Les Plaisir De La Porte Francis Ponge

sont des êtres sans épaisseur, comme des masques neutres, des ombres délicates, des fantômes ou encore des morts, des "gisants", comme dans les premiers spectacles de lanternes magiques, durant lesquels le spectateur passait du rire aux larmes, du plaisir à l'effroi. Le léger et le grave, l'amour et la mort se côtoient. C’est vrai qu’il utilise la dérision et la provocation, mais il traite ses sujets avec humour, en y ajoutant de la poésie, qui apparente ses oeuvres aux spectacles poétiques en ombres

communiquée est une émotion personnelle forte liée à la tristesse. Le poème «Le lac» écrit par Lamartine en 1820, est un extrait du recueil de poème «Méditations poétiques» est en effet un poème élégiaque... Dans cet écrit, Lamartine nous ouvre la porte sur sa mélancolie et son obsession du temps qui passe. En effet, l’homme n’a pas la possibilité de fixer le temps: là repose l’angoisse du narrateur. Cette dernière est accentuée du fait que le temps soit capricieux, qu’il soit celui qui donne et qui

sciences humaines, plus précisément à la science du langage, c'est-à-dire à la linguistique. Le lecteur poète risque de s’insurger contre cette approche scientifique car il revendique la subjectivité de son ressenti artistique, à savoir l’émotion et le plaisir que lui procure la lecture ou l’écoute d’un beau poème. Faut-il qu’un poème qui "touche" soit apprécié en le décortiquant, l’analysant, le pesant comme un corps chimique ? Cette subjectivité n’empêche pas un esprit curieux de s’interroger : qu'est-ce

cloche rageuse y aboie vers midi Les inscriptions des enseignes et des murailles Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent J'aime la grâce de cette rue industrielle Située à Paris entre la rue Aumont-Thieville et l'avenue des Ternes Francis Ponge : la poésie des objets ordianires, « Le pain » La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des

Quand elle tombe en sa gorge polie. Soudain encor je me souhaiteraisPouvoir changer en cette toile unieQui va couvrant ce beau corps que je doisNommer ma mort aussitôt que ma vie. Ces changements plairaient à mon désir,Mais pour avoir encor plus de plaisir,Je voudrais bien puce être devenue, Je baiserais ce corps que j'aime tant,Et la forêt à mes yeux inconnueMe servirait de retraite à l'instant. Antoine Favre, Entretiens spirituels, Sonnet 64Le temps n'est qu'un instant lequel toujours se change

rigueur complexe. La pluye nous a débuez et lavez, Et le soleil desséchez et noirciz : Pies, corbeaulx nous ont les yeulx cavez Et arraché la barbe et les sourciz. Jamais nul temps nous ne sommes assis ; Puis ça, puis la, comme le vent varie, A son plaisir sans cesser nous charie, Plus becquetez d’oiseaulx que dez à couldre. Ne soyez donc de nostre confrarie ; Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre ! Prince Jhesus, qui sur tous a maistrie, Garde qu’Enfer n’ait de nous seigneurie : A luy n’avons

femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais

stricte avec la formule de Jacques Roubaud (ne serait-ce qu’une formule, mais je ne crois pas qu’elle ne soit rien qu’un jeu de mot) : « poésie : les mots sans l’émotion », comporte un risque évident de froideur, de sécheresse, sinon d’inhumanité. Francis Ponge, il est vrai aurait pu prendre le parti d’y souscrire sans réserve. Mais je ne vois pas que les poèmes de Roubaud les plus efficaces n’en appellent pas aux émotions, parfois poignantes, qui les ont fait naître. Non plus que les grandes œuvres qui

compléments de consolation » (vers 5 : périphrase de condoléance). Modalisation : Ces consolations sont les surcroits d’afflictions, C’est à dire que pour La Fontaine, ces condoléances sont paradoxales. La 2eme intervention du narrateur en modalisation porte au vers 14 une règle au présent de vérité générale : « Les lions n’ont point d’autre temple ». Ici La Fontaine attaque le roi en dénonçant la sacralisation qui s’opère sur sa personne et sur Versailles. Le temple est ici au sens générique d’édifice

restes d'Icare et de tous les autres. Voilà ce qu'il faut faire. Accéder au principe de nudité intégrales. Le "principe de nudité intégrale", de "nudité nue" permettrait de s'approcher au plus près des choses par le biais des mots (cf: Francis Ponge), de lever le voile, de franchir le fossé mots/choses ("gagner le fond", "marcher vers un arbre", "crever l'écran"). L'idée de l'extrémisme, du jusqu'au boutisme contemporain est bien présente : il faut que tout soit plus nu que nu ("nudité nue"