Les Martyres Hugo

Soit que sa voix de ses accents, Frappe les coeurs par les oreilles, A qui ne fait-elle avouer Qu'on ne la peut assez louer ? Tout ce que d'elle on me peut dire, C'est que son trop chaste penser, Ingrat à me récompenser Se moquera de mon martyre : Supplice qui jamais ne faut Aux désirs qui volent trop haut. XVIIème siècle Air (Oeuvres diverses, 1674, Boileau) Voici les lieux charmants où mon âme ravie Passait à contempler Silvie Les tranquilles moments si doucement

dénoncer un camarade. Il est néanmoins reçu bachelier au mois d’août. En 1840, Baudelaire mène une vie de bohème d’un étudiant inscrit à l’Ecole de droit mais qui ne suit pas les cours. Il fera la rencontre de Nerval, Latouche (peut- être même Balzac et Hugo) et entamera une liaison avec Sara, dite la Louchette (une jeune prostituée) pour laquelle il écrira « Je n’ai pas pour maîtresse une lionne illustre… ». Sa famille, qui n’apprécie guère la vie dissolue du jeune homme, le pousse à embarquer en 1841

derniers sont la cible privilégiée des anticléricaux comme nous le montrent les deux dessins : Combes n’hésite pas à égorger, sacrifier peut-être à la façon des « sauvages », ses victimes avant de les faire cuire, ce qui n’est pas sans rappeler le martyre de certains membres missionnaires de la Compagnie de Jésus qui ont été scalpés dans le Nouveau Monde ou dévorés par les Chinois comme saint François Xavier au XVIIe siècle. Mais, c’est également un jésuite qui est représenté sous les traits de la

recueil Les Fleurs du mal, il a renouvelé en profondeur les motifs poétiques. Dans ses poèmes il a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares2). En parallèle de poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé

à la ‘Revue des Deux Mondes’ Andrè del Sarto, les Caprices de Marianne et Rolla. George Sand publie Lélia et Métella. Michelet donne les deux premiers volumes de l’Histoire de France. Mérimée public Mosaïque, contes et nouveles. Au théâtre, Victor Hugo fait jouer Lucrèce Borgia (2 février) et Marie Tudor (6 novembre ); Casimir Delavigne donne les Enfants d’Édouard; Scribe, Bertrand et Raton. DANS LES SCIENCES ET LES ARTS : Mort du mathématicien Legendre et du physicien Niepce. Gauss fait fonctionner

et lui a réaffirmé son amour. Dans la scène suivante, Corneille montre le conflit qui oppose les deux époux : face à Pauline, il réaffirme sa foi, celle-ci lui reproche de l’abandonner. À la fin de la pièce, après que Polyeucte aura choisi le martyre plutôt que la vie, Pauline et Félix seront touchés par la grâce divine et se convertiront. Acte IV, scène 3 Pauline, Polyeucte Pauline Que dis-tu, malheureux ? Qu’oses-tu souhaiter ? Polyeucte Ce que de tout mon sang je voudrais acheter

mort, et lui a réaffirmé son amour. Dans la scène suivante, Corneille montre le conflit qui oppose les deux époux : face à Pauline, il réaffirme sa foi, celle-ci lui reproche de l’abandonner. À la fin de la pièce, après que Polyeucte aura choisi le martyre plutôt que la vie, Pauline et Félix seront touchés par la grâce divine et se convertiront. Acte IV, scène 3 Pauline, PolyeuCte pauLine Que dis-tu, malheureux ? Qu’oses-tu souhaiter ? poLYeucte Ce que de tout mon sang je voudrais acheter. pauLine

ET TEXTES COMPLEMENTAIRES PROLONGEMENT ARTISTIQUE/CULTUREL Des personnages féminins en marge : critique sociale ou/et plaisir romanesque ? La marquise de Merteuil Les liaisons dangereuses,1782, Ch. De Laclos ; Fantine, Les Misérables, 1862, V. Hugo ; Lou Bertignac No et moi, 2007 D. De Vigan ; Hannoushka Une fille de … Jo Witek, 2017 - Le personnage transgressif : entre rejet et attrait : Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre 141 et 142, 1782 ; Emile Zola, Thérèse Raquin, 1868 ; Tonino

295).C'était la continuation de la solitude avec le commencement de la liberté; un jardin fermé, mais une nature âcre, riche, voluptueuse et odorante; les mêmes songes que dans le couvent, mais de jeunes hommes entrevus; une grille, mais sur la rue (Hugo, Misér., t.2, 1862, p.83).C'était à la fois Asnières, Saardam et Puteaux, un de ces paysages parisiens des bords de la Seine, tels que les peint Hervier, sales et rayonnants, misérables et gais, populaires et vivants, où la nature passe çà et là, entre

Tragédies, tragi-comédies, comédies. Un des plus grands écrivains du XVIIe après Corneille, Molière et Racine. Théâtre baroque, exubérant, libre et audacieux. Cette pièce est une tragédie religieuse. Interférences ambiguës de la fiction et de la réalité (martyre de Genest existant). 3. Corneille ou le génie du théâtre • La « grand Corneille ». Des tragédies « régulières » (Le Cid, Horace, Polyeucte, Cinna) : pièces maîtresses du théâtre cornélien et du classicisme théâtral