsains (1870). Rimbaud a manifestement emprunté à ce texte divers détails utilisés dans la description du corps flétri de sa baigneuse. Nous pouvons donc croire que Rimbaud a écrit Vénus Anadyomène pour réagir sur ce texte. Nous relevons des

Anadyomène » Le titre est une ironique antiphrase, Rimbaud y manifeste son émancipation dans le sens d’un réalisme impitoyable, voulant inspirer un sentiment de répulsion. Le poème aurait sa source dans le poème intitulé ‘’Les antres malsains’’ du recueil ‘’Les vignes folles’’ de Glatigny, où il décrivit une fille de joie avec des détails analogues (cheveux « fortement pommadés », « calme idiot ») destinés aussi à inspirer un sentiment de répulsion. Cette « poésie de la laideur » inaugurait une nouvelle

Anadyomène » Le titre est une ironique antiphrase, Rimbaud y manifeste son émancipation dans le sens d’un réalisme impitoyable, voulant inspirer un sentiment de répulsion. Le poème aurait sa source dans le poème intitulé ‘’Les antres malsains’’ du recueil ‘’Les vignes folles’’ de Glatigny,où il décrivit une fille de joie avec des détails analogues (cheveux « fortement pommadés», « calme idiot ») destinés aussi à inspirer un sentiment de répulsion. Cette « poésie de la laideur »inaugurait une nouvelle manière

_____________________ ‘’À la musique’’ (1870) Poème Commentaire C’est une alerte caricature des « bourgeois poussifs » de Charleville écrite probablement peu avant la déclaration de guerre. On y trouve un emprunt très net à ‘’Promenade d’hiver’’ de Glatigny : « Sur la place, écoutant les accords D’un orchestre guerrier, leurs beaux habits dehors, Mille bourgeois joyeux flânent avec leurs femmes, Dont les vastes chapeaux ont des couleurs infâmes […] Moi, je suis doucement les filles aux

______________ ‘’À la musique’’ (1870) Poème Commentaire C’est une alerte caricature des « bourgeois poussifs » de Charleville écrite probablement peu avant la déclaration de guerre. On y trouve un emprunt très net à ‘’Promenade d’hiver’’ de Glatigny : « Sur la place, écoutant les accords D’un orchestre guerrier, leurs beaux habits dehors, Mille bourgeois joyeux flânent avec leurs femmes, Dont les vastes chapeaux ont des couleurs infâmes […] Moi, je suis doucement les filles aux yeux

_________________________________________________________________________________ la musique (1870) Pome Commentaire Cest une alerte caricature des bourgeois poussifs de Charleville crite probablement peu avant la dclaration de guerre. On y trouve un emprunt trs net Promenade dhiver de Glatigny Sur la place, coutant les accords Dun orchestre guerrier, leurs beaux habits dehors, Mille bourgeois joyeux flnent avec leurs femmes, Dont les vastes chapeaux ont des couleurs infmes Moi, je suis doucement les filles aux yeux doux,

_____________________ ‘’À la musique’’ (1870) Poème Commentaire C’est une alerte caricature des « bourgeois poussifs » de Charleville écrite probablement peu avant la déclaration de guerre. On y trouve un emprunt très net à ‘’Promenade d’hiver’’ de Glatigny : « Sur la place, écoutant les accords D’un orchestre guerrier, leurs beaux habits dehors, Mille bourgeois joyeux flânent avec leurs femmes, Dont les vastes chapeaux ont des couleurs infâmes […] Moi, je suis doucement les filles aux

lavait, brossait, frottait, balayait, courait, trimait, haletait, remuait des choses lourdes, et, toute chétive, faisait les grosses besognes» (II 3, 2) - Hugo signale qu’au sommet des théâtres se trouve une «cale étroite, fétide, obscure, sordide, malsaine, hideuse, abominable, [qui] se nomme le Paradis.» (III, 1, 3). - Il montre le gamin de Paris qui «court, guette, quête, perd le temps, culotte des pipes, jure comme un damné, hante le cabaret, connaît des voleurs, tutoie des filles, parle argot,