Les Nuées

Vésuve dans le docufiction Le dernier jour de Pompéi (2003) 1.2.2 1.2.2 En une heure, le volcan propulse des nuées ardentes qui s’abattent sur Pompéi. On a retrouvé 2 000 personnes, à ce jour, qui sont mortes par asphyxie. À 13 heures, une coulée composée de cendres et de roches en fusion (dit lapilli) s’abat sur Pompéi et enseveli la ville. Vers 1 heure du matin, la coulée et des nuées ardentes consument et enseveli littéralement Herculanum et ses habitants. Le Vésuve en près de 24 heures causera

l’outil de comparaison « semblable à ») invite à réinterpréter la scène évoquée dans les 3 premiers quatrains : "Le Poète est semblable au prince des nuées". Cette analogie opère le passage de l'anecdote à l'allégorie et invite à voir une nouvelle signification morale et philosophique. b. La personnification de l’albatros -« prince des nuées » et « rois de l’azur » : l’albatros est personnifié par une figure de style, la périphrase noble, poétique pour idéaliser l’image du poète. -caractérisation

des dieux, j'étais le fils aîné du roi des orages. Mes ailes noires touchaient les deux extrémités des plus vastes horizons, ma chevelure immense s'emmêlait aux nuages. Mon aspect était épouvantable et sublime, j'avais le pouvoir de rassembler les nuées du couchant et de les étendre comme un voile impénétrable entre la terre et le soleil. » Longtemps je régnai avec mon père et mes frères sur la planète inféconde. Notre mission était de détruire et de bouleverser. Mes frères et moi, déchaînés sur

et noires, qui la couvraient de vapeurs, et de montagnes qui la couvraient d'ombre. Le ciel de cette tour était morne et plein de nuées hideuses. Le soir, après avoir prié Dieu et avant de m'endormir, je regardais toujours ce tableau. La nuit je le revoyais dans mes rêves, et je l'y revoyais terrible. La tour grandissait, l'eau bouillonnait, un éclair tombait des nuées, le vent sifflait dans les montagnes et semblait par moments jeter des clameurs. Un jour, je demandai à la servante comment s'appelait

traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! 10 Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; 15 Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. L’Albatros poème issu des Fleurs de mal et écrit par Charles Baudelaire en 1859 narre une scène de vie en mer dans laquelle

grandes ailes. A terre, cet oiseau devient laid et honteux. Le Poète est comparé à cet oiseau. Comment ? Axe 1 : Les deux aspects de l’oiseau • Champs lexical de la splendeur : « vastes » (l.2), « rois de l’azur » (l.6), « beau » (l.10), « prince des nuées » (l.13). => Montre l’aspect majestueux de l’animal qui domine le ciel. • Champs lexical de la souplesse : « indolents » (l.3), « glissant » (l.4), « volait » (l.12) => L’agilité de l’oiseau accentue sa beauté. • Champs lexical de la maladresse

volait ! » ). Deux univers ainsi évoqués sont symboliques : les marins et le bateau représentent la société, la mer, les aléas imprévisibles de la vie, l’albatros le poète : comparaison explicite au vers 13 : «  le poète est semblable au prince des nuées ». Puis dernière strophe, au présent de vérité générale, qui semble délivrer «  la morale » ; le poème oppose les deux univers : au début «  oiseaux » et «  hommes d’équipage » tous les deux au pluriel, puis le passage au singulier «  voyageur ailé »

mers »)( v7 : «  leurs grandes ailes blanches » => description) « vastes » et « grandes » souligne la taille. L’adjectif « blanche » souligne l’innocence et la pureté. * Des métaphores qui laissent penser qu’ils dominent le monde (v13 : « prince des nuées » v6 : « rois de l’azur ») * Périphrase « voyageur ailé » est une personnification de l’albatros * Les hommes d’équipages : associé à la terre, opposé aux albatros. * Il maitrise le « navire » (v4) et « les planches » (v5)=> sol * Considéré

deux ans ! Rome remplaçait Sparte Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte. Et du premier consul déjà, par maint endroit, Le front de l'empereur brisait le masque étroit. » Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées : (Soleils couchants) « Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ; Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeur obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit ! Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule

les trois premières strophes comparent l'albatros à un roi déchu (" roi " vers 6), à un voyageur ailé tombé du ciel. La quatrième strophe explicite le symbole en faisant du poète, par une comparaison et une métaphore hyperbolique, un " prince des nuées " (vers 13) aux " ailes de géant " (vers 16). Exilé parmi les hommes, la vie de l'albatros apparaît donc comme une parabole qui définit l'existence du poète. Le poète et l'albatros sont associés dans la dernière strophe et cette association oblige