Les Voiles Lamartine

Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, ». Ce texte représente toute les caractéristique du symbolisme français : passage du sensuel au spirituel, correspondance entre les sensations. Baudelaire est un des trois poètes français qui ont le plus influencé le symbolisme. Les voiles Dans ce poème d’Alphonse de Lamartine, on retrouve le thème du voyage mélangé à celui de la mélancolie. Dans son œuvre

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO, Les contemplations, 1856 Tout d'abord, la douleur de l'auteur se rapporte à plusieurs

s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. À la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais. En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L’aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au réveil

Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) Le golfe de Baya, près de Naples Vois-tu comme le flot paisible Sur le rivage vient mourir ! Vois-tu le volage zéphyr Rider, d'une haleine insensible, L'onde qu'il aime à parcourir ! Montons sur la barque légère Que ma main guide sans efforts, Et de ce golfe solitaire Rasons timidement les bords. Loin de nous déjà fuit la rive. Tandis que d'une main craintive Tu tiens le docile aviron, Courbé sur la rame bruyante Au sein de l'onde frémissante

s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. À la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais. En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L’aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au

du poète est apaisée par l'idée de la renaissance en une fleur, ainsi la description de la Nature est conséquence du mal que ressent Ronsard. Ensuite, les quatre poèmes romantiques qui suivent sont "L'isolement" et "L'automne" par Alfred de Lamartine de Méditations Poétiques, écrit en 1820. On a aussi "Le déluge" d'Alfred de Vigny un extrait de Poèmes antiques et modernes, publié en 1823, ainsi que "Soleils couchants" de Les Feuilles d'Automne écrit en 1831 par Victor Hugo. "L'isolement" montre

varient selon l'état d'âme de son spectateur. Un même paysage pourra donc exprimer plusieurs sentiments ou pensées. Néanmoins, pour la plupart des romantiques, le spectacle de la nature reconduit avant tout à l’Homme lui-même : Ce soleil pâlissant (Lamartine) devient dès lors une image du déclin de notre vie, alors que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, symbolise la propre émotion du poète. La Nature peut donc aussi favoriser un "retour sur soi", qui élargi considérablement les possibilités d'écriture

est là qui t'invite et qui t'aime » (Lamartine) Le romantique n'est pas continuellement en proie au spleen et à la mélancolie. L”homme « éngagé » est la deuxième face du même homme.   II/ Les Formes de l'engagement - Le culture de l'amour et la passion, comme source d'inspiration et d'énergie - Un idéal qui peut être patriotique, religieux, humanitaire. - La passion de la liberté -Le sens d'une mission sociale à accomplir. (Hugo, Lamartine par exemple, prêchent un idéal de pitié

entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Le papillon, Lamartine Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer

pas la même sensibilité face à un poème. Un poème peut toucher une personne et laisser de marbre une autre. Poèmes : Paul Verlaine, Jadis et naguère, « Jadis » (1884) Yves Bonnefoy, Hier régnant désert, « le Chant de sauvegarde » (1958) Lamartine, « l’Automne » Victor Hugo, Les Contemplations, livre 4, « Pauca meae », 14 (1856) William Cliff, Atobiographie, « Enfance » (1993) Louise Labé, Sonnets, 14 (1555) Elie Ehrenbourg, Madrid Anonyme, (xx), le Chant des marais Anne- Marie Bauer