Les Liaisons Dangereuses La Séduction

Introduction : La littérature romanesque regorge de personnages résolument séducteurs et donc fatalement séduisants, ou alors séduisants tout simplement, malgré eux. Certains même sont devenus des archétypes, comme Valmont, héros des Liaisons dangereuses, et bon nombre de titres de romans arborent leur nom suggestif, tels Lovelace de Richardson, Bel Ami de Maupassant ou Nana de Zola, comme un appel irrésistible à la lecture ! Faut-il pour autant affirmer qu'un personnage de roman doit être séduisant

l'amour qu'elle porte au duc de Nemours. Malgré la mort (de chagrin) de son mari à qui elle a avoué son amour pour un autre, elle se refusera au duc de Nemours. Les liaisons dangereuses de Choderlot de Laclos : folie, mort, couvent : "qui pourrait ne pas frémir en songeant au malheur que peut causer une seule liaison dangereuse"... Dans l'éducation sentimentale de Flaubert, un jeune homme tombe amoureux d'une femme mariée qui ne lui cédera jamais, peut être le regrettera-t-elle. Il aura quelques

fortement avec celle de Pascal. Or, si Pascal critique les « demi-habiles », critique qui vise les libertins (Pascal lui-même vécut une jeunesse libertine, avant d'embrasser de façon quasi-mystique le jansénisme), pour vouloir révéler des vérités dangereuses, et ne pas savoir s'élever à des vérités d'un rang supérieur (telles que la valeur de la tromperie), en fait les libertins eux-mêmes sont loin de vouloir révéler les supercheries de la religion, qui lie le peuple ; ils sont en effet « d’autant plus

comme un jeu de dupe, cynique avec ses codes et ses stratégies à apprendre ; la séduction y est un art complexe que l’on entreprend par défi, désir ou amour-propre ; la femme est identifiée comme une proie qui finit plus ou moins rapidement par céder au « chasseur ». Contrairement à la littérature clairement licencieuse, la forme du roman libertin est choisie, fine, raffinée et allusive. Exemple: Les liaisons dangereuses de Laclos. Roman autobiographique Le roman autobiographique met en scène un

La marquise de Merteuil au vicomte de Valmont La Lettre XXXIII du roman épistolaire « Les Liaisons dangereuses » va à l’encontre de l’écriture épistolaire du fait que Mme de Merteuil n’encourage point la stratégie employée jusque là par Valmont afin de séduire Mme de Tourvel. Le jeune libertin communique, et séduit Mme de Tourvel par lettres. Ce mode de communication n’est pas approprié selon Mme de Merteuil du fait qu’il laisse un temps de réflexion au correspondant. Mme de Merteuil expose son

Laclos (1741-1803), dans son roman épistolaire Les Liaisons dangereuses (1782), et le marquis de Sade (1740- 1814), dans le dialogue philosophique et libertin du roman La Philosophie dans le boudoir (1795), participent également à la critique de la société, de la monarchie absolue et de la religion. Mais le libertinage est aussi un courant littéraire qui, sous couvert de réflexion morale, montre le libertin dans ses stratégies de conquête et de séduction; - une révolution sociale: des femmes, essentiellement

tantôt raconte l'histoire de Lol). Au début du roman, le lecteur est placé comme spectateur face à un drame : Michael Richardson, lors du bal de T.Beach, à S. Tahla, tombe éperdument amoureux d'Anne Marie Stretter. Lol, spectatrice de leur jeu de séduction et de sa propre séparation, ne réagi pas, ne souffre pas. Jusqu'au moment où, sous l'emprise de la folie, la pauvre se perd elle même. Elle ne sort plus, ne parle plus, ne mange plus. Puis petit à petit, on observe une légère amélioration, elle acquiesce

Si le 17e siècle est la période de la stabilité, alors le 18e siècle est la période du changement. Non seulement d’un point du vue social et politique mais également d’un point de vue littéraire. La philosophie des Lumières est également présent dans les deux derniers décennies de l’époque précedente mais leur idées sont radicalisé au 18ieme siècle. On peut dire la même chose avec les genres littératures aussi. D’abord le 18ieme siècle se caracterise par la tradition classique, ensuite pour la

Madame de Rosemonde Madame de Rosemonde est un personnage particulier du roman Les Liaisons Dangereuses et peu présente dans l’adaptation de Stephen Frears. Elle est pourtant un personnage important dans le déroulement de l’histoire. Femme âgée de quatre-vingt quatre ans, tante de Valmont, dont il est le légataire universel, Mme de Rosemonde vit loin des tumultes de la société parisienne, dans un château, quelque part à la campagne. Elle apparaît dans le livre comme la confidente de Madame de

de la lettre LXXXI du roman épistolaire de Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangereuses parue en 1782, est une correspondance entre deux libertins, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont. Cet extrait s’organise autour du libertinage, contraire aux principes de l’aristocratie au XVIIIe siècle. L’auteur critique et dénonce le comportement hypocrite des aristocrates et les deux libertins se confient leur plan de séduction à travers des lettres. Mais comment la marquise de Merteuil parvient-elle