Les Caractères La Bruyère

 Jean de La Bruyère, « Des jugements », Caractères, XII, 1688. Inspirée des Caractères du grec Théophraste, l’œuvre de La Bruyère qui porte le même titre est un ensemble de portraits et de réflexions sur les hommes, la société et le pouvoir. Dans le livre XII, il dénonce la misère morale et intellectuelle de l’homme. Mais si vous voyez deux chiens qui s’aboient, qui s’affrontent, qui se mordent et se déchirent, vous dites : « Voilà de sots animaux » ; et vous prenez un bâton pour les séparer.

Ce corpus est constitué de trois textes d'auteurs et d'époques différents. Le premier est tiré du livre Les caractères de Jean de La Bruyère, auteur célèbre du XVIIème siècle. Il écrivit ce roman en 1688. La thèse commune de ces trois textes est donc la dénonciation de la guerre où chaque texte emploie des registres et procédés différents pour parvenir au même but. Chez la Bruyère on constate l’utilisation de métaphores, plus précisément de la métaphore filée de l’animal à cause des conditions

Clapier-Valladon dans « l’homme et le rire » extrait de Histoire des mœurs écrit en 1991 rejoint E. Gombrich dans le sens où les peintures représentent la pensée en image. Cette forme d’humour est utilisée par des artistes de talent. La Bruyère dans les caractères parut en 1688 utilise la caricature comme un art. En revanche, G Balandier dans son entretien avec le Point du 20/11/93 compare les marionnettes contemporaines avec les artistes qu’étaient les bouffons des rois. L’humour qui ressort de

soit en France de ce dessin, qu’il a achetée très chère, et qu’il ne la changerait pas pour ce qu’il a de meilleur. » La Bruyère, « De la mode », les Caractères, 1688. Yasmina Reza Romancière qui a écrit des romans mais est surtout connu pour ses pièces de théâtre. Jean de La Bruyère (1645-1696) Ecrivain français, grand observateur du monde et de la cour. Il écrit Les Caractères, série de portraits parfois cruels, et de reflexions sur la société de son temps. Objet d’étude « Des goûts et des couleurs

peut illustrer son propos à l’aide d’un ou plusieurs exemples dans le but d’illustrer ses arguments. Il utilise souvent des figures de style pour étayer sa thèse et lui donner plus de crédit. Dans Les Jugements, extrait des Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688), La Bruyère soutient que la guerre est une horreur irraisonnée, une atrocité injustifiable qui n’apporte que le malheur. Pour servir sa thèse, il use d’une ironie mordante et de l’humour noir, donnant une saveur particulièrement aigre

GENERAL SESSION 2007 EPREUVE DE FRANÇAIS SERIES ES – S Durée de l’épreuve : 4 heures L’usage des calculatrices est interdit. Coefficient : 2 Objet d’étude : Convaincre, persuader, délibérer Textes : Texte A – Jean de La Bruyère, Les Caractères, « De l’homme » 121, 1688-1696 Texte B – Victor Hugo, Choses vues, 1846 Texte C – Jacques Prévert, Paroles, « La Grasse Matinée », 1946 Corrigé Bac 2007 – Série S – Français – Métropole www.sujetdebac.fr Eléments de correction SERIES

Compte-rendu du DM 1 : la question de corpus Le corpus est constitué de quatre textes : il s’agit de, « De l’Homme », extrait des Caractères, de La Bruyère, de l’Article « Torture », du Dictionnaire philosophique, de Voltaire, du Discours d’ouverture du congrès de la Paix à Paris, prononcé par Victor Hugo le 21 août 1849, et enfin du Discours à l’Assemblée nationale, effectué en septembre 1981 par le Garde des Sceaux Robert Badinter. Chacun de ces textes témoigne d’un engagement dans un combat

Ironie est chez nous une raillerie dans la conversation, ou une figure de rhétorique, et chez Théophraste, c'est quelque chose entre la fourberie et la dissimulatio, qui n'est pourtant ni l'un, ni l'autre. » La Bruyère, Caractères( 1688), éd. Garnier, 1962, p. 16. Par ce propos, La Bruyère souligne la polysémie que recouvre le terme d'ironie : il désigne tantôt une pointe rhétorique, tantôt une attitude associée à celle du philosophe depuis la caricature de Socrate proposée par Aristophane. Dans

impossible d’échapper au football, qui oblige chacun à choisir un des deux camps : on sera amateur, ou on détestera. Cinq documents, proposant des approches très contrastées, nous permettront d’aborder ce sujet brûlant. Trois documents soulignent les caractères antisociaux ou pernicieux de ce sport : dans un article paru en 1986 dans la revue Autrement, J. Y. Huchet fait le portait pessimiste de plusieurs hooligans ; Plantu traite également de ce problème, en mettant l’accent sur l’univers désolé d’où

Descartes invente une méthode rationaliste visant à produire des réflexions ordonnées, Pascal proscrit l'imagination qu'il juge trompeuse. Les passions, sources de désordre sont également condamnées par les moralistes comme La Rochefoucauld et La Bruyère ou par le dramaturge Racine. Plaire et instruire : Un des principes majeurs du classicisme est dicté par Horace dans son Art poétique (Ier siècle av J.-C.) : « il obtient tous les suffrages celui qui unit l'utile à l'agréable, et plaît et instruit