Les Liaisons Dangereuses La Séduction

à une indépendance intellectuelle, morale et spirituelle. Le libertinage s'épanouit dans ce XVIIIème. siècle, revendiquant une liberté par rapport aux bonnes mœurs et à la religion. Choderlos de Laclos, à travers son œuvre épistolaire, Les Liaisons Dangereuses, publié en 1782, met en scène et dénonce les principes du libertinage, par le biais de deux personnages, le Vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, deux libertins aux mœurs légères qui séduisent et perdent leurs victimes. Le Vicomte

DES SCENES PEINTES DE FAÇON THEATRAL Le romancier des Liaisons dangereuses a souvent recours à des procédés de mise en scène. Les personnages de Laclos aiment beaucoup à parler et à agir d'une façon théâtrale. Ce sont de purs spectacles dont les acteurs et les metteurs en scène sont presque toujours Valmont et Mme de Merteuil: "Le vicomte et la marquise sont les régisseurs de leur propre comédie jouée par des marionnettes dont ils tirent, ou croient seulement tirer les fils. Mme de Merteuil

Composé de 1779 à 1782, les Liaisons dangereuses, roman épistolaire, paraît en avril 1782 et connaît tout de suite un grand succès au parfum de scandale. En effet, deux mille exemplaires ont été vendus en un mois. Ce roman par lettres, met en scène deux libertins blasés, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont qui est le personnage le plus ambigu (qui suscite la méfiance en raison de son manque de clarté). Cependant, quelle image donne Laclos du Vicomte de Valmont ? Nous allons voir que

Choderlos de LACLOS : Les Liaisons Dangereuses, lettre LXXXI : jusqu’à : « bras de M. de Merteuil. » Le thème du libertinage n’est pas nouveau au XVIIIème siècle puisque d’autres auteurs que Laclos l’ont déjà traité, tel Molière en 1665, dans son œuvre Dom Juan. Pourtant l’œuvre intitulée Les Liaisons Dangereuses, roman épistolaire de 175 lettres écrit en 1782, fait scandale à sa parution, au point que les salons parisiens seront fermés au romancier, et qu’il sera lui-même menacé dans

l'honneur ) mais dans cet extrait, il n'y a aucune allusion à ce que la femme se doit de tenir des qualités intellectuelles, la femme se définit par « leurs charmes et de leurs vertus » (l 11-12 ). Elle est présentée comme une marchandise, un objet de séduction « elles dépendent de nos sentiments, du prix que nous mettons à leur mérite » ( l 9-11) II) Les Conséquences de cette dépendance de l'éducation des filles Les femmes dépendent de leur jugement, des actions des hommes de leur

valeurs, qui varie elle-même selon les époques. Ainsi ce paradoxe s’articule-t-il au temps, au temps du héros comme au temps du lecteur. Romanesque, romantique, héroïque : le vocabulaire partage la vision de Rostand du héros de roman, qui allie la séduction au talent et au courage. Depuis son invention par les Grecs, le héros est un demi-dieu pourvu de qualités surhumaines : ainsi s’avance vers nous du fond des âges et des bibliothèques la cohorte brillante et poussiéreuse des héros de romans : les

fortement avec celle de Pascal. Or, si Pascal critique les « demi-habiles », critique qui vise les libertins (Pascal lui-même vécut une jeunesse libertine, avant d'embrasser de façon quasi-mystique lejansénisme), pour vouloir révéler des vérités dangereuses, et ne pas savoir s'élever à des vérités d'un rang supérieur (telles que la valeur de la tromperie), en fait les libertins eux-mêmes sont loin de vouloir révéler les supercheries de la religion, qui lie le peuple ; ils sont en effet « d’autant plus

dissertation Introduction La littérature romanesque regorge de personnages résolument séducteurs et donc fatalement séduisants, ou alors séduisants tout simplement, malgré eux. Certains même sont devenus des archétypes, comme Valmont, héros des Liaisons dangereuses, et bon nombre de titres de romans arborent leur nom suggestif, tels Lovelace de Richardson, Bel Ami de Maupassant ou Nana de Zola, comme un appel irrésistible à la lecture ! Faut-il pour autant affirmer qu'un personnage de roman doit être

forme d'intolérance et de fanatisme . (C'est le précurseur des Lumières: ) Le libertinage des mœurs est une façon de vivre : le libertin aime la séduction , la consommation, la jouissance, le luxe et la dépense amoureuse. Œuvres du 18ème siècle qui illustrent le libertinage de mœurs: Manon Lescaut de l'abbé Prévost, Les Liaisons dangereuses de Laclos (l'une ou l'autre: ) 4) A quelle classe sociale s'intéressent de plus en plus les peintres au 18ème siècle? Les peintres du 18ème siècle

française, il alterne dans ses ouvrages des scènes pornographiques souvent extrêmes. Le libertin Choderlos de Laclos (1741-1803) est écrivain et officier militaire français. Il deviendra célèbre avec son célèbre roman épistolaire Les Liaisons dangereuses (1782) qui présente l’histoire d’étranges et perverses conquêtes amoureuses. Persécutions contre les libertins : Ce philosophe rebelle, adepte d’un épicurisme renouvelé est l’objet de persécutions de toutes sortes : menace, censure, prison