Léthé

Charles Baudelaire est un poète moderne français très important dans la littérature du 19e siècle. Il a écrit plusieurs poèmes dont quelques-uns furent censurés, car ils étaient trop choquants. Entre autres, le poème « Le Léthé » du recueil de poèmes Les Fleurs du mal fait partie de ceux qui ont été condamnés au tribunal. Le titre du poème fait référence à la source d’oubli situé dans les enfers de la mythologie grecque. Les morts devaient s’y abreuver pour oublier leur passé. Ce poème est très sombre

jamais pu De son être extirper l'élément corrompu, Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent, Il n'a su réchauffer ce cadavre hébété Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé. Comme il y a quatre poèmes nommé SPLEEN, lorsque l’on donne le titre du poème, on nomme spleen et on rajoute le premier vers du poème J’ai choisi ses poèmes car leurs

souterrain (Érèbe=lieu de passage Tartare=prison) Fleuves: Achéron: Affliction , les âmes le traversent pour aller aux Enfers Cocyte: Gémissements, formé de larmes Phlégéton: de feu (lave) Styx: serments (pour les dieux), rend les vivants invincibles Léthé: Oubli Charon: fait passer le Styx aux morts lorsqu'on lui donne l'obole

Œuvres en anglais ▪ 1929 : Dante... Bruno. Vico.. Joyce ▪ 1930 : Whoroscope ▪ 1931 : Proust ▪ 1934 : More Pricks Than Kicks ▪ Dante and the lobster - Dante et le homard ▪ Ding-dong ▪ A Wet Night - Rincée nocturne ▪ Love and Lethe - Amour et Léthé ▪ Walking Out - Promenade ▪ What a Misfortune - Quelle calamité ▪ The Smeraldina’s Billet Doux - Le Billet Doux de la Smeraldina ▪ Yellow - Blême ▪ Draff - Résidu 1938 : Murphy ▪ 1983 : What Where - Quoi

suite à une intervention de l'impératrice Eugénie. L'éditeur, Auguste Poulet-Malassis, s'acquitte pour sa part d'une amende de cent francs, et doit retrancher six poèmes dont le procureur général Ernest Pinard a demandé l'interdiction (Les bijoux ; Le Léthé ; À celle qui est trop gaie ; Lesbos ; Femmes damnées [le premier poème] ; Les métamorphoses du vampire). Malgré la relative clémence des jurés, en égard au réquisitoire qui vise onze poèmes, ce jugement touche profondément le poète, qui réalisera

 » Dans le poème suivant, celle-ci est mise en scène dans « […] un immense caveau Qui contient plus de morts que la fosse commune. » Dans Spleen LXXVII, la mort est décrite comme étant « […] ce cadavre hébété Où coule au lieu de sang l’eau verte du Léthé. » Et pour finir la mort est présente dans Spleen LXXVIII en effet « […] de longs corbillards, sans tambour ni musique Défilent lentement […] ». La mort est l’image centrale dans les quatre poèmes. Il n’y a pas de progression dans cette représentation

La folie est présentée comme une déesse, fille de la Richesse et de la Jeunesse ; parmi ses compagnons fidèles on trouve Philautia (le narcissisme), Kolakia (la flatterie), Léthé (l'oubli), Misoponia (la paresse), Hedone (le plaisir), Anoia (l'étourderie), Tryphe (l'irréflexion), Komos (intempérance) et Eegretos Hypnos (le sommeil profond). La folie, cette maîtresse des passions si dangereuse pour l'âme, ensorceleuse dénigrée par tant de générations de philosophes et d'esprits religieux, est ici

suite à une intervention de l'impératrice Eugénie. L'éditeur, Auguste Poulet-Malassis, s'acquitte pour sa part d'une amende de cent francs, et doit retrancher six poèmes dont le procureur général Ernest Pinard a demandé l'interdiction (Les bijoux ; Le Léthé ; À celle qui est trop gaie ; Lesbos ; Femmes damnées [le premier poème] ; Les métamorphoses du vampire). Malgré la relative clémence des jurés, eu égard au réquisitoire qui vise onze poèmes, ce jugement touche profondément le poète, qui réalisera

« Madame Bovary » à un procès. Tandis que ce dernier est acquitté, Charles Baudelaire est condamné ainsi que ces éditeurs pour « outrage à la morale publique » et 6 de ses poèmes sont interdits à la publication. Ces poèmes sont : « Les bijoux », « Le Léthé », « A celle qui est trop gaie », « Lesbos », « Femmes damnées » et enfin « Les métamorphose du vampire ». Avec l’accord de Baudelaire ces poèmes seront publiés sous le titre « Les épaves » en Belgique ce qui le rend hors d’atteinte de tout procès

la pudeur ». La saisie des exemplaires restants est ordonnée car son contenu « offense la morale religieuse, publique et les bonnes mœurs ». Le tribunal ordonne la suppression de six poèmes : « A celle qui est trop gaie » ; « Les bijoux » ;  « Le lethé » ;  « les métamorphoses du vampire » ;  « Lesbos » ; « Les femmes damnées » et condamne Baudelaire a payé 300 Francs d’amende. Il publiera les pièces interdites publiera ses pièces a Bruxelles sous le titre « Les épaves ».Un jugement réhabilitera