Les Contemplations Livre 5

Séquence 1 : Les Fleurs du MalLa poésie du XIXème au XXème siècle LL4 : Victor Hugo, Les Contemplations , « J’aime l’araignée… », 1856 Introduction : * Présentation de l’auteur  : Victor Hugo est le chef de file du romantisme. Remettant en cause les règles classiques, il promeut la liberté en art, tout en insistant avec lyrisme sur l’expression des sentiments personnels et l’évocation

George Sand de lui trouver un titre —, Flaubert adopte finalement, «en désespoir de cause», le titre l’Éducation sentimentale, histoire d’un jeune homme: «Je ne dis pas qu’il soit bon, mais jusqu’à présent c’est celui qui rend le mieux la pensée du livre» (lettre à George Sand, 3 avril 1869). L’écrivain reprend ainsi un titre déjà utilisé pour une œuvre de jeunesse — rédigée de 1843 à 1845 — qu’il ne souhaita jamais publier, et qui n’a à peu près de commun avec l’œuvre présente que le titre, le sous-titre

Victor HUGO “Les contemplations” (1856) Recueil de poèmes Commentaire Ces poèmes, que Hugo fit paraître à Paris et à Bruxelles et dont la composition commença dès 1834 et s’étala sur près de vingt ans, sont, selon la préface, les «mémoires d’une âme». Ils assument la remémoration, traditionnelle dans le lyrisme («une destinée est écrite là, jour après jour»), de l’enfance, de l’amour pour Juliette Drouet, et, surtout, de la mort de Léopoldine. Cet événement sépare les deux volumes

fille en 1843 (qu’il apprend en lisant le journal) , Hugo ne publie plus rien. Mais l’expérience de la douleur, le doute et la révolte, la méditation sur la mort s’expriment dans plusieurs poèmes écrits à cette époque, les plus graves des futures Contemplations. C’est aussi dans ces années qu’est mis en chantier Les misérables. En 1848, après l’abdication de Louis-Philippe, Hugo s’impose à l’Assemblée constituante comme un orateur de « gauche ». Pendant toute la Seconde République, il développe à la

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Les contemplations’’ (1856) recueil de Victor HUGO pour lequel on trouve ici une présentation générale puis successivement les analyses de : ‘’Vere novo’’ (page 2) ‘’Melancholia’’ : deuxième épisode (page 3) sixième épisode (page 5) ‘’Ô souvenirs ! printemps ! aurore !’’ (page 8) ‘’Demain

du divine : “ offrande” , “mecontante” , “honeur” et “respect” indiquant la polysemie du mot “pecheur” , la mer represetant la divinite , semble exercer sur les hommes les droits de vies ou morts.Ce poeme est ecrit par Laurent Gaude en 2016 tire du livre “El Dorado”.Né en

lyrisme amoureux ? Lectures analytiques : 1) Du Bellay, L’Olive (1550), LXXXIII, « Déjà la nuit en son parc amassait… » 2) Ronsard, Second Livre des amours (1578), Sur la mort de Marie, V « Comme on voit sur la branche … » 3) Victor Hugo, Les Contemplations (1856) « Elle était déchaussée » 4) Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou (1915), « Si je mourais là-bas… » 5) Paul Eluard, Capitale de la douleur (1926), « La courbe de tes yeux » (manuel p.59) Textes et documents complémentaires : 1) Ronsard

politique, il dénonce la misère et s’oppose à la peine de mort. L’œuvre majeur du poète est Les Contemplation. Une œuvre qui présente les différentes puissances tel dieu, la nature et l’homme mortel qui ne fait que subir les évènements. Le « je » lyrique va ainsi acquérir une dimension universelle témoignant le désespoir qui peut être interpréter comme le rôle et la fonction de la poésie dans les contemplations. Le recueil est divisé en deux : « Autrefois » et « aujourd’hui ». Cette division est marquée

I) La description du mendiant et de la pauvreté A) Un homme pauvre et solitaire - homme définit par sa pauvreté (v.1 : « pauvre homme » + v.12 : il se nomme « le pauvre ») - contraste entre la richesse des paysans et la pauvreté du mendiant (v.4-5) - infériorité sociale (v.6 : « au bas ») - solitaire (v.7) - mendie pour des sommes dérisoires (v.8 : « un liard ») - passif (v.7 : « attendant »  ) B) Des conditions de vie difficiles - vulnérable car pris dans les aléas de la nature (v.1 «

« il ne bâtit pas, il plaque. »4 À travers la critique de Barbey se dessine la figure d’un Hugo mystificateur, masquant la pénurie de ses idées par « une puissance plus verbale que réelle, plus dans les images et dans les mots que dans les choses »5. Dans cet excès, si souvent revendiqué par Hugo lui-même comme la marque du génie, il voit tous les caractères de l’anarchie et de l’absence de composition : « Victor Hugo n’a qu’une langue, et il est sa tour de Babel à lui seul, périssant écroulé dans