Les Fourberies De Scapin Dénouement

 168-170 – Corneille / Sénèque : la figure légendaire de Médée, pp. 179-181 – Racine / Artaud : la cruauté au théâtre, pp. 188-189 – Molière / Larthomas : la virtuosité d’une scène d’exposition, pp. 199-201 – Racine / Euripide : la vraisemblance du dénouement, pp. 208-210 ➤ Confrontation de tableaux : – Delacroix, Médée / Bor, La Désillusion de Médée, pp. 182-183 – Poussin, L’Enlèvement des Sabines / Picasso, L’Enlèvement des Sabines, pp. 204-205 ➤ Confrontation de documents : L’espace théâtral de l’Antiquité

le spectateur ne comprend plus rien à la pièce. Si Rodrigue ne sort pas son épée ensanglantée, la réplique de Chimène : « Quoi ! Du sang de mon père encor toute trempée ! » perd son sens. De même, si la fiole de poison est absente de la scène du dénouement dans Hernani, la mort des amants est incohérente. 4. « Les objets sont signifiants » (Artaud) Enfin, certains éléments dépassent le statut de simples objets : ils donnent son sens à la pièce, ont une valeur symbolique et véhiculent son « message »

en relief cette critique. Egalement, le pouvoir du roi est exercé de manière arbitraire. On note bien sûr l’esprit de la vengeance mis en relief par l’impératif et sa position dans le premier hémistiche du vers 37 : « Vengez la Reine ». Enfin, le dénouement de l'histoire et la seconde morale expriment la naïveté des monarques que l'on peut payer « d'agréables mensonges » et qui, sans hésiter, « goberont l'appât ». On peut se demander si les courtisans, dans un tel système, ne détiennent pas, comme

des documents et des supports • Mémoriser des extraits et mettre en voix et en espace des textes 5841_.indb 9 ➤ Certains textes servent de support à un travail de mise en voix et de réflexion sur la mise en scène : – Molière, Les Fourberies de Scapin (1671), pp. 127-128 – Beaumarchais, Le Mariage de Figaro (1784), pp. 136-137 – Racine, Phèdre (1677), pp. 160-161 – Sartre, Les Mouches (1943), pp. 192-193 – Molière, Le Tartuffe (1669), pp. 199-201 – Molière, Amphitryon (1668), pp. 202-203

fois ce personnage. C’est un valet mais qui nous rappelle à un bouffon. • Scapin Molière va créer ce personnage dans Les Fourberies de Scapin, fait qui va choquer ses contemporains. C’est pour ça qu’on va l’accuser, le critiquer beaucoup. Boileau, théoricien de la langue, va le critiquer : « Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’auteur du Misanthrope. » On peut définir Scapin comme un « meneur de jeu ». Le valet va devenir au XVIIème siècle un meneur de jeu

ridicules (1659), Sganarelle ou le cocu imaginaire (1660), L’École des maris (1661), Les Fâcheux (1661), L’École des femmes (1662), suivi de La Critique de L’École des femmes (1663), Le Mariage forcé (1664), Le Médecin malgré lui (1666), Les Fourberies de Scapin (1671). • Les comédies de caractère, plus graves, montrant un personnage complexe, affecté d’un vice Repères historiques 1610 dangereux et destructeur : Le Tartuffe (1664-1669), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666). 1643 Règne

DR TORABI – XVIIE SIÈCLE UNIVERSITÉ CHAHID BEHECHTI DEPARTEMENT DE FRANÇAIS - fiche 7 MOLIERE ET LA COMEDIE Qu'est-ce qu'une comédie? C'est une pièce de théâtre gaie, dont le but est de faire rire. L'histoire se termine toujours bien (dénouement heureux), les héros sont la plupart du temps issus des milieux populaires, et le comique, traditionnellement, se base sur des jeux de scène utilisant les déguisements, les plaisanteries faciles, les coups de bâton, etc... La comédie est un genre

.........................................  18   MOLIERE,  DOM  JUAN,  ACTE  II,  SCENE  1  (1662)  ........................................................................................  19   MOLIERE,  LES  FOURBERIES  DE  SCAPIN,  I,  1.  (1671)  ................................................................................  20   RACINE,  BRITANNICUS,  I,  1.  (1669)  ......................................................................

entraîne l'aveu. Au don succède la suspicion. C'est un moment de malaise intense où se mêlent l'impatience, le soupçon et la complicité féminine. Les rapports sont profondément faussés. La fin de la scène s'évanouit comme une fleur vénéneuse. Un dénouement sans dénouement. La présence insolite du réveil dans la cuisine intrigue madame. Elle accepte l'explication improvisée de Claire. En revanche, elle repousse quatre fois le tilleul. Il n'y a donc ni affrontement ni catastrophe. Il y a de la condescendance

doré et munis chacun de plusieurs bougies, renfort qui produisit une illumination assez magnifique. Ces flambeaux, dont la forme rappelait celle du chandelier à sept branches de l'écriture, se plaçaient ordinairement sur l'autel de l'hyménée, au dénouement des pièces à machines ou sur la table du festin, dans la Marianne de Mairet et l'Héiodiade de Tristan. A leur clarté et à celle des bourrées flambantes, la chambre morne avait repris une espèce de vie. De faibles rougeurs coloraient les joues pâles