Les Justes Camus

Joseph Grand Intro : La présentation de Joseph Grand dans le roman « La peste » est assez différente de celle des autres personnages du roman ; Joseph Grand est personnage secondaire de la Peste (Albert Camus 1947). Le lecteur a une vision beaucoup plus claire et détaillée, car le petit employé est présenté dans un chapitre entier avec la description de sa vie intérieure (p47-49). Présentation : A première vue Joseph Grand semble être un personnage simple et effacé. Il vit seul

1. INTRODUCTION L’œuvre d’Albert Camus offre, d’un point de vue purement formel, le reflet d’un projet rigoureux. Ainsi qu’il en exprima le dessein à plusieurs reprises, il s’est toujours efforcé de travailler sur un triple plan : le roman, l’essai et le théâtre. Il est de coutume, d’autre part, de distinguer deux étapes dans son œuvre : un premier cycle qui développe le sentiment de l’absurde avec l’Étranger [1] (1942), Le Mythe de Sisyphe (1941) et Caligula (1944) ; un second – La Peste (1947)

littérature : Jean Paul Sartre et Albert Camus. • En 1945, Sartre fonde sa propre revue Les Temps Modernes. Il prône l’engagement de la littérature dans les luttes de son temps. En 1947, dans le Manifeste Qu’est ce que la littérature ? Il revient sur l’utilité politique de l’écrivain. L’artiste doit toujours être « en situation » dans son temps. Il ne peut pas faire abstraction du contexte historique social et politique, dans lequel il vit. • Pour sa part, Albert Camus expose ses idées sur lengagement

de dire que deux et deux font quatre . Lorsque cela est accordé, le reste suit ". George Orwell.  " Que préfères-tu , celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t'enlever la liberté pour assurer ton pain ? ".  Albert Camus. " La liberté, ce n'est pas la liberté de faire n'importe quoi , c'est le refus de faire ce qui est nuisible ". Alexandre Minkowski.  " Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit 

  I) Biographie de l’auteur Albert Camus naît en Algérie le 7 novembre 1913, à Mondovi, près de la frontière tunisienne. Son père, Lucien, gérant d’un domaine viticole, meurt en 1914 des suites de ses blessures à la bataille de la Marne. Camus s’installe alors avec sa mère, Catherine, chez sa grand-mère maternelle, à Alger. Cette perte paternelle, ainsi que l’enfance qui en découle, influeront d’ailleurs sur certains de ses écrits, comme Le Premier homme. Après des études brillantes, il entre

retrouver sa pureté perdue pour exister et être. Perspective philanthropique : existentialisme avec Sartre ou Camus « je suis responsable de ce que je suis et de ce que je deviens ». Nos actes nous engagent ce qui nous montre pourquoi Lorenzo doit agir. Ouverture : « est ce que la fin justifie les moyens ?». Accomplir un meurtre =>acte criminel, inhumain mais pour le bien de l’humanité. (Les Justes est un exemple de ce genre de questionnement) Rappel : au XIXème siècle, beaucoup d’écrivains romantiques

« plaid[ent] pour le monde ». Il introduit son argument par l'expression « Il faut bien » soulignant le devoir qu'il exerce : il a pour devoir d'éveiller les consciences. C'est donc un humaniste engagé dont le profil/personnalité est semblable à Camus. La même formule « Et pourtant, il faut bien plaider pour ce monde, si nous voulons vivre » révèle encore que Cherea prend conscience des bons et des mauvais côtés de la vie, mais son rôle est d'en accentuer, d'éclairer les bons. Il est optimiste etespère

des situations, le lecteur est-il invité à s'initier à une forme de sagesse. II) Le Baroque : (Début du XVIIe siècle) Jean-Pierre camus : (veine réaliste) Cette veine réaliste incarnée par Jean-Pierre Camus, donne lieu à une production directement inspirée des chroniques judiciaires du temps et libérée de toute contrainte de forme. Les ouvrages de Camus qui intéressent le plus au point de vue littéraire sont le nombre prodigieux de romans pieux qu’il publia dans le dessein d’en faire l’antidote

l'homme et de l'histoire perçu avec acuité dans la montée des périls de l'Entre-deux-guerres et qu'illustrent Jean Cocteau (Orphée, 1926 - La Machine infernale, 1934), Jean Giraudoux (La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 -Electre – 1937), Albert Camus (Caligula, écrit en 1939 mais créé en 1945) et Jean-Paul Sartre (Les Mouches, 1943). On peut associer à cette approche certaines pièces d'Henry de Montherlant comme La Reine morte (1942) ou Le Maître de Santiago (1947), nourries d'une méditation sur

Cinéma : l’aventurier cynique : dur de choisir entre bien et mal : western spaquetti - Héro nihiliste : croire en rien, qui croit en la destruction, celui qui accepte que le monde est absurde : L’Etranger de Camus, Meursault (homme qui vit dans l’instant, plaisir immédiat). Les Justes de Camus (pièce de théâtre) - Le libertin : Dom Juan ; Valmont et Merteuil (Les liaisons dangereuses, Laclos) → Le vrai héro moderne, contemporain, n’est pas un compromis entre les valeurs héroïques traditionnelles