Les Contemplations Aurores

impatientée de cette étisie incœrcible, empoigna Ferdinand, lui lia les pattes en murmurant : « Bah ! à la casserole, avec une bonne platée de petits pois ! … » La place me manque pour peindre ma consternation. Ferdinand n’avait plus qu’une seule aurore à voir luire. Dans la nuit je me levai pour porter à mon ami le suprême adieu, et voici le spectacle qui s’offrit à mes yeux : Ferdinand, les pattes encore liées, s’était traîné jusqu’au seuil de la cuisine. D’un mouvement énergique de friction alternative

pour l'habitant de Lausanne. Quant au voyageur de la vallée de Chamouny, c'est en vain qu'il attend ce brillant spectacle. Il voit, comme du fond d'un entonnoir, au-dessus de sa tête, une petite portion d'un ciel bleu et dur, sans couchant et sans aurore ; triste séjour où le soleil jette à peine un regard à midi par-dessus une barrière glacée. […] Les monts, quand on en est trop voisin, obstruent la plus grande partie du ciel. Il n'y a pas assez d'air autour de leurs cimes ; ils se font ombre l'un

incontestables: la Mer, le Ciel, le Soleil. Je retrouvais, sans le savoir, je ne sais quels étonnements et quelles exaltations de primitif. Je ne vois pas quel livre peut valoir, quel auteur peut édifier en nous ces états de stupeur féconde, de contemplation et de communion que j'ai connus dans mes premières années. Mieux que toute lecture, mieux que les poètes, mieux que les philosophes, certains regards, sans pensée définie ni définissable, certains regards sur les purs éléments du jour, sur les

plus net encore. Pour reconnaître la «vérité des choses», il ne faut pas user des yeux du corps, car ceux de l'âme en seraient aveuglés. Il faut chercher un refuge dans ce qui, de cette vérité, est une «image» équivalant à ce qui en serait une contemplation «effective»; ce refuge, c'est dans les «notions» (logos) qu'on doit le chercher. D'une façon générale, le vrai est en toutes choses ce qu'elles ont «de plus robuste» et de plus solide: pour les choses belles, grandes ou bonnes, ce qui est beau

Voici l’Homme Essence et naissance de l’humanisme L’homme est ce qu’il devient En Italie : Pic de la Mirandole persécuté En Angleterre : l’Utopie de Thomas More En Hollande : Érasme et ses sentences La belle prose de Jean Calvin L’énigme Rabelais Une aurore éclatante Gargantua et Pantagruel, c’est géant ! Le Tiers Livre, bréviaire du doute D’île en île avec le Quart Livre, Le Cinquième Livre : de, ou du Rabelais ? Marguerite de Navarre, la grande soeur de François Au secours, Marguerite ! Les délices

du sublime et Burke et en littérature ils se réclament de Goethe. ➢ Le romantisme en Angleterre. Il y a eu un pré-romantimsme mais le romantisme apparaît très tôt. Lyrisme en littérature liée à la communiion de l'hiomme avec la nature, contemplation de la nuit, retour à la chevalerie. Cela apparait avant 1750. Seconde vague, naissance de la conscience romantique, avant 1770, première opposition au rationalisme avec une réaction, les philosophes ont été comme Locke, réaction du sensualisme

petite folle bien-aimée me donnait à dîner, et par la fenêtre ouverte de la salle à manger je contemplais les mouvantes architectures que Dieu fait avec les vapeurs, les merveilleuses constructions de l’impalpable. Et je me disais, à travers ma contemplation : « – Toutes ces fantasmagories sont presque aussi belles que les yeux de ma belle bien-aimée, la petite folle monstrueuse aux yeux verts. » Et tout à coup je reçus un violent coup de poing dans le dos, et j’entendis une voix rauque et charmante

petite folle bien-aimée me donnait à dîner, et par la fenêtre ouverte de la salle à manger je contemplais les mouvantes architectures que Dieu fait avec les vapeurs, les merveilleuses constructions de l’impalpable. Et je me disais, à travers ma contemplation : « – Toutes ces fantasmagories sont presque aussi belles que les yeux de ma belle bien-aimée, la petite folle monstrueuse aux yeux verts. » Et tout à coup je reçus un violent coup de poing dans le dos, et j’entendis une voix rauque et charmante

petite folle bien-aimée me donnait à dîner, et par la fenêtre ouverte de la salle à manger je contemplais les mouvantes architectures que Dieu fait avec les vapeurs, les merveilleuses constructions de l'impalpable. Et je me disais, à travers ma contemplation: "- Toutes ces fantasmagories sont presque aussi belles que les yeux de ma belle bien-aimée, la petite folle monstrueuse aux yeux verts." Et tout à coup je reçus un violent coup de poing dans le dos, et j'entendis une voix rauque et charmante

soit définitivement séparé de M. Allan, et que celui-ci, qui eut des enfants de son second mariage, l’ait complètement frustré de sa succession. Peu de temps après avoir quitté Richmond, Poe publia un petit volume de poésies ; c’était en vérité une aurore éclatante. Pour qui sait sentir la poésie anglaise, il y a là déjà l’accent extra-terrestre, le calme dans la mélancolie, la solennité déli- – 11 – cieuse, l’expérience précoce, – j’allais, je crois, dire expérience innée, – qui caractérisent