Les Racines du mal

Le XVIIe siècle est considéré comme un grand siècle pour la tragédie. Jean Racine et Pierre Corneille sont les deux représentants de la tragédie française. Créée le 1er janvier 1677, Phèdre représente l'apogée de l'œuvre tragique de Racine. Il a trente-sept ans et, depuis son premier chef-d'œuvre, Andromaque, joué dix ans plus tôt, il a écrit à peu près une pièce par an. Protégé et admiré par le roi, élu à l'Académie française en 1672, il atteint le sommet de sa carrière. C'est en cette même année

Introduction Dans sa préface, Racine semble présenté sa pièce, Phèdre comme s'il en présentais les critiques. Il décris chaque personnage et explique pourquoi il les a fait ainsi. Et comment il a fait pour répartir la culpabilité entre eux. Quelle part de culpabilité Racine inculque-t-il à Hippolyte, Phèdre, Oenone? Est-ce qu'aujourd'hui cette répartition est encore appropriée et acceptable ? Pour répondre à cette problématique la part de culpabilité que Racine donne à Hippolyte dans la première

Racine est né en 1639, il devient orphelin à 3ans, il est issu d’une famille de petits bourgeois proches des milieux jansénistes. Il sera admis dans des écoles à Port-Royal où il y restera jusqu’en 1653, l’année où le janséniste sera condamné. Racine veut faire carrière dans le monde, il va donc prendre des distances de ses maîtres de Port-Royal puisque le janséniste est mal vu. En 1665, il écrit une pièce appelée ‘Alexandre’, qui remportera une victoire face à Molière, et lui donnant la gloire de

tragédie de Phèdre a été écrite par Jean Racine dans les années 1676. La pièce était une tragédie composée de cinq actes et en vers Alexandrins. Tout dans Phèdre a été célébré : la construction tragique, la profondeur des personnages et la richesse de la versification. Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d'apprendre la mort d'Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l'un des plus remarquables des tragédies de Racine. Elle est à la fois coupable du malheur

faire le mal, c’est aussi le vouloir. Et ce n’est pas seulement le vouloir, c’est le vouloir en toute connaissance de cause » André Comte Sponville L’Homme est libre, et c’est précisément cette liberté d’action qui lui permet de faire le mal. Et s’il est libre, il peut choisir de faire le bien ou le mal, quelles qu’en soient ses motivations et ses manières. Alain a écrit « penser le mal, c’est penser mal », il envisage par conséquent une volonté possible du mal, confirmant ce choix du mal. Thérèse

Lecture analytique n°9 : Bérénice (acte IV scène 5), de Jean Racine 1) Contexte de parution et histoire de l’œuvre Bérénice est publiée en 1670 par Jean Racine, célèbre tragédien, pendantl’époque classique (contrairement au Cid de Corneille (1637) de l’époque baroque). En 1670, la France connaît une époque florissante, grâce à l’apogée de Louis XIV. On parle de « Grand Siècle » et de « GrandVersailles ». Bérénice, qui met en scène l’amour impossible entre Titus, empereur romain, et Bérénice, reine

LES SIX RACINES Tout d'abord la démarche Comme pour beaucoup de religions ou philosophies, il s’agit de savoir si le bonheur est possible et si oui, comment y parvenir. Bien sûr, on pourrait se poser la question de ‘’ c’est quoi le bonheur ?’’, mais on ne va pas entrer dans ce débat-là, du moins pas maintenant. Plus simplement, la question pourrait être : Qu’est-ce qui nous rend heureux, joyeux ? Il s’agit ici de satisfactions physiques, palpables et non intellectuelles ou théoriques (non

en 1548, grâce aux Confrères, qui est une troupe de théâtre. Cette troupe siège pendant 143 ans à l’Hôpital de la Trinité. En 1545, ils sont à la quête d’un local définitif mais ont peu d’argent. Donc ils décident d’acheter un terrain dans la zone mal fréquentée de Paris où les prix sont plus bas. Ils y font construire un théâtre appelé Hôtel de Bourgogne, sur le modèle du jeu de paume. C’est un théâtre à la française. Dès leur installation les Confrères jouent le même répertoire Mystère. Mais quelques

Phèdre de Racine, Dissertation « Parole dans le cœur n'a pas d'ennemi » dit un vieil adage. Qui en effet pourrait vous en vouloir de vos mauvaises pensées, si vous les gardez secrètes dans votre cœur ? Pour se garder de la rancœur et de l’animosité de ses pairs, il suffit de taire les pensées néfastes et de jouer le jeu en apparence. Pourtant, il est difficile de cacher longtemps ses sentiments, bons ou mauvais, et de paraître encore extérieurement enjoué. Souvent, la parole jaillit sans le vouloir

Vie de Racine Une éducation janséniste Né le 21 ou le 22 décembre 1639, Jean Racine était le fils d’un greffier de la Ferté-Milon. Orphelin à l’âge de trois ans, il fut recueilli par sa grand-mère paternelle. En 1649 – Racine a alors dix ans -, cette dernière confia son éducation à une institution sans égale au XVIIe siècle, les Petites Écoles du monastère de Port-Royal. Tenues par les religieux et les « solitaires » du couvent de Port-Royal, ces écoles se distinguaient par la qualité et la « modernité