Les Duellistes

l’Angleterre au début du Moyen Âge. Il mourut comme il avait vécu, à l’issue d’un duel féroce contre un autre sorcier connu sous le nom d’Egbert. On ne sait pas ce que devint Egbert, mais l’espérance de vie était habituellement assez brève chez les duellistes médiévaux. Au temps où il n’y avait pas encore de ministère de la Magie pour contrôler l’usage de la magie noire, les duels étaient généralement fatals. Un bon siècle plus tard, un autre personnage déplaisant, du nom de Godelot, cette fois

fameuse « cote d'amour », notation irrationnelle, dont Dreyfus a fait les frais à l'école d'application de Bourges[12]. Témoin des fortes tensions de cette époque, la vogue du duel, à l'épée ou au pistolet, provoquant parfois la mort d'un des deux duellistes. De brillants officiers juifs, atteints par une série d'articles de presse de La Libre Parole[13], accusés de « trahir par naissance  », défient leurs rédacteurs. Ainsi en est-il du capitaine Cremieu-Foa, Juif alsacien et polytechnicien qui se bat

fameuse « cote d'amour », notation irrationnelle, dont Dreyfus a fait les frais à l'école d'application de Bourges[10]. Témoin des fortes tensions de cette époque, la vogue du duel, à l'épée ou au pistolet, provoquant parfois la mort d'un des deux duellistes. De brillants officiers juifs, atteints par une série d'articles de presse de La Libre Parole[11], accusés de « trahir par naissance », défient leurs rédacteurs. Ainsi en est-il du capitaine Crémieu-Foa, juif alsacien et polytechnicien qui se bat

Séverus, éternel incompris… C’est un vieux grincheux, mais il ne ferait pas de mal à une mouche… » Hermione considéra Dilbert, atterrée. Ne lisait-il pas la Gazette des Sorciers ? Ne savait-il pas que Rogue avait été un Mangemort, un espion et un duelliste d’exception ? Merlin seul savait combien il avait de morts sur la conscience, si tant est qu’il en ait eu une… « Vous devez apprendre à lire entre les lignes avec lui… » continua le petit homme. « Vous croyez ? » C’était de plus en plus étrange

aussi lardé de trous qu’un fond de tarte, agonisera un mois. Maugiron mourra sur le coup. Livarot se remettra, assez mal. Balzac n’aura qu’une égratignure. Ribérac et Schomberg rejoindront Caylus et Maugiron à la bonne auberge des vers à viande. Six duellistes, quatre morts. Car, en ce temps, un duel ne consiste pas à tirer l’épée jusqu’au premier sang tandis que quatre témoins se font des courbettes. Offensé, offenseur, témoins, tout le monde dégaine et se bat à mort ! Il faudra attendre longtemps, jusqu’à

cette nuit, dans telle rue. Un des combattants est mort. - Avez-vous découvert le meurtrier ? - Oui, sire. Pourquoi n'est-il pas déjà puni ? - Sire, j'attends vos ordres. - Exécutez la loi. ” Or le roi venait de publier un décret portant que tout duelliste serait décapité, et que sa tête demeurerait exposée sur le lieu du combat. Le vingt-quatre se tira d'affaire en homme d'esprit. Il fit scier la tête d'une statue du roi, et l'exposa dans une niche au milieu de la rue, théâtre du meurtre. Le roi

des armes et se « [saluent] avec cérémonie » (l. 447, p. 168). – La délimitation de l’espace du duel par les témoins : trente pas doivent séparer les adversaires. Les témoins enfoncent des cannes dans le sol pour matérialiser la place de chaque duelliste. – Les armes sont tirées au sort : le choix des armes incombait à Duroy puisque c’était l’offensé du duel ; il a choisi le pistolet, fourni par ses témoins. Chaque adversaire se voit attribuer un des deux pistolets par tirage au sort, selon le

manière détournée sous la forme du duel : d'abord pour défendre ses droits, jusqu'au XVIe siècle, et ensuite pour l'honneur, entre le XVIe et le XIXe siècle. Jusqu'à la Révolution, le duel appartient à la catégorie des crimes de lèse-majesté. Le duelliste encourt la peine de mort, voire un procès fait à son cadavre. Au Moyen Age, les prêtres et les moines nommaient des champions qui combattaient pour eux. Les papes Nicolas Ier ( 858-867 ) et Eugène III ( 1145-1153 ), consultés sur le bien-fondé

champion de la courtoisie: il se bat comme vous chantez un air sur la note; il garde les temps, la mesure, les distances; il prend le repos d'une note noire, une, deux, et la troisième dans le corps; il vous perce à mort un bouton de soie. Un duelliste, un duelliste; un gentilhomme de la première main, ferme sur la première et la seconde cause[38]: Ah! la botte immortelle, le revers, le ha! [Note 37: On trouve dans de vieux contes un Tybalt, roi des chats.] [Note 38: _A gentleman of the very first cause

des armes et se « [saluent] avec cérémonie » (l. 447, p. 168). – La délimitation de l’espace du duel par les témoins : trente pas doivent séparer les adversaires. Les témoins enfoncent des cannes dans le sol pour matérialiser la place de chaque duelliste. – Les armes sont tirées au sort : le choix des armes incombait à Duroy puisque c’était l’offensé du duel ; il a choisi le pistolet, fourni par ses témoins. Chaque adversaire se voit attribuer un des deux pistolets par tirage au sort, selon le