Les Géorgiques

dans la rivalité qui opposa celui-ci à Octave, petit-neveu et hériter de Jules César. On dit que Virgile eût voulu que l'on brûla son Enéide après sa mort. La gloire de Virgile repose fermement sur ces trois piliers que sont les Bucoliques, les Géorgiques et l'Enéide. Dans l'Antiquité, on lui attribuait également un certain nombre d'autre poèmes, que Scaliger, dans son édition de 1573, réunit sous le titre d'Appendix Vergiliana Ce recueil comprend : le Culex («moucheron» ou «moustique») :

Pour le nouveau théâtre, on note : les pièces de Ionesco, Adamov, et quelquefois celles de Beckett, Genet, voire Pinter. Pour le nouveau roman on peut regrouper: Claude Simon le Vent (1957), la Route des Flandres (1960), le Palace (1962) et les Géorgiques (1981), Michel Butor Passage de Milan (1954) et l'Emploi du temps (1956), Alain Robbe-Grillet les Gommes (1953) et le Voyeur (1955) , Samuel Beckett Molloy (1951), Nathalie Sarraute Tropismes (1939) et Portrait d'un inconnu (1948), Robert Pinget

musicales des bergers dans un cadre pastorale. Elle reprend le modèle des Idylles de Théocrite (IIIe siècle). Dès -37, il commence à écrire pour l’Empereur et en -31, la même année que celle de la célèbre bataille d’Actium, paraît sa seconde œuvre, les Géorgiques. Celle-ci se présente comme un traité d’Agriculture, inspiré des Travaux et des Jours d’Hésiode (VIIIe siècle). Elle constitue un appel au sentiment national, à l’amour de la terre et bien-sur, à l’amour du

répandue, il serait le fils de Calliope et d’Apollon, dieu de la musique et des arts. Ovide n’est cependant pas le seul auteur antique à avoir raconté le mythe d’Orphée, bien qu’il soit le plus célèbre. Ainsi, Virgile, dans le quatrième livre des Georgiques, retrace aussi son histoire. c) L’association d’Orphée à la poésie, au lyrisme En Grèce antique, la poésie était chantée, souvent accompagnée de la lyre, symbole d’Orphée -entre autres- dont on dit que sa voix était tellement merveilleuse qu’elle

cause du « mal » (1-5), puis ses effets (6-14), s’étend du vers 1 au vers 14: la description de la peste, reprend un des thèmes les plus utilisés dans la littérature antique ( Sophocle dans sa tragédie Œdipe Roi, Lucrèce De la Nature, Virgile Les Géorgiques ) et multiplie les points de vue, ce qu’attestent les pluriels ainsi que le pronom « tous » répété. La maladie ne fait pas qu’apporter la mort aux animaux: elle leur retire aussi tous leurs instincts vitaux: la faim (v. 10), l’amour (14), la joie

Hadès) fut rompu, et trois fois un bruit éclatant se fit entendre aux étangs de l'Averne. Et elle: "adieu, hélas, je suis emportée dans la nuit immense qui m'entoure et je te tends des mains sans force, moi, qui ne suis plus tienne"..." (Virgile, Géorgiques livre IV). Orphée est un "initié", prince des poètes et des musiciens. Son amour pour Eurydice a inspiré les modernes: Ronsard, les Hymnes (1555) "Je veux, plein de fureur, suivant les pas d'Orphée/ Rechercher les secrets de Nature et des Cieux

pas. La descente d'Orphée aux enfers donne cependant au poète l'occasion d'évoquer dans ses vers cette région du monde, de fort classique manière. Comme Homère dans Ylliade et Y Odyssée, comme les doctrines orphiques, comme Virgile dans les Géorgiques et Y Enéide, il la situe sous terre (v. 19), et par synecdoque l'appelle Ténare (v. 26, du nom du cap Ténare, l'actuel cap Matapan, au sud du Péloponnèse, où la tradition situait un des accès des enfers), ou encore Tartare (v. 45 et 55, du nom

contemporains du premier siècle avant J.-C issus de la classe aisée . Vivant sous l’empereur Auguste, il est l’ami des autres poètes de son temps, comme Horace, Ovide ou Properce. Il est un plus jeune que Virgile. L’auteur de l’Enéide et des Géorgiques a notamment un point commun avec lui : ils meurent la même année, en 19 av. J.-C.  L’art de Tibulle est étroitement lié à son amour de la nature, de la campagne, des plaisirs simples de la vie, qu’il chante dans ses élégiaques qui l’ont rendu célèbre

J.-C. à Andes, dans l'actuelle Lombardie et mort le 21 septembre 19 av. J.-C.à Brindes), est un poète et écrivain latin. Sa vie se résume à trois œuvres qui sont : Les bucoliques où il voulait faire revenir les romains à l'agriculture. Les georgiques abordant le thème de l'agriculture sous divers méthode tel que la culture des champs, l’arboriculture, l’élevage et l’apiculture. Mais aussi est surtout l'éneide, épopée écrit par Virgile I siècle avant Jésus-Christ qui raconte les épreuves du

montrent ainsi les principaux passages du mythe d’Orphée et d’Eurydice, l’enlèvement d’Eurydice aux enfers, l’inconsolable Orphée sur la tombe d’Eurydice, et le (presque) retour d’Eurydice dans le monde des Vivants. Le chant IV de Virgile dans Géorgiques reprend ces différents passages. Tout d’abord Orphée est divinisé de part son chant, on remarque que les monstres, de nature monstrueux et sans cœur restent bouche-bée, « touchés de ses accords […] la triple gueule de Cerbère resta béante » vers