Les Souhaits ridicules

pour l’époque du cocuage. Molière y fixe les mécanismes de la comédie morale déjà élaborés avec L’Ecole des maris, élaborant la satire du ridicule causé par les délires de l’imagination. Arnolphe, vieux garçon autoritaire et confortablement installé dans sa vie précautionneuse a arrêté quatorze ans auparavant sa décision d’épouser Agnès qu’il a modelée à ses souhaits, comme Pygmalion l’avait fait avant lui. Assez vite il se présente comme le « cocu présomptif » de la classification de Charles Fourier

d’amoureux ; Angélique, la fille déterminée qui s’oppose à son père, et Cléante, le parfait soupirant (par opposition au prétendant indésirable) ; Toinette, la servante effrontée, spirituelle (sens de la répartie) et rusée ; le personnage obsessionnel et ridicule (Argan et son obsession de la maladie et de la médecine). Le respect de la bienséancemalgré tout : l’esprit du carnaval “autorise” une transgression momentanée de l’ordre social, le temps de la comédie mais dans la scène finale

est un des éléments qui constituent le comique de situation. Le comique de gestes intervient souvent au théâtre. De nombreux éléments en font parties, comme les coups de bâtons, les positions ridicules, les expressions du visage, le ton de la voix, mais aussi les costumes parfois extravagants ou ridicules. Par exemple, dans la scène de l’apprentissage de l’orthographe à Monsieur Jourdain, dans Le Bourgeois Gentilhomme, l’exagération de la prononciation et les mimiques faciales engendrées font parties

personnage tyrannique et ridicule. Il a profité de l'absence de ce dernier pour faire la cour à Agnès. Arnolphe, vexé, tente de dissimuler son agacement. 2ème acte : Arnolphe s'en prend alors à ses domestiques leur reprochant d'avoir laissé un homme s'approcher d'Agnès. Puis il est vite rassuré par le récit ingénu que lui fait la jeune fille de sa rencontre avec Horace. Arnolphe exploite cette situation, redevenue favorable, pour annoncer à la jeune fille qu'il souhaite hâter son mariage. Agnès

à Madame Jourdain de prendre de meilleures lunettes : « prenez, prenez madame, de meilleures lunettes ». Il caricature la noblesse dans sa façon de parler ce qui le rend ridicule et dérisoire : « quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête ». Plus encore que sa volonté de faire rire, Molière souhaite établir une satire sociale de la noblesse. Il accuse Monsieur Jourdain, un honnête mais crédule bourgeois, de vouloir s’élever au dessus de son rang de simple homme ambitionnant

comiques tout au long de sa pièce et joue beaucoup sur le ridicule pour faire rire ses spectateurs. On retrouve des personnages assez excentrique et caricaturé qui de par leur comportement se ridiculisent. Dès la scène d’ouverture Mme Pernelle, hurle et critique toute sa famille et court dans tout les sens. Molière commence donc sa pièce avec une scène très comique qui fait tout de suite rire son spectateur. Certaines scènes sont drôle de par le ridicule de la situation; Orgon, un homme respecté, un bourgeois

procédéscomiques sont simples et grossiers : coups de bâtons, gestes déplacés et propos vulgaires.  La commedia dell’arte vient d’Italie ; elle est fondée sur l’improvisation et certainspersonnages, devenus célèbres (Arlequin, Polichinelle…), sont masqués, ridicules et comiques.Comme pour la farce, les procédés du comique reposent essentiellement sur le mime, lescoups de bâton, les tromperies entre personnages : des valets voleurs, des maris jaloux et trompés… Un acte :.....................................

Théâtre ¤ Célébrité après Les Précieuses Ridicules et remarqué par le Roi Louis XIV ¤ Meurt d'épuisement et d'une maladie après 4ème représentation Le Malade Imaginaire Elément d'intro : S présente son maître comme libertin ( séducteur débauché et athée ).Il a délaissé sa femme Done Elvire.1ère scène avec DJ qui va se justifier aprsè répliques de S I- Un éloge paradoxal de l'inconstance A-Composition de la tirade * Début à '' pr des ridicules'' : critique de la fidélité amoureuse (DJ

1670 Nom de l’éditeur : Librio Molière (Jean-Baptiste Poquelin) est baptisé le 15 janvier 1622 à Paris (église Saint-Eustache).Molière fait ses études chez les jésuites avant d’aller étudier le droit à Orléans. C’est la pièce Les Précieuses ridicules (1659) qui lui apporte la célébrité. Molière obtient du roi la salle du Petit-Bourbon puis celle du Palais-Royal (à partir de 1660) où il remporte de nombreux succès en tant qu’auteur, acteur et directeur de troupe.Épuisé par le travail et la maladie

la peinture de leurs défauts. C’est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions ; mais on ne souffre point la raillerie. On veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule. [..] On connaîtra sans doute que, n'étant autre chose qu'un poème ingénieux, qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne saurait la censurer sans injustice; et, si nous voulons ouir là-dessus le témoignage de l'antiquité