Les Racines du ciel

tragique est alors confronté au destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance. Mais encore, innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse fatalité. Ainsi, dans la préface de sa tragédie Phèdre, Racine, dramaturge français du XVIIe siècle, écrit qu'elle est «ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente». En effet, victime des forces des Dieux, plus précisément de Vénus, celle-ci tombe dans une passion inassouvie et dévastatrice envers son beau-fils

repérer dans le temps, par exemple pour un mois. {draw:frame} L'orbite de la Lune est inclinée de 5° par rapport au plan écliptique. Ainsi, durant un peu plus de 13 jours, elle apparaît de soir en soir un peu plus haute (lune montante) dans le ciel. Puis, pendant les 13 jours suivant, elle sera chaque soir un peu plus basse (lune descendante). Ce mouvement n'est pas lié aux phases de la Lune. Il ne faut donc pas le confondre avec Lune croissante qui désigne les phases de la Lune nouvelle à la

grave des noms auxquels je ne puis m'attacher. Ah ! On ne le sait que trop que je ne puis me défendre Comme un cheval qu'on agace ou la vache mécontente. Et pourtant je fais toujours ce qu'on m'avait dit de faire. On m'ordonna : "Prenez racine." Et je donnai de la racine tant que je pus. 10 "Faites de l'ombre." Et j'en fis autant qu'il était raisonnable. "Cessez d'en donner l'hiver." Je perdis mes feuilles jusqu'à la dernière. Mois par mois et jour par jour je sais bien ce que je dois faire, Voilà

interrogatif : une série d’exclamations et d’interrogations exprime le désarroi de celui qui est accablé par la situation tragique (ex : Phèdre dans Phèdre de Racine : « Juste ciel !qu’ai-je fait aujourd’hui ? »). l’apostrophe : elle permet d’invoquer une puissance supérieure ou de solliciter la compassion des autres (ex : Phèdre, dans Phèdre de Racine : « O haine de Vénus ! O fatale colère ! ») . Antithèse recours à la 3ème personne pour marquer la dépossession de soi… Pathétique champ lexical

destinataire du poème, cf l’utilisation de la deuxième personne désignant la chevelure : « tes profondeurs, ton parfum, fortes tresses soyez la houle qui m’enlève, tu contiens mer d’ébène un éblouissant rêve , cheveux bleus (…) vous me rendez l’azur du ciel immense et rond ». Ce n’est qu’à la fin du poème (dans ta crinière lourde) que la deuxième personne s’adresse à la femme : tout au long du poème la chevelure semble se substituer à la femme dans l’adoration du poète. Ø L’apostrophe, au début

L'Assonance= reprise d'un même son vocalique (voyelle) afin de produire du sens. EX «Tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire» (Racine, Phèdre) => les sons (i) et (ui) sont répétés afin d'accentuer la plainte du personnage. L'Allitération= reprise d'un même son consonantique afin de produire du sens. Ex: «Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes» (Racine, Andromaque) => le son (s) est répété afin d'imiter le sifflement des serpents. Les différents schémas de rimes: Rimes plates ou

MASARYKOVA UNIVERZITA FILOZOFICKÁ FAKULTA Ústav románských jazyků a literatur L’amour dans les tragédies de Jean Racine Diplomová práce Autor: Vedoucí diplomové práce: Jana Zezulová prof. PhDr. Petr Kyloušek, CSc. Brno 2007 Tímto prohlašuji, že jsem diplomovou práci vypracovala sama a že jsem čerpala pouze z uvedených pramenů. V Brně

"religion" (du latin religere : se relier) exclusive. Le Shamanisme réunit les choses, au lieu de les séparer. L'enseignement est donné par les esprits. Le praticien voyagera dans Monde Non-Ordinaire, comme un grand arbre, entre le Monde d'En-Bas ( les racines ), Monde du Milieu ( le tronc ) et Monde d'En-Haut ( le feuillage ). On observe des pratiques analogues chez de nombreux peuples, à commencer par les Mongoloïdes, qui seraient tous originaires de Sibérie. Une autre culture ou le chamanisme etait

destinataire du poème, cf l’utilisation de la deuxième personne désignant la chevelure  : « tes profondeurs, ton parfum, fortes tresses soyez la houle qui m’enlève, tu contiens mer d’ébène un éblouissant rêve , cheveux bleus (…) vous me rendez l’azur du ciel immense et rond ». Ce n’est qu’à la fin du poème (dans ta crinière lourde) que la deuxième personne s’adresse à la femme : tout au long du poème la chevelure semble se substituer à la femme dans l’adoration du poète.       L’apostrophe, au début

1 Devoir de type bac OE : le texte théâtral et sa représentation du XVII° à nos jours Durée : 4 heures Corpus : Document A : Extrait de L’Ecole de Femmes de Molière (I,4) (1663) Document B : Extrait de Phèdre de Racine (I,3) (1677) Document C : Extrait de Le Triomphe de l'Amour (I,6) de Marivaux (1732) Document A : Extrait de L’Ecole de Femmes de Molière (I,4) (1663) Arnolphe de la Souche, vieux garçon, a adopté une jeune fille Agnès, qu‘il a laissée dans l’ignorance et qu’il cache