Les Tombées de la nuit

prince, j’ai pris le visage du géographe des berges incertaines qui s’est mis à voyager à travers le réel et j’ai dessiné une carte. Sa lecture n’exigeait que la clarté de lampes authentiques. Très souvent, le cœur a d’étranges pastels pour adoucir la nuit qui nous tourmente. Certes, ma carte que tu regardes, petit prince, avec tes yeux émerveillés, n’est éclairée que par un X maladroit. En réalité, c’est un repère pour t’indiquer où tu dois chercher cet héritage qui nous habite. Là-bas, de précieux

quotidienne, les mauvaises choses. Le thème du départ évoque pour moi la liberté, en quelques sortes, surtout quand on vit des moments difficiles. * « Lettre à Chloé » de Juliette Boué * « J’attends que tu me reviennes » d’Eugénie Cottu * « Nuit et Brouillard » de Jean Ferrat * « Demain dès l’aube » de Victor Hugo * « Heureux qui comme Ulysse » de Joachim du Bellay * « Mort » d’Anonyme * « A quoi je songe ? –Hélas !... » de Victor Hugo * « Le Déserteur » de Boris Vian

yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Le poème est écrit comme le discours d’un narrateur qui tutoie un interlocuteur restant inconnu, pour lui raconter, à la première

le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, 10 Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO, Les Contemplations, Livre IV, 14 (1856) Texte 3 Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine 5 Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont

Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, * Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, * Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. * * Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, * Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, * Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo avait perdu son fils aîné Léopold, né le 16 juillet 1823 et décédé le 10 octobre, et quand Adèle donne

arriver un dragon. Elles se mirent en position de combat et commencèrent à combattre. Au milieu de la nuit elles n'avaient toujours pas réussi à blesser le dragon. La princesse eût une illumination : elle banda son arc et décocha une flèche dans l'œil du dragon ; il tomba raide mort. La princesse estima que ses guerrières avaient mérité un peu de repos, elles installèrent leur campement pour la nuit. Quand elles repartirent de bonne heure au matin elles ne remarquèrent ni les épées qui dépassaient

sort changé. Ce passage est une pause dans le récit après la description du parcours de Jean Valjean, c'est un passage onirique et poétique afin de montrer l'évolution intérieure du bagnard, l'Homme naturellement bon est devenu haineux comme l'Homme tombé du navire qui se noie. Métaphore filée tout au long du passage dénonce la cruauté du système judiciaire. Fiche d'identité : Texte narratif, descriptif, poétique Argumentation indirecte (dernières lignes donnent la clé de la métaphore) Registre

la nuit ramenait les ombres, ils se disaient adieu, et s'envoyaient des baisers que retenait le mur envieux. Le lendemain, à peine les premiers feux du jour avaient fait pâlir les astres de la nuit; à peine les premiers rayons du soleil avaient séché sur les fleurs les larmes de l'Aurore, ils se rejoignaient au même rendez-vous. [83] Un jour, après s'être plaints longtemps et sans bruit de leur destinée, ils projettent de tromper leurs gardiens, d'ouvrir les portes dans le silence de la nuit, de

ravissement d'une éternelle étreinte Ils passent entraînés, ces couples amoureux, Et ne s'arrêtent pas pour jeter avec crainte Un regard autour d'eux. Ils demeurent sereins quand tout s'écroule et tombe ; Leur espoir est leur joie et leur appui divin ; Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe Leur pied heurte en chemin. Toi-même, quand tes bois abritent leur délire, Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers, Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire S'ils mouraient tout

à manger au moment du repas et je vois qu’il manque quelqu’un à une table. Il s’agit de Mme B, la résidente que je prends en charge depuis le début de mon stage. Je demande à une des infirmières ce qu’il s’est passé, elle me dit qu’elle est tombée cette nuit et qu’elle est restée en chambre. Après que les résidents de la salle à manger aient terminé de manger, je décide d’aller voir Mme B pour avoir de ses nouvelles. Arrivée au 4e étage, je me dirige vers sa chambre et je frappe. Je rentre, la salut