Les Casseurs De Pierres De Courbet

politique de 1848 et l’établissement du régime autoritaire du Second Empire. Né alors le projet réaliste de tout montrer, même l’exploitation et la misère qui apparaîtra en peinture avec Gustave Courbet (Les casseurs de pierres (1849) et Un enterrement à Ornans (1849-1850) ainsi que Camille Coraux. L’atelier de Courbet deviendra le lieu de réunion des instigateurs du réel. Mais le réalisme au XIX° siècle, avant même l’apparition du mouvement officiel, est illustré par des écrivains contemporains de l’époque

attitudes des paysans. Il s'agit ici pour Millet de mettre en valeur la routine immuable de ces paysans, le tout dans une scène simple. Les casseurs de pierre, Courbet. (1849, toile détruite en 1945) Dans ce tableau, on trouve deux hommes, probablement père et fils, courbés sur leur tâche : Courbet représente le dur labeur de ces casseurs de pierres en les mettant au premier plan et dans la lumière. De plus la grandeur de la toile, et donc des personnages, accentue la dimension exténuante

LE REALISME En peinture, le réalisme est un mouvement artistique du XIXe siècle apparu en France entre 1848 et la fin du siècle, il fait une représentation fidèle de la vie quotidienne en société. Le peintre principale de ce mouvement est Gustave Courbet (1819-1877). En littérature ce mouvement prend de l'ampleur à la même période. Il est principalement français mais trouve des résonances en Europe, dans le costumbrismo espagnol, l'École de la Haye aux Pays-Bas, le mouvement russe des Ambulants et

Jean Désiré Gustave Courbet est un peintre Français qui naquit en 1819 à Ornans, un petit village de Franche-Comté, dans une famille aisée d’agriculteurs. C’est dans cette petite campagne que son talent artistique se réveilla bien tôt, il s’inspire d’abord des paysages qu’il voit. Il fait ses premières études au petit séminaire d’Ornans puis au collège de Besançon. Vers 1840, il part pour Paris afin de s’inscrire dans une faculté de droit à laquelle il renonça bien vite pour se consacrer à la peinture

En effet le peintre réaliste témoigne de la vie contemporaine, dénonce le dur labeur des paysans, les conditions de vie de la classe ouvrière qui s’est développée suite à l’essor industriel, au risque de scandaliser tel « les casseurs de pierres » du peintre Gustave Courbet (1819-1877).

II.le contexte historique A.En peinture le réalisme consiste à représenter le misérable, qui était discrédité par le classicisme. Daumier, Millet s'attachent à la vie paysanne. Courbet expose la première fois en 1848. Il est suspecté d'idées subversives, notamment socialistes avec son tableau "les Casseurs de pierre" et "l'enterrement à Ornans" en 1850, qui donne à une simple scène de genre un grand format, et dont le sujet reste énigmatqiue aux yeux des spectateurs. B.en littérature de grands

INGRES |DELACROIX |COURBET | | |Jean-Auguste-Dominique Ingres : |Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix : |Gustave Courbet : | |né le 29 août 1780 à Montauban |né le 26 avril 1798 à Charenton-Saint-Maurice[1] (Seine), |né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon (Doubs), | |

Le réalisme en peinture : Le mouvement réaliste apparait autour de l’œuvre de Gustave Courbet. Ce peintre redonne la place du misérable dans la peinture, lui consacrant des tableaux aussi grands que ceux destinés aux aristocrates => Les casseurs de Pierres (1849), Un enterrement un Ornans (1849-1850). Ce mouvement réaliste apparaît comme une contestation au pouvoir politique. En 1855, les toiles de Courbet sont refusées au Salon Officiel, celui-ci fait construire une salle a proximité du salon

réalités de la vie quotidienne. Ce mouvement s’est répandue partout ailleurs dans le monde grâce à des personnages importants de la littérature et de l’art. DÉVELOPEMENT Le terme réalisme est utilisé pour la première fois en 1850 par GUSTAVE COURBET pour caractériser ses peintures notamment » un enterrement à Ornans » qui crée une véritable polémique car les critiques d’art et aristocrates trouvent ses tableaux terriblement criard sur les réalités de la vie ce qui est

occupé jusqu'à présent que des dieux, des héros et des saints ; il est temps qu'il s'occupe des simples mortels.» Pierre-joseph Proudhon, Du principe de l'art et de sa signification sociale, 1865. Ce tableau constitue une des premières représentations du prolétariat urbain. Si les paysans (Des glaneuses de Millet) ou les ouvriers des campagnes (Casseurs de pierres de Courbet) ont souvent été montrés, les ouvriers de la ville ont très rarement fait l'objet de tableaux. L'étude documentaire