Lettre De La Prison De Birmingham

pacifiste pour les droits civiques des Noirs de surcroît, et à qui on décernera le prix Nobel de la paix en 1964. Il s’est lui aussi prononcé sur la question de soumission aux lois. Alors qu’il est incarcéré à la prison de Birmingham, King écrit sa célèbre « Lettre de la prison de Birmingham », en réponse à une autre lui ayant été adressée par des prêtres et rabbins de l’Alabama et dans laquelle ceux-ci critiquent le fait que King incite à la désobéissance aux lois, et précipite selon eux la violence

À Birmingham (Alabama), où un tiers de la population était noire, le président. Kennedy mit la Garde nationale de l'Etat sous autorité fédérale, tandis que les cours fédérales ordonnèrent au gouverneur, rival de Kennedy, d'obtempérer à la nouvelle législation. La déségrégation effective de quatre écoles, en septembre 1963, fut suivie d'attentats commis contre une Eglise où 4 jeunes filles noires tuées. Et de manifestations contre la déségrégation, ainsi que des émeutes raciales où 2 garçons noirs

vite étendu à d’autres établissements. King de joignit aux jeunes gens qui manifestaient dans un grand magasin d’Atlanta. Ils s’étaient mis d’accord pour accepter la prison en cas d’arrestation. La police répondit vite à leurs attentes. Elle relâcha les étudiants avec un simple avertissement mais King fut condamné à six mois e prison sans possibilité de caution. JFK a été mis au courant de la situation et demanda à son frère, Robert, de persuader le juge de libérer King sous caution. C’est ce qu’il

autobus. (Bibliothèque du Congrès).   3 Martin Luther King (à gauche), Fred Shuttlesworth (au centre) et Ralph Abernathy, principaux dirigeants du mouvement des droits civiques des années 1950 et 1960, tiennent en 1963 une conférence de presse à Birmingham (Alabama). Tous étaient pasteurs baptistes et dirigeaient des congrégations en Alabama. Aux États-Unis, les églises jouent un rôle important dans la communauté afro-américaine et des hommes d'église ont également dirigé le mouvement des droits civiques

Martin Luther King dans La lettre de la prison de Birmingham fait entendre son idée de la politique de son époque. De même que dans le dialogue Criton de Platon, où Socrate tente de justifier son acceptation quant à sa condamnation à mort. La deuxième partie du texte consiste à exposer les parallèles et les oppositions des deux libres auteurs. Enfin, l’analyse sera complétée par ma position personnelle. Martin Luther King D’une part, La lettre de la prison de Birmingham, où Martin Luther King fait

principes de manifestation non-violente en choisissant stratégiquement les lieux et la méthode de protestation qui aboutissent à des confrontations spectaculaires avec les autorités ségrégationnistes. 2) L’épisode Birmingham En 1960, la population de Birmingham est de 350 000 personnes, à 65% blanche et 35% noire. C'est alors une des villes qui maintient et assure par la loi locale la plus grande ségrégation raciale des États-Unis dans tous les aspects de la vie, aussi bien dans les

il est condamné à 45 jours de prison ou 178 dollars d'amende. Il choisit la prison, mais se fait libérer au bout de trois jours par le shérif Pritchett qui s'arrange pour faire payer son amende. Le mouvement commence à faiblir après presque un an sans résultats, King se fait à nouveau arrêter et est détenu 2 semaines. L'activisme local continue, et le printemps prochain, la ville suspendra toutes ses lois ségrégationnistes. En 1962 également, un pasteur de Birmingham demande de l'aide à Martin Luther

Shuttlesworth à Birmingham. Dans cette ville surnommé « bombingham » pour ses nombreux attentats à la bombe, il y a vraiment un problème de racisme c'est à dire qu'il n'ont pas les mêmes revenus, les mêmes emplois, les mêmes droits que les blancs. Ces manifestations non-violente ont été violemment contrées par les forces de l'ordre locales. C'est de là que part le ras le bol des noirs qui commencent à se révolter mais quand Martin Luther King fut arrêté le 13 avril 1962 il écrit une lettre « la lettre de la

King revient en juillet 1962, et est condamné à 45 jours de prison ou 178 $ d'amende. Il choisit la prison mais est discrètement libéré au bout de 3 jours par le shérif Pritchett qui s'arrange pour faire payer son amende. King commentera : « Nous avions été témoins de personnes jetées hors de restaurants… expulsées d'églises… et jetées en prison… Mais pour la première fois, nous étions témoins de quelqu'un jeté à coups de pieds hors de prison. » Après presque un an d'activisme sans résultats tangibles

résultats tangibles, le mouvement commence à faiblir et à se diviser entre radicaux et modérés. Il ira de nombreuses fois en prison en Alabama. Néanmoins, l'activisme local continue alors que l'attention des médias se tourne vers d'autres sujets. Le printemps suivant, la ville annulera toutes ses lois ségrégationnistes. Birmingham En 1960, les Noirs de la ville de Birmingham sont aussi victimes de ségrégations sociales. Un responsable des droits civiques local, le pasteur Shuttlesworth essaye