Les Yeux de sa mère

1999. © Quai Voltaire/La Table Ronde, 2000. Pour mon père. 1664 Ma mère ne m’avait pas dit qu’ils allaient venir : elle ne voulait pas que j’aie l’air inquiet, m’expliqua-t-elle plus tard. Cela m’étonna, moi qui croyais qu’elle me connaissait bien. Au regard des personnes étrangères, je paraissais calme. Enfant, je ne pleurais pas. Seule ma mère remarquait la façon dont je contractais la mâchoire et j’écarquillais des yeux déjà grands. J’étais à la cuisine en train de hacher des légumes quand

bruns, des yeux en amandes de couleur doré tirant plus sur un jaune clair. Elle était grande et avait une taille svelte. Elle était aussi calme et paisible qu’un tranquille battement d’aile de papillon mais quand elle était énervée, elle pouvait être aussi déchaînée qu’une tornade. ~ Quand sa mère -qui était originaire de Kyoto, arriva en Allemagne, elle rencontra un homme qui malheureusement avait en lui un gène rare. Cela ne l’effraya pas, ils se marièrent et eurent Yuki, mais sa mère ne supporta

Alex Gagné Représentation du monde Travail présenté à Mme Diane Lafrance Département de littérature Pour le cours Littérature et Imaginaire Cégep de Sherbrooke 11 juin 2012 Des yeux verts A) De la mer à la lecture * Auteur: Yann Queffelec * Son vrai nom : Jean-Marie Queffelec * Sa vie : (1949- ) né à Paris * Originaire de Bretagne * D’abord marin, il aime la mer * Diplômé de l’ICART * À 32 ans : une biographie de Béla Bartok. * La dégustation

il. Vous êtes fous, vous êtes fous. » Moi j’avais la sensation de durcir, de refroidir, de me pétrifier. Ensuite, comme une seconde déroule aux yeux d’un mourant tous les souvenirs d’une existence, la certitude me dévoila mon amour avec tout ce qu’il avait de monstrueux. Parce que mon père pleurait, je sanglotais. Alors ma mère me prit en main. Les yeux secs, elle me soigna froidement, tendrement, comme s’il se fût agi d’une scarlatine. Ma syncope expliqua le silence de la maison, les premiers jours

s’enfonçant dans son fauteuil et en allumant un cigare, chacun de nous a promis de raconter l’histoire de son premier amour. À vous le dé, Serge Nicolaiévitch. » L’interpellé, un petit homme blond au visage bouffi, regarda l’hôte, puis leva les yeux au plafond. « Je n’ai pas eu de premier amour, déclara-t-il enfin. J’ai commencé directement par le second. — Comment cela ? — Tout simplement. Je devais avoir dix-huit ans environ quand je m’avisai pour la première fois de faire un brin de cour

Edward aux mains d’ argents Après la fascinante histoire de ma grand-mère, je m’ endormis paisiblement. Le noir m’ emmena dans un endroit qui m’ était inconnu. J’ étais devant la porte d’ entrée du château. En entrant je vis les toiles d’ araignée, les machines et le grand escalier comme me l’ avait raconté ma grand-mère. Arriver en haut de l’ escalier j’ entendis des bruits de ciseaux, je les suivis et je vis Edward debout devant la porte comme si il m’ attendait. Quand je le vis je n’ us

SalinaPhotographie de couverture : © Kimiko Yoshida © ACTES SUD, 2018 ISBN 978-2-330-10965-3LAURENT GAUDÉ Salina les trois exils romanPour ma mère, Pour ma fille, De l’une à l’autre, Ce qui passe, vit et se transmet.Le jour des originesAu tout début de sa vie, dans ces jours d’origine où la matière est encore indistincte, où tout n’est que chair, bruits sourds, pulsations, veines qui battent et souffle qui cherche son chemin, dans ces heures où la vie n’est pas encore sûre, où tout peut renoncer

interagissant avec sa mère. La deuxième reprend la même procédure que la première, avec le même nourrisson, mais cette fois-ci à l’âge de 8 mois. L’échantillon est donc composé d’un garçon de 5 mois qui interagit avec sa mère de 30 ans environ, en revanche le mode de garde et la fratrie sont inconnus. On peut supposer que Morgan est un enfant unique. Morgan est assis sur une chaise haute face à lui une table sur laquelle sont posés 5 jouets (hochet, livre, doudou …). Sa mère est placée sur son côté

elle apparaît dès le premier vers. On a ici la figure de femme maitresse « maitresses des maitresses » de plus ici Baudelaire la fait ressortir en l’a mettant en avant grâce au pluriel. La femme joue tous les rôles: La femme joue tous les rôles : «"mère", "reine", "maîtresse», comme dans les poèmes précédent L'amour ici associe les opposés (vers 2) : "plaisirs" différent de "devoirs". "Ô douceur ! Ô poison !" (Vers 18). Dans ce poème la figure est assez simple a déceler, elle est tout simplement

Lantier p.61 Environ 21 ans, très brun, joli homme, l'air fort malgré ses membres menus p. 61 Machineur p. 62 Chassé de Lille parce qu'il a giflé son maître p. 65 Originaire de Midi p.110 Quand il boit, il devient fou et malade pendant 2 jours p.110 mère Blanchisseuse à Paris p.138 PLuchart, contre-mâitre d'Étienne p.672 Tue Chaval Femmes Profession : journalisme Naissance : 2 Avril 1840, Paris Décès :29 Septembre 1902 Écrit en : Castrent Maigrat Lancent des briques sur une cabine Livre Émile