Les Mileuristas

pour mot d’ordre de changer en quelques sortes le système banquaire espagnol qui pour eux est à l’origine de la crise, une pancarte attire l’attention de tous : « Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banquiers ». Mileuristas (travailleurs dont le salaire ne depassent pas les 1000 euros par mois), travailleurs précaires, chômeurs, retraités réclament une « réelle démocratie maintenant ». Ils demandent que la priorité aux droits fondamentaux des citoyens soit accordée

au niveau professionnel, trouvant difficilement des emplois stables et bien rémunérés. Les formes nouvelles de précarité générationnelle lui sont spécifiques, en particulier dans les pays du Sud de l'Europe, comme c'est le cas bien documenté des mileuristas espagnols, comme l'analyse le sociologue Louis Chauvel. La génération Y : regroupe des personnes nées approximativement entre les années 1980 et les années 1994 (selon les sociologues) et le début des années 2000, mais l'individu et le genre traversent

empleos primarios y poco pagados. El paro en 2007 representaba un 8,6% de los activos. El salario medio era de 27.625 euros al año. Por mes, en bruto, era de 1.150 €. La mayoría de los jóvenes ganan casi el salario mínimo: por eso, se llaman los mileuristas. Sin embargo, el salario mínimo interprofesional no deja de aumentar. En 1998 era de 408,9 € por mes y, en 2009 era de 624 € por mes. La mayoría de los jóvenes nació después de la Transición (1975-1982) y la democracia les dio libertad y formación

les salaires12, comment concilier appauvrissement et solidarité ? Document téléchargé depuis www.cairn.info - reims_ms - - 194.167.104.21 - 05/08/2012 04h22. © S.E.R. 12. Le salaire minimum est de 730 € mensuel et on désigne sous le vocable « mileuristas » la génération des étudiants bac+3 à bac+5 qui gagnent 1 000 € par mois. Ce phénomène est suffisamment répandu pour que le néologisme soit devenu u ne catégor ie sociologique, culturelle et générationnelle. * ** La crise en Espagne est une crise

servira de légende à une photo (Unité 2, p. 17, Prácticas ; Unité 3, p. 19) Oral Écouter et comprendre • Des informations sur la situation économique des jeunes Espagnols, aujourd’hui (Unité 2, p. 16, Vivir en casa de los padres ; p. 17, Vida de una mileurista) S’exprimer en continu • Commenter l’affirmation d’un écrivain sur le bonheur (Unité 4, p. 20, Para concluir) • Porter un avis sur un modèle de société (Unité 2, p. 16, Para concluir) • À partir d’éléments relevés dans le texte, parler de la situation

entre 45 et 64 ans. Et dans plus d’un million de foyers, aucun membre de la famille n’a de travail. De plus en plus, les enfants doivent non seulement contribuer, mais parfois subvenir entièrement aux besoins de la famille avec leurs salaires de « mileuristas » (néologisme désignant ceux qui gagnent moins de 1 000 euros). « Petits boulots » Les bas salaires ne concernent pas seulement les « petits boulots », car la période d’euphorie économique n’a pas profité aux diplômés. Selon l’Organisation pour

au niveau professionnel, trouvant difficilement des emplois stables et bien rémunérés. Les formes nouvelles de précarité générationnelle lui sont spécifiques, en particulier dans les pays du sud de l'Europe, comme c'est le cas bien documenté des mileuristas espagnols [1] . Au Québec (Canada), une partie de cette génération a développé une certaine amertume, parfois exprimée sous forme d'agressivité envers les valeurs de la génération précédente par des stations radiophoniques (telles R@dio X) et

filles qui passent d’un boulot précaire et loin de leurs aspirations à l’autre. En moyenne, ils gagnent quelque 1 000 euros par mois. Certes, le modèle de vie a changé, mais « on  finit  par  s’en  lasser », dit Carolina (l’inventrice du néologisme « mileurista »). Elle partage à Barcelone un petit appartement avec trois copines : « Tu  peux  décider  de  partir  loin,  sans consulter personne et rompre avec tout. » Dans les années 1960 et dans les années 1970, il naissait en Espagne quelque 650 000 bébés