Les Sentiers De La Perdition

... Cela soulevant le problème de la méconnaissance. Chaque remarque générique entendue lors des présentations ou approches de ces sujets nouveaux, complexes et quantitativement excessifs, me donnait la sensation d’être dans une organisation en perdition (Comme un bateau trop rempli de charges et qui va couler à la première rafale de vent) ayant pour seul réflexe humain, la peur du futur et de ses conséquences qu’elles qu’en soient les issues, car c’était avant tout le « Flou ». La presse dans son

qu’elle se trompait dans ses propos mais rien 24 n’y faisait : elle avait cette assurance qui me déstabilisait. Après cela, elle m’a reproposé la prière ; je ne l’ai pas acceptée mais je ne l’ai pas refusée non plus. Et là, ce fut la douche ; j’ai senti mon corps brûler physiquement comme si un feu me prenait au-dedans et au-dehors. Je n’avais qu’une seule envie : pleurer… Mais surtout pas devant ma mère… ah non, tout mais pas cela. Maman Noëlla comme on la prénommait me regarda avec un sourire plein

vices et à leurs passions. C'est en vain que l'on prend le titre de chrétien, si l'on ne travaille à se sanctifier et à corriger ses mœurs ; si l'on n'est doux, affable et débonnaire. « Que tout homme qui prononce le nom du seigneur s'éloigne des sentiers de l'iniquité. » (Epist., Il, ad Timoth., 11, 19.) « Lors donc que vous serez revenu à vous-même, disait notre Sauveur à saint Pierre, affermissez vos frères. » (Luc, XXII, 32) En effet, un homme à qui je vois négliger son propre salut, aurait bien

sentiment tragique de la vie, trad. Marcel Faure-Beaulieu, p.157, Idées/Gallimard n°68)   • [...] toute conscience est une conscience de mort et de douleur. Conscience, conscientia, c'est connaissance partagée, con-sentiment ; et con-sentir, c'est com-patir.  Miguel de Unamuno  (Le sentiment tragique de la vie, trad. Marcel Faure-Beaulieu, p.168, Idées/Gallimard n°68)   • [...] l'évolution des êtres organisés n'est qu'une lutte pour la plénitude de la conscience à

d’explications, mais le revoir elle ne le voulait pas, elle le fuyait dès qu’il se pointait, et dès qu’elle entendait de loin le râle d’une moto follement lancée, elle se préparait à ce que ce soit lui. Il ne la lâchait pas. À croire qu’inconsciemment il avait senti quelque chose. — Tu hériteras de nous le jour de ta mort. — Tu veux dire, le jour de votre mort. — Non, tu m’as bien compris. À l’automne, il arrive qu’une oie lève soudain la tête, signe qu’elle a repéré quelque chose très haut dans le ciel

émotions, par définition imprévues et fluctuantes, ne peut l’être. L’émotion est, pour le mental et le cœur, comme la fièvre du corps physique. L’une comme l’autre reflètent nos refus intimes, nos combats cachés et souvent inavoués à nous-mêmes. Avant de se sentir pleinement heureux, des émotions heureuses doivent d’abord s’installer. Or, le propre d’une émotion est de nous mouvoir « hors de nous-mêmes ». Elle ne peut donc perdurer avec la même intensité, ni dans l’ouragan de la souffrance (ce qui est de bon

événements ». La description romanesque Dans le roman réaliste, les descriptions ont une fonction précise et ne sont jamais de l’ordre du « décoratif ». Elles ancrent l’histoire dans une réalité précise : « Créer l’atmosphère d’un roman, faire sentir le milieu où s’agitèrent les êtres, c’est rendre possible la vie du livre » (Maupassant, Chroniques, « Romans », article paru dans Gil Blas du 26 avril 1882). Les lieux décrits sont réels et décrits avec une telle précision que le lecteur contemporain

événements ». La description romanesque Dans le roman réaliste, les descriptions ont une fonction précise et ne sont jamais de l’ordre du « décoratif ». Elles ancrent l’histoire dans une réalité précise : « Créer l’atmosphère d’un roman, faire sentir le milieu où s’agitèrent les êtres, c’est rendre possible la vie du livre » (Maupassant, Chroniques, « Romans », article paru dans Gil Blas du 26 avril 1882). Les lieux décrits sont réels et décrits avec une telle précision que le lecteur contemporain

don Mateo n’eût remplacé, par un long monologue, l’entretien qui fit défaut ; car André, préoccupé de ses pensées personnelles, n’écouta qu’à demi ce qui lui fut conté. A mesure que l’instant du rendezvous approchait, le battement de cœur qu’il avait senti naître la veille reprenait avec une insistance toujours plus pressante. C’était un appel assourdissant en lui-même, un impératif absolu qui chassait de son esprit tout ce qui n’était pas la femme espérée. Il aurait tout donné pour que la grande aiguille

mes doigts ce sable qu'avaient vanné tant de tempêtes, et qui maintenant bâillonnait la ville dans le sommeil ; je regardais Maremma s'ensevelir, et en même temps, les yeux blessés, giflé par le vent furieux qui mitraillait le sable, il me semblait sentir la vie même battre plus sauvagement à mes tempes et quelque chose se lever derrière cet ensevelissement." (chap. 8, p. 694) Mais avant la naissance, abordons la mort latente d'une architecture cette fois naturelle, l'île de Vezzano, éponyme d'un